Nouvelle-Écosse

10 avril 2024

Image Camping Caravaning Les petits chemins nous conduisent vers des horizons insoupçonnés.

C’était loin d’être notre première fois en Nouvelle-Écosse. Dans mes reportages et dans ce blogue, je vous ai déjà amenés faire le tout du Cap-Breton, la moitié nord insulaire de cette province maritime. Je vous ai également parlé de sa capitale, Halifax, ainsi que de certains attraits majeurs situés à proximité, dont le plus populaire des 160 phares historiques : Peggy’s Cove et son village pittoresque.

Le projet

Cette fois, nous voulions reprendre la route dans les environs de Lunenberg, non loin de Peggy’s Cove, puis systématiquement entreprendre le tour de la péninsule par le sud, jusque-là où nous pourrions nous rendre en un mois.

Et quand je dis systématiquement, je veux vraiment dire avec le maximum de minutie. Parce que, le danger avec presque toutes les régions côtières, c’est qu’il y a presque toujours une autoroute qui passe un peu plus à l’intérieur des terres et qui permet de relier plus rapidement les principales agglomérations. C’est parfait pour la population locale et les voyageurs pressés. Mais c’est totalement inintéressant pour ceux et celles qui souhaitent profiter à plein des fabuleux paysages locaux qui conjuguent la mer et la côte. 

Image Camping Caravaning La Nouvelle-Écosse est la plus populeuse des provinces Atlantiques.
Image Camping Caravaning Peggy's Cove demeure un classique incontournable.

Les petites routes

Pour ce faire, on doit simplement suivre les petites routes qui longent la mer. Celles qui traversent ou permettent d’accéder à une multitude de petites communautés de pêcheurs habituellement.

Voilà le style de voyage que tous les caravaniers voudraient adopter, mais pour ce faire, on doit disposer de quelques éléments qui se font très rares dont, principalement, le temps. À cela, j’ajouterais la curiosité et la disponibilité d’esprit pour en arriver à modeler son agenda aux découvertes quotidiennes de même qu’à la météo. J’irais même jusqu’à dire que les propriétaires de gros VR sont nettement désavantagés en ce qui a trait à cette philosophie qui demande une grande souplesse. Je pense particulièrement au fait que cette forme d’improvisation implique que nous adorons squatter le plus souvent possible. Que ce soit sur des plages ou des quais publics, dans des haltes ou des parcs qui le permettent, sur des fermes membres de Terego ou de ce genre d’organisation. Partout où le fait de s’arrêter pour la nuit ne dérange personne et nous permet de vivre les moments les plus extraordinaires de nos voyages.

Nous ne répudions pas pour autant les terrains de camping qui nous sont des plus pratiques quand vient le temps de vidanger, de faire le plein d’eau, de faire le lavage des vêtements, de sociabiliser, de prendre un bon café Nespresso (nos convertisseurs électriques ne nous permettent pas de faire fonctionner la machine à café) et de recharger les batteries. Nous détestons toutefois la proximité des sites sur certains de ces campings et le fait de nous retrouver parfois en plein champ et/ou entre deux mastodontes qui nous font de l’ombre.

Alors, pour revenir au sujet après ce long écart, je veux dire que le fait de voyager avec un petit Classe B nous permet d’accéder à de nombreux endroits inaccessibles aux plus gros véhicules et nous rend également beaucoup plus effacés lorsque nous passons la nuit dans des endroits publics.

Image Camping Caravaning Voyager en classe B permet de trouver sa place partout.

La destination

Autant l’avouer tout de suite, nous adorons les provinces maritimes ou, comme les gens de l’Est du Canada préfèrent dire, la région Atlantique. Le charme irrésistible des paysages. La gentillesse de la population et le bonheur que nous éprouvons à rencontrer les Acadiens qui y vivent. À cela j’ajoute le contact avec la mer qui nous est vital et la possibilité de pratiquer toutes les activités de plein air que nous aimons font qu’il s’agit pour nous des destinations les plus riches hors Québec, atteignables à des distances raisonnables.

Image Camping Caravaning La traverse Saint-Siméon - Rivière-du-Loup est une option à envisager.

La Nouvelle-Écosse est la plus populeuse des provinces atlantiques malgré sa taille. L’Île-du-Prince-Édouard a l’air minuscule à côté de sa voisine du sud, mais le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve ont une superficie plus importante. Il n’y a pas un endroit dans cette province qui se trouve à plus de 67 kilomètres de la mer. Traverser l’ile n’est donc jamais une grosse affaire. Sa population frise le million et environ 412 000 personnes habitent le territoire urbain d’Halifax, la plus importante ville des Maritimes. Elle a toujours été favorisée, militairement et commercialement, par la position stratégique de son port de mer qui en a aussi fait un important lieu d’entrée de l’immigration européenne à partir du XIXe siècle. Elle continue d’ailleurs d’être une plaque tournante du transport de conteneurs vers le Canada et les États-Unis.

Dans mon prochain billet, nous prendrons le départ de Chicoutimi nous nous attarderons dans la réserve faunique des Laurentides puis traversons plus tard le Nouveau-Brunswick jusqu’à Saint-John pour embarquer sur le traversier vers Digby malgré l’ouragan qui s’annonce.

Pour mieux préparer votre voyage, je vous recommande le guide de voyage Explorez Halifax et la Nouvelle-Écosse, aux éditions Ulysse, version papier ou numérique.

Commentaires

Michel

Bonjour Yves. Qu'est-ce que tu me suggérerais comme livre pour un voyage dans les maritimes, Nouveau-Brunswick et île du Prince-Édouard. Je vais aller également aux îles de la Madelaine. J'ai pris en note ta suggestion "Explorez Halifax et la Nouvelle-Écosse".Merci !

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