Tout comme le VR, la pénichette est à la fois un moyen de déplacement et de découverte, une plate-forme d’observation des gens et de la nature, de même qu’un agréable chez-soi. Pendant longtemps, les canaux fluviaux d’Europe permettaient les échanges commerciaux et humains entre les différents pays du Vieux Continent. Depuis le développement d’un réseau routier efficace, ils permettent maintenant aux villégiateurs de découvrir différemment le paysage européen.
Servez-vous une boisson chaude, mettez vos appareils électroniques en mode arrêt, calez-vous bien dans votre canapé et laissez-vous bercer par ces deux récits de voyage en pénichette. Vitesse maximale ; 8 km/h.
Les deux voyages ont été effectués sur des pénichettes de la compagnie Locaboat Holidays. Le modèle choisi par les deux groupes est le Flying Bridge. Ce modèle offre les avantages suivants : moteur diésel de 50 Ch, d’électricité produite par un ou deux alternateurs couplés au moteur, une prise 12 V, une prise 230 V pour le branchement au quai, un chauffe-eau et un système de chauffage alimenté au diésel, un combiné radio-lecteur CD, un frigo, une table de cuisson, un évier, de la vaisselle, de l’équipement de cuisine, une passerelle pour l’accostage ainsi que des draps, des serviettes de bain et des linges à vaisselle.
Un des avantages indéniables de la pénichette Flying Bridge est le double pilotage (intérieur et extérieur). De plus le pont arrière est muni d’une table et de chaises. Ces deux atouts permettent de profiter au maximum de l’extérieur.
L’Irlande, un conte de fées verdoyant
Quoi de plus naturel pour découvrir les deux Irlandes que d’y naviguer à bord d’une pénichette que l’on pilote soi-même ? Au gré des méandes des canaux des chenaux, intercalés entre des chapelets d’iles saupoudrées çà et là sur les lacs et rivières, c’est un conte de fées qui vous attend. Bienvenue au pays des farfadets et des trèfles.
En ce 11 mai, nous nous embarquons à l’aéroport Montréal-Trudeau pour Dublin, la métropole irlandaise. Quelque cinq heures de vol plus tard, nous atterrissons en République d’Irlande. Nous y découvrons rapidement un peuple accueillant à l’hospitalité chaleureuse. Cette république a acquis son indépendance au prix d’une lutte acharnée au tout début du 20e siècle. Elle inclut 26 des 32 comtés que compte l’ile. Les six autres forment l’Irlande du Nord, qui est rattachée à la Couronne britannique et fait toujours partie du Royaume-Uni.
Dublin est une ville aux dimensions humaines, facile à visiter grâce à un service d’autobus à deux étages. Le circuit Hop on – Hop off comprend 23 stations bien réparties dans la ville. Les touristes peuvent monter ou descendre de l’autobus à leur guise tout au long du parcours. Plusieurs stations valent vraiment un arrêt, comme la célèbre brasserie Guinness dont la réputation n’est plus à faire. Notre plan de voyage prévoyait une période initiale de deux jours à Dublin ainsi qu’une journée supplémentaire au retour, après une aventure de 11 jours en pénichette.
En route vers la pénichette
Le troisième jour de notre voyage, nous filons vers l’aéroport de Dublin, dans le but d’y prendre la navette qui nous transportera à travers la campagne irlandaise vers l’unique base de pénichettes de la compagnie française Locaboat, située dans le village de Ballinamore. Le long canal Shannon-Erne Waterway relie les deux principaux fleuves d’Irlande, le Shannon à l’ouest et l’Erne à l’est. La réouverture en 1994 de ce canal magnifiquement restauré, long de 64 kilomètres, a permis de rouvrir et d’offrir aux plaisanciers un réseau de voies navigables de près de 250 kilomètres. Des quais ouverts au public, souvent pourvu d’installations sanitaires, d’une station de vidange et d’eau potable, sont aménagés à proximité d’endroits stratégiques et de points d’intérêt.
