Zion : beau et bondé
On avait beau savoir que Zion était un des parcs les plus visités, l’arrivée dans ce splendide canyon a été un choc tant les visiteurs étaient nombreux. Pourtant, on aurait dû se méfier après avoir essayé en vain de réserver un site dans un des campings du parc. Il y a quelques semaines déjà, il ne restait plus une seule place. Il aurait fallu entreprendre les démarches il y a quatre mois, ce qui n’est pas vraiment notre genre. À quoi bon faire du caravaning s’il faut planifier des mois à l’avance? Aussi avions-nous dû nous rabattre sur un «resort» privé.
Le choc, il est vrai, s’est vite dissipé. Dès que nous avons trouvé un endroit où garer La grande bleue, nous sommes retombés sur nos pieds. Dix minutes plus tard, nous étions dans le Watchman, un des beaux sentiers du parc, où nous avons vite oublié la cohue.
Pour le reste de notre séjour, nous avons laissé notre autocaravane au Zion Canyon Campground, situé à moins d’un kilomètre du parc. Nous pouvons nous rendre au canyon grâce à la navette, qui passe aux sept, huit minutes, ou mieux encore, faire ce petit trajet à pied. Et à l’entrée du parc, d’autres bus nous amènent gratos à tous les points importants du canyon. Ici encore, la fréquence est élevée. Le service mis sur pied à Zion est un modèle du genre. Malgré tout, on doit souvent rester debout dans les bus. Mais peut-être est-ce à cause du congé pascal?
Sans ces navettes, le chemin du parc serait un capharnaüm. Au centre d’information, on nous montre d’ailleurs une photo de la cohue qui existait à Zion avant l’instauration de ce service.
Ces jours-ci, l’encombrement s’est plutôt déplacé dans les sentiers pédestres. Hier, par exemple, nous avons eu la mauvaise idée d’emprunter la Emerald Trail, une randonnée facile. Si «fafa» en fait que les mamans et les papas y avaient amené toute leur marmaille. Les plus jeunes étaient sur le dos des paternels ou dans des poussettes. Les plus vieux suivaient, voire devançaient leurs parents.
N’allez pas croire que je me plains des petites familles. Il en faut pour payer nos pensions. Je dois dire aussi que les petites familles que nous avons croisées étaient dans l’ensemble bien belles à voir.
Mais, vous me connaissez, j’aime les touristes à dose homéopathique. Quand ils sont trop nombreux, fussent-ils jeunes, j’ai les nerfs à vif. J’ai même failli péter un plomb quand un visiteur m’a poussé pour prendre la dernière place disponible dans le bus. Se serait-il excusé que je me serais volontiers fait tout petit. Mais son sans-gêne m’a plutôt exaspéré.
Néanmoins, j’aime Zion. Au camping, on est un peu les uns sur les autres, comme dans la majorité des campings privés. Mais le paysage environnant est magnifique. De plus, les voisins sont dans l’ensemble plutôt sympas. Bref, on ne se plaint pas. Même qu’on est plutôt contents de notre choix.
Pour ce qui est du canyon proprement dit, nous l’avons trouvé, Lise et moi, très beau. Zion n’est pas impressionnant comme le Grand Canyon. On le dit aussi moins joli que Bryce, que nous découvrirons la semaine prochaine. Mais il a deux grandes qualités. Primo, on le parcourt d’en bas plutôt que d’en haut, ce qui lui confère un charme certain. Secundo, on peut y marcher grâce à de nombreux sentiers.
Il y a au moins une douzaine de randonnées possibles à Zion. Il y a en a des faciles, des intermédiaires et des difficiles, voire des dangereuses. Sur le Angels Landing, notamment, certains téméraires ont laissé leur peau. Dans la dernière portion du trajet, les randonneurs vont à la rencontre des anges par un sentier étroit qui longe un précipice. Autant vous dire que ce n’est pas pour moi. J’ai fait néanmoins une partie du trajet, mais je me suis arrêté avant que le vertige ne m’entraîne dans les vides abyssaux.
Quant à Springdale, porte d’entrée de Zion, c’est une jolie petite ville, toute de bois et de pierre. On y trouve de belles boutiques et de charmants cafés. Au Café Soleil (le nom est français), on peut même déguster un expresso digne de l’Italie. Combiné à un brownie triplement chocolaté, c’est un délice. Aux États-Unis, une telle expérience est rarissime.
Il y a quelque mois, je vous avais parlé de l’antenne VJB-NS2, qui multiplie le signal Wi-Fi par trois. J’en avais acheté une avant le grand départ, mais je me demandais s’il s’agissait d’un bon choix. On verra à l’usage, avais-je écrit.
Eh bien, après six mois, je suis de plus en plus content de cette antenne. Son utilisation ne coûte rien, à condition bien entendu, d’avoir accès à un Wi-Fi gratuit. C’est le cas dans beaucoup de campings privés.
L’antenne VJB-NS2 permet aussi d’accéder à l’internet en se servant des points d’accès de certains hôtels ou restaurants. Il y a quelques semaines, par exemple, je me suis installé dans un stationnement et capté le signal d’un MacDo, sans avoir à aller y boire leur mauvais café. Autre exemple : dans un camping sans Wi-Fi, à Flagstaff, je me suis branché sur un Quality Inn, situé pourtant de l’autre côté de l’autoroute 40. Dans les deux cas, la réception était excellente et gratuite.
