Villages-relais
À la suite de mon billet intitulé « 2013, de bon augure », Pierre, un lecteur assidu, raconta une expérience vécue l’automne dernier à Danville. Son commentaire piqua ma curiosité puisque, jusqu’à tout récemment, ce village des Cantons-de-l’Est me servait de lieu de résidence, du moins sur papier. Ma fille aînée y habitant, j’utilisais son adresse pour me conformer aux exigences des différentes administrations gouvernementales d’avoir une adresse civique officielle, une pirouette rendue nécessaire puisque le statut de nomade n’a pas de place dans la bureaucratie.
Il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité. Après un courriel échangé avec Pierre, je contactai directement la Fédération des villages-relais et pris rendez-vous avec eux pour en savoir plus sur cette organisation. Une rencontre qui en valut la peine, croyez-moi.
À l’origine, l’idée de villages-relais fut mise de l’avant par le ministère des Transports du Québec. Pour se qualifier, les villages devaient satisfaire à deux conditions majeures, dont la première, être de moins de 10 000 habitants. Pour s’afficher comme villages-relais, chacun devait aussi démontrer sa capacité à offrir des services complets aux usagers de la route : essence, atelier de mécanique, remorquage, hébergement, stationnement, restauration… bref, tout ce dont peut avoir besoin un automobiliste ou un camionneur.
En 2009, la Fédération des villages-relais fut créée se fixant pour mandat de servir d’interlocuteur pour les villages-relais auprès du ministère. Depuis, le nombre de ses villages membres, disséminés un peu partout en province, ne cesse de croître. Ils sont actuellement plus d’une quarantaine regroupés dans leur fédération.
Pour nous, caravaniers, un tel concept présente plusieurs avantages. D’une part, il nous assure de trouver dans les villages-relais l’ensemble des services dont nous pouvons avoir besoin, notamment un emplacement où stationner en toute sécurité le véhicule récréatif.
Parce que ces villages sont généralement situés à l’écart des grandes autoroutes, ils deviennent aussi un gage de belles aventures en des lieux qui autrement nous demeureraient étrangers. Les villages-relais offrent l’occasion de redécouvrir le patrimoine géographique québécois qui a tissé notre culture.
Rouler sur une autoroute présente des avantages. Profitant d’une circulation plus fluide et sans encombre, nous arrivons à destination plus rapidement. Cependant, cette facilité a un prix. L’autoroute contourne les villes et les villages, nous privant ainsi de véritables bijoux, souvent cachés à quelques kilomètres de la voie rapide.
Prenons pour exemple un Montréalais ayant pour projet de vacances le tour de la Gaspésie. Il y a fort à parier qu’il optera pour l’autoroute Jean-Lesage pour se rendre et dépasser Rimouski. Durant cette portion du trajet, il fera probablement une halte d’un soir, le plus près possible de l’autoroute pour, le lendemain, reprendre au plus vite la route.
Durant les premiers 400 kilomètres, il ne verra qu’un ruban d’asphalte. Ce n’est qu’au bout de l’autoroute qu’il commencera à découvrir que le Québec, c’est aussi un chapelet de villages parsemés sur le pourtour de la péninsule gaspésienne. À ce moment seulement, ayant ralenti sa vitesse, il commencera à prendre un rythme de vacancier. Multipliant les arrêts il pourra s’émerveiller de la beauté des lieux. Ses vacances terminées, de retour à la maison, les années passant, contrairement aux villages rencontrés, il est certain que l’autoroute n’occupera pas une place importante dans ses souvenirs.
La semaine prochaine : le modèle européen ou la cohabitation pacifique.
Y’en a un, près de chez-nous. Les services présents au village relais sont affichées sur un gros panneau à l’aide de pictogramme. Nous, voyageur, on a une réponse vite à nos besoins. Plaisant, quand on est en transit. Et c’est dans de petits village, qu’on a intérêt à découvrir.
Y’a de beaux endroits à découvrir au Québec!
J’ai joint le lien pour les « Villages-Relais du Québec. Le site est interactif. Cliquez sur le point bleu et une page s’ouvre sur ce village. Très convivial.
La façon idéale de voyager, pour ceux qui ont plus de temps, comme les retraités!
http://www.villages-relais.qc.ca/
C’est vraiment génial ces villages-relais du Québec. Ça va nous faire visiter et apprécier de nouvelles régions. Si ça été mis sur pied en 2009, moi je n’y ai fais attention seulement depuis l’an passé. Mais comme vous dites, ça gagne en popularité et il y en a de plus en plus alors la bonne nouvelle va se répandre!
Les villages-relais, c’est une chose, les plus beaux villages du Québec (http://www.beauxvillages.qc.ca/index.htm), c’est préférable si on cherche les municipalités à visiter.
L’un n’empêche pas l’autre et parfois, certains, sont dans les deux regroupements, mais les villages-relais, quant à moi, c’est pour les services.