Le troisième jour de notre voyage, nous filons vers l’aéroport de Dublin, dans le but d’y prendre la navette qui nous transportera à travers la campagne irlandaise vers l’unique base de pénichettes de la compagnie française Locaboat, située dans le village de Ballinamore. Le long canal Shannon-Erne Waterway relie les deux principaux fleuves d’Irlande, le Shannon à l’ouest et l’Erne à l’est. La réouverture en 1994 de ce canal magnifiquement restauré, long de 64 kilomètres, a permis de rouvrir et d’offrir aux plaisanciers un réseau de voies navigables de près de 250 kilomètres. Des quais ouverts au public, souvent pourvu d’installations sanitaires, d’une station de vidange et d’eau potable, sont aménagés à proximité d’endroits stratégiques et de points d’intérêt.
Coup d’œil sur le VR
Une fois les formalités complétées, un technicien est venu nous expliquer le fonctionnement des divers appareils de ce véritable VR flottant qu’est la pénichette. L’équipement possède une certaine ressemblance avec celui que l’on trouve dans un VR routier, mais avec des spécificités relativement importantes.
Après nous avoir expliqué le fonctionnement des divers organes de la pénichette, le technicien nous a offert de faire une petite balade d’initiation à la navigation sur le canal jusqu’à une écluse située tout près. Nous avons donc vécu nos premières minutes de navigation sur le canal et avons accosté au quai attenant à l’écluse. Aucun personnel n’est responsable des écluses, en Irlande. Celles-ci fonctionnent à l’aide d’une carte à puce dont nous avions préalablement fait l’achat à la base. Nous avons constaté que le panneau de contrôle de l’écluse est d’une grande simplicité. Après ce cours d’initiation, nous avons repris le chemin de la base où nous avons passé la première nuit, car il se faisait déjà tard.
Que l’aventure commence !
Le lendemain, après avoir fait le plein de victuailles, nous avons appareillé. La pénichette est munie d’un moteur diésel 4 cylindres de 1,5 litre. La vitesse maximale du bateau est d’environ 12 km/h et il est défendu d’excéder 5 km/heure dans les canaux afin de limiter l’érosion des rives dans la mesure du possible. Le mécanisme de direction requiert une certaine adaptation afin d’éviter de « surcorriger » et de faire du slalom.
La base de Locaboat étant située environ à michemin sur le canal, nous avions le choix de partir en direction nord-est vers l’Erne et l’Irlande du Nord ou en direction ouest vers le Shannon. Nous avons finalement suivi les conseils du responsable de Locaboat en Irlande, un sympathique Français nommé Philippe, et avons opté pour l’Erne. Le parcours choisi ne comporte que 5 écluses dans chaque direction alors que certains parcours, en France notamment, en comportent plus de 30. Nous suggérons d’ailleurs fortement aux vacanciers de tenir compte de cet aspect lors du choix de leur itinéraire.
À notre grande surprise, les gens peuvent maintenant circuler librement entre les deux pays, sans formalité de douanes. En fait, le passage d’un pays à l’autre n’est même plus indiqué. Une section de près de 24 kilomètres du canal constitue même la frontière.
Seul le fait que le réseau de votre téléphone cellulaire indique « .UK » au lieu de « .IE » vous informe que vous êtes passé au nord. De plus, si l’euro a cours au sud alors que la livre sterling a cours au nord, les billets des deux devises sont acceptés de part et d’autre de la frontière.
Cette première journée de navigation nous a menés à la ville de Ballyconnell. Nous avons profité de nos vélos pour aller visiter nos premières ruines de château. L’autonomie que nous a conférée notre pénichette nous a incités à y cuisiner notre premier repas complet. Le frigo requiert cependant certains ajustements afin de conserver adéquatement la nourriture. Un appel à un technicien de Locaboat et le tout a été réglé en l’espace de quelques minutes. Ce soutien technique est toujours disponible. Si requis, le technicien se déplace même en voiture pour venir vous dépanner.