Je me sers de l’antenne d’autant plus souvent que le point d’accès Straight Talk, acheté chez Walmart en Floride l’automne dernier, s’est révélé très décevant dans les autres États. J’étais même tellement déçu de mon bidule que j’ai tenté cette semaine de le retourner dans un Walmart.
Il y a deux mois, j’avais déjà rapporté un point Straight Talk qui fonctionnait mal. On m’en avait donné un autre sans problème. Cette fois, on m’a dit que la politique de retour de 90 jours ne s’appliquait pas aux produits électroniques. J’ai eu beau insister, faire venir la gérante, rien n’y fit. Walmart est resté intraitable. Je suis donc coincé avec un point d’accès qui fonctionne aussi mal que rarement. Ça m’a mis de mauvais poil, mais au moins, j’ai essayé.
Si nous n’allions que dans les campings privés, je me contenterais de l’antenne. Mais nous aimons bien les campings d’État, où le Wi-Fi est rarement disponible. À notre retour aux États-Unis l’automne prochain, je chercherai donc une autre solution.
Plusieurs personnes m’ont dit que la meilleure couverture aux États-Unis était celle de Verizon. J’aimerais que les lecteurs qui ont expérimenté un point d’accès en sol américain me fassent part d’ici là de leur expérience.
Lise se joint à moi pour vous souhaiter de joyeuses Pâques! À samedi prochain.
Bonjour les amis. Nous sommes heureux de constater que la forme se maintient et que le moral est au beau fixe. Profitez bien du soleil, parce qu’ici… Et on voit aussi qu’il faudra être prévoyant si on veut aller camper dans ces parcs. Et ça viendra peut-être plus vite que prévu. Joyeuses Pâques. Daniel et Lise
Bonjour a vous deux,c’est avec beaucoup d’intérêt que nous lisons vos articles chaque semaine. Je suis bien d’accord avec vous, moi aussi le Park Zion a été un de mes préféré. Je crois que la proximité des montagnes fait la différence contrairement aux autres Park que c’est l’immensité des paysages qui ressort en premier.
Nous, nous sommes allés en mars et l’achalandage ne causait pas de problème,même que les autobus n’étaient pas en service. Les sentiers sont agréables a faire, il y en a un en particulier que nous voulions faire mais par manque de chaussures adaptées nous l’avons pas fait. C’est celui a l’extrémité nord du Park. Il suit la rivière et jusqu’a ce que la falaise dans la montagne soit devenue si étroite que l’on ne peu plus y passer. La difficulté de ce sentier est que nous devons traverser a plusieurs reprise la rivière donc il est préférable d’avoir de bonne bottes de pluie.
Maintenant mon évaluation de Verizon . Nous en sommes utilisateur depuis plus de deux ans. Le but quand nous sommes abonnés était de pouvoir avoir accès au web pour voir nos courriel car a cette époque nos étions propriétaires d’un Gite et d’un camping ,et nous devions répondre au demandes de réservations que nous recevions pendant l’hiver. Donc contrairement a un tel cellulaire avec accès au web nous avons les communications par Skype et le courriel c’est ce que nous avions besoin.
Et je dois dire que nous sommes satisfaits. Tout comme vous nos endroits préférés sont souvent les state Park ou il n’y a pas de service web dans la majorité des endroits. Ce que nous avons acheté c’est un module Mobile Hotspot 4G LTE 4510L.Ce module se connecte automatiquement par liaison cellulaire et donne la possibilité a 5 connexion Wi-Fi simultanément, sécurisé par un mot de passe.
Et ce bidule fonctionne très bien.
Maintenant le prix le module se vend 150$ avec une remise de 50$ Avec un contrat de service deux ans a 50$ par mois pour une capacité de 5G par mois suffisant pour les courriels et un peu de navigation si on exagère pas trop sur les vidéos.
La couverture est très bonne pour les régions de la Floride et toute la côte est des états unis. Je ne sais pas pour l’ouest et le Texas cela reste a vérifier,sur le site de Verizon il y a le plan de couverture.Nous sommes présentement en Floride et nous nous dirigeons vers New Orleans nous allons pouvoir vérifier si la couverture est aussi bonne en Louisianne.
Aussi pendant les deux ans de contrat nous pouvons suspendre le service pendant 2 périodes de 3 mois consécutives ou non par année ,mais a ce moment cela rallonge le contrat du temps suspendu.
Toujours disponible pour d’autres renseignements. Passez une bonne semaine et nous avons hâte de vous lire la semaine prochaine.
Jean Guy & Pierrette.
Merci beaucoup pour les informations sur Verizon.
Pour ce qui est d’avoir Internet en voyage, vous lirez le blogue de votre confrère Paul Laquerre. Il ne jure que par AT&T et contrairement à Jean-Guy Rioux du précédent commentaire, il arrête le contrat à sa guise. Il a acheté le bidule hotspot mobile 4G (je crois), il y a quelques années, et quand il franchit la frontière, il active son compte et l’arrête quand il en ressort, six mois plus tard. Il ne faut pas oublier sinon, la compagnie continue à prendre le montant sur votre carte de crédit.