Le lendemain, nous sommes sortis du canal pour accéder aux lacs et rivières du bassin de l’Erne. Le deuxième soir, nous étions déjà en Irlande du Nord. Les connexions électriques sur les quais sont plutôt rares dans ce pays et nous avons voyagé en mode autonome durant la presque totalité de notre périple. Ceci nous a obligés à « gérer » notre consommation électrique et à veiller à ce que notre moteur diésel fonctionne au moins quatre heures par jour afin d’assurer une recharge adéquate de nos deux blocs de batteries. Pour les caravaniers que nous sommes, ceci n’avait rien de nouveau et s’avérait relativement facile.
Les journées de navigation se sont succédé au rythme de la nature. Nous avons ralenti notre rythme de vie afin de nous adapter à notre environnement. Nous sommes entrés au royaume des lacs, dans le comté de Fermanagh, paradis des oiseaux, des fleurs sauvages et des pêcheurs. Nous avons découvert, au fil des eaux plusieurs centres d’intérêt tels que l’auberge de Knockninny, un petit joyau de gastronomie française et d’hôtellerie champêtre, dont les propriétaires nous ont entretenus de façon passionnée. Nous avons parcouru le Upper Lough Erne jusqu’à la ville d’Enniskillen, qui est la porte d’entrée du plus imposant des lacs de la région, le Lower Lough Erne. Durant les jours qui ont suivi, nous avons parcouru les diverses rives de cette petite mer intérieure. Nous avons visité quelques villages coquets. Çà et là, nous avons rencontré des ruines de monastères et de châteaux d’une autre époque. Certains châteaux de construction plus « récente » sont encore habités.
À la septième journée, nous avons entamé lentement le chemin du retour. Nous en avons profité pour visiter les attractions le long du parcours, telles que cette église anglicane encore utilisée et son cimetière ancestral. Une affiche à l’entrée de l’église invite même les voyageurs de passage à s’y arrêter pour le service du dimanche. La vraie hospitalité irlandaise quoi !
Retour de la pénichette
Au cours des deux derniers jours de notre périple, nous avons parcouru le canal en sens inverse vers Ballinamore, ce qui nous a permis de découvrir les paysages sous un angle différent. Nous en avons profité pour tenter, sans succès, notre chance à la pêche. Leretour de la pénichette s’est fait sans anicroche. Comme nous passions notre dernière nuit à bord à Ballinamore, nous en avons profité pour visiter la ville à vélo avant de nous rendre dans un pub local pour notre dernier souper dans la région. Notrerandonnée nous a menés à proximité d’un champ de tir près duquel une affiche bien particulière a attiré notre attention : No Tourist Shooting. S’agit-il d’humour irlandais ?
Le lendemain matin, nous avons repris l’autobus vers Dublin où nous avons passé la journée. Une dernière soirée de magasinage puis, le matin suivant, nous avons repris l’avion pour revenir à Montréal.
Caractéristiques de la pénichette Flying Bridge 1020FB
• Deux chambres à coucher (salle de bain complète, rangement, penderie)
• Coin repas
• Salon avec table amovible et sofa
• Peut accueillir jusqu’à 5 personnes, mais confortable à 4
• Longueur : 10,20 m
• Largeur : 3.55 m
• Tirant d’eau : 0,85m
• Réservoir d’eau : 440 L
• Réservoir de carburant : 350 L
• Consommation : 3,8 L/h
• Hauteur avant et arrière : 1,92 m
• Hauteur au centre : 1,97 m
Texte et photos : François Martel
Au cœur de la France campagnarde
Voici le récit d’un voyage de sept jours effectué à bord d’une pénichette sur les canaux et rivières de la Bourgogne-du-Sud et de la Franche-Comté, en France. Le groupe, composé de six personnes, n’avait jamais voyagé ensemble et certains ne se connaissaient même pas. Personne n’avait jamais non plus piloté une embarcation avant ce voyage. Il faut croire que le seul intérêt commun de ces joyeux matelots était leur gout pour l’aventure.
Le point de rencontre de cette aventure était la gare de Lyon, à Paris : TGV no 64, sièges 59 à 61, départ à 14 h 28, direction Dijon puis Tournus. Le trajet de trois heures permettra à quelques-uns de faire connaissance et à d’autres de récupérer un peu du décalage horaire. À Tournus, un taxi (7 passagers) nous récupère et nous amène à notre point de départ en pénichette, à Loisy (à 10 km). Il est déjà tard, mais le sympathique chauffeur de taxi accepte de s’arrêter dans un supermarché afin que nous puissions faire quelques provisions.
La prise de possession
Première étape : procéder aux formalités d’usages de l’arrivée : signature du contrat de location, achat des assurances et autres. Comme nous n’avions pas envie de terminer notre semaine de vacances par une corvée de ménage, nous avons décidé de souscrire à l’option all inclusive, comme disent les Français. Puis, nous nous installons finalement sur notre navire de 15 mètres. Il est déjà 20 h 30 et nous sommes heureux d’être arrivés et surtout d’avoir pu remettre au lendemain matin les explications sur la navigation.
En effet, c’est à ce moment précis que l’ensemble du groupe prend conscience que 15 mètres, c’est finalement 45 pieds et que le comportement d’une pénichette sur l’eau n’a rien à voir avec la conduite d’un VR sur la route. C’est encore Philippe qui conduit et l’inquiétude peut se lire sur le visage de tous. Du quai, nous quittons pour une écluse où nous apprendrons son fonctionnement. En France, il y a trois types d’écluses, les manuelles, celles avec des éclusiers et les semi-automatiques (sans éclusier, mais automatisées). Vous aurez compris que les écluses qui demandent le plus d’adresse sont les écluses manuelles et que celle que nous aurons à manipuler pour notre formation en est une. C’est un équipage à la mine basse qui remonte sur la pénichette, certain que leurs vacances en pénichette viennent subitement de se transformer en travaux forcés… et nous n’avons pas encore appris à accoster !
Première journée
Nous voilà partis sur la Seille, un affluent de la Saône que nous allons rejoindre à Tournus. J’ai été désignée comme capitaine du bateau et je prends le gouvernail avec enthousiasme, mais tout de même avec un peu de nervosité. Rapidement, je me sens à l’aise sur la rivière. Notre première écluse (manuelle) arrive et la tension monte d’un cran. Réussirons-nous à la manoeuvrer ? Eh bien, oui ! Mais avec l’aide de deux sympathiques chasseurs qui passaient par là. Après cette écluse, deux membres du groupe ont quitté la pénichette pour une randonnée à vélo jusqu’à notre prochain point de rencontre. Deux autres écluses et trois heures de navigation plus tard, nous arrivons à Tournus où nous effectuons notre premier accostage. Au poste de pilotage, je me sens comme dans le stationnement d’un centre commercial à la recherche d’un emplacement, le 23 décembre.
Finalement, on se lance et 30 minutes plus tard, avec l’aide de plaisanciers qui se trouvent à la marina, notre pénichette, La Truchère, est bien accostée. Les uns sortent brancher l’électricité, tandis que d’autres s’occupent de faire le plein d’eau. Nous pouvons maintenant nous balader à Tournus, une charmante petite ville dans laquelle on trouve une abbaye datant du Xe siècle.
Et le reste du voyage
Chaque jour, nous gagnions en expérience de navigation et l’escapade en pénichette devenait de plus en plus agréable. Les différentes tâches associées à la vie sur l’embarcation se sont associées d’elles-mêmes aux différents membres du groupe. Louise au gouvernail, Josée, Monique, Mario et Roger à l’amarrage dans les écluses et les marinas et Léon à la sieste sur le pont.
Chacun à leur tour, les membres de notre équipe s’installent à côté de moi pour m’assister dans le pilotage, le livre de navigation sur les genoux. Roger et Josée seront les seuls à tenter (et avec succès) de tenir la barre. Côté vie à bord, l’ambiance est à la rigolade et à l’amitié. Sous cet aspect également, les rôles de chacun s’attribuent d’eux-mêmes.
Le matin, Roger et Léon partent enquête de croissants et chocolatines pour le petit-déjeuner, Monique fait la vaisselle, Josée prépare presque tous les repas et Mario se spécialise dans l’approvisionnement en vin et les sorties à vélo. Pour un groupe de personnes qui ne se connaissaient pas et qui n’avaient jamais navigué, on se débrouille bien et on se le dit. Chacun étant occupé de son côté, on a toujours du plaisir à se retrouver à table le soir venu.
Côté météo, on a eu une semaine tout simplement paradisiaque. Sept jours en fin septembre sous le soleil avec une moyenne de 24o C, on ne pouvait pas demander mieux. C’est sous ce magnifique climat que défilaient, tous les jours, les paysages campagnards de ces régions de France peu connues. Aux verts pâturages remplis de vaches charolaises succédaient de magnifiques villages et de charmantes petites villes. Notre préféré a été, bien sûr, Tournus. Mais, pour ma part, j’ai apprécié aussi les villages de Verdon-sur-le-Doubs et de Ray-sur-Saône et la petite ville de Gray. Et que dire des deux tunnels que nous avons franchis ! Ils resteront gravés dans notre mémoire.
À deux reprises, nous accosterons sur le bord de la rivière plutôt qu’à la marina. La première fois, pour s’arrêter déjeuner dans le village de Saint-Jean-de-Losne et la deuxième fois – l’un de mes souvenirs préférés – pour notre dernier repas et dernière nuit ensemble quelque part entre Ray-sur-Saône et Scey-sur-Soâne.
Les impressions
Pis ? Avez-vous aimé ça ? Pour plusieurs du groupe, ce voyage en pénichette fut une découverte. Celle de s’être fait imposé, par notre mode de transport lent, un rythme de vie différent. Habitués aux voyages remplis de visites et de routes, ils se sont laissé prendre au plaisir de ralentir. Tous se sont entendus pour dire qu’ils ont aimé le côté amical de ce voyage et les repas pris ensemble. La qualité de la pénichette et l’excellent service à la clientèle de la compagnie de location sont souvent revenus dans nos conversations. Par contre, certains ont souligné le fait que l’on se sent un peu captif à bord d’une pénichette. En effet, il faut prendre les villes et villages qui se trouvent sur notre route (ou rivière) tels qu’ils sont, car il est assez difficile de se déplacer pour aller plus loin une fois qu’on a mis pied à terre. Bien entendu, nous avions les bicyclettes à bord, mais il faut savoir également qu’il ne s’agit pas de vélos de route. Moi qui suis peu « routinière », j’ai apprécié aller de découvertes en découvertes et d’avoir sans cesse à m’ajuster, de partir à l’assaut des villes et des villages pour trouver ce que nous allions manger et de devoir improviser.
Caractéristiques de la pénichette Flying Bridge 1500FB
• 4 chambres à coucher (salle de bain complète, rangement, penderie)
• Coin repas et séjour au centre
• Peut accueillir jusqu’à 12 personnes, mais confortable à 8
• Longueur : 15 m
• Largeur : 3,85 m
• Tirant d’eau : 0,85 m
• Réservoir d’eau : 820 L
• Réservoir de carburant : 450 L
• Consommation : 5,1 L/h
• Hauteur avant : 1,90 m
• Hauteur arrière : 1,98 m
• Hauteur au centre : 1,98 m
Par Louise Gagnon
Magazine Camping Caravaning, vol. 17/no 8, décembre 2011-janvier 2012.
À lire aussi
● L’Abitibi
● Longer le Saint-Laurent en VR : onze propositions de balades !
● Les pénichettes