Vélo 1 à 2…9, obstacle devant
Les amateurs de motoneige et de moto sont déjà familiers avec le produit que je vous présente aujourd’hui, un casque doté d’un microphone et de deux haut-parleurs ayant recours à la géniale technologie Bluetooth pour permettre une communication à plusieurs. Rien de nouveau, me direz-vous
Pourtant si, puisque je parle ici de casques de vélos, fabriqués par Sena, un leader dans le domaine des casques permettant de communiquer sans fil. Cette compagnie qui naquit en Islande en 1998, possède aujourd’hui des bureaux dans de multiples pays. Voilà pour les notions historiques.
Je sais, certains penseront que ce genre de casque est beaucoup plus utile aux motocyclistes et motoneigistes qu’aux amateurs de la pédale. Il est vrai que les deux premiers véhicules roulent plus vite et font généralement plus de bruit que de simples vélos. Cependant, il faut circuler à plusieurs en ville ou même sur des pistes cyclables longeant de grandes artères pour comprendre que le bruit ne vient pas du vélo que l’on enfourche, mais surtout de la circulation qui nous entoure.
De plus, lorsque l’on roule à plusieurs, il devient difficile pour le dernier cycliste de la parade d’informer tous ses partenaires qu’il doit s’arrêter pour une raison quelconque. Plus la distance entre les vélos s’allonge, plus il faut crier fort, sans compter le temps mis à relayer le message jusqu’au meneur.
Dans ces conditions et même si l’on n’est que deux, un feu de circulation qui tourne au rouge rapidement, une voiture qui bloque la route, un obstacle imprévu peuvent faire en sorte que le partenaires soit déjà loin. Conséquemment, un casque permettant de communiquer devient alors un atout précieux pour garder le contact. L’avantage est encore plus marqué quand vient le temps de faire passer une consigne. Toutes ces raisons expliquent pourquoi j’ai cliqué sur cet accessoire.
Mon choix s’est rapidement fixé sur le Sena M1 EVO Smart, non pas parce qu’il est le plus sophistiqué, mais parce que les fonctions dont il prend charge me convenaient parfaitement. Il m’informe sur le champ des courriels et textos entrant ; je peux faire ou répondre à un appel téléphonique en mode mains libres sans cesser de pédaler, écouter les consignes de mon GPS, la radio ou ma musique préférée stockée sur mon téléphone.

Certes, il existe un plus récent modèle intégrant Alexa, cette voix qui répond à nos questions grâce aux progrès de l’intelligence artificielle, mais je n’ai que faire qu’elle allume les lampes de mon domicile, démarre le chauffage ou la climatisation, ou encore qu’elle rassure mon angoisse d’avoir oublié de barrer une des portes de la maison. J’habite un VR de classe B, que diable !
Avant de le mettre à l’essai, je redoutais un peu la qualité du son, d’abord celui capté par le microphone dissimulé sous la visière, mais aussi celui émis par les deux minuscules haut-parleurs placés dans l’épaisseur du casque à la hauteur des oreilles. Grâce au niveau de sophistication de la technologie utilisée, mes craintes se sont rapidement évanouies. Il me faut avouer que Sena n’a pas lésiné en ce qui concerne la qualité des composantes utilisées, même qu’un algorithme maison permet d’atténuer les bruits ambiants pour permettre de mieux se concentrer sur l’essentiel : les différents messages et consignes reçus.
Le Sena M1 EVO Smart jouit d’une portée pouvant atteindre 900 mètres. Évidemment, différents facteurs (relief, obstacles…) peuvent affecter cette distance. Il permet également jusqu’à neuf personnes de communiquer, un élément pratique pour le cycliste de tête désirant rapidement informer tous ses partenaires de randonnée qu’un obstacle, une souche, un nid de poule ou d’autruche se trouve sur leur route. Par contre, lorsque deux personnes souhaitent échanger en privé, ils n’ont qu’à opter pour un canal de communication différent puisque l’appareil en offre 9.




Je termine en précisant que le Sena M1 EVO Smart ne pèse que 405 grammes et répond aux normes de sécurité habituelles en matière de casque de vélos. La recharge de la pile intégrée se fait via une prise USB-C située à l’arrière (20 minutes ajoutent deux heures d’utilisation) alors qu’une recharge complète (3 h) accorde 12 à 18 h d’usage. Malheureusement encore difficile à trouver en boutiques spécialisées et même en ligne (toujours les impacts de la Covid), il faudra s’armer de patience et d’ingéniosité pour s’en dénicher au moins deux. Un casque se détaille de 225 à 250 $ selon le vendeur.
Oh!, cela semble très intéressant. Un futur cadeau que l’on se fera.
Est ce que toutes ces ondes qui bourdonnent autour de nos têtes à tous les jours risquent d’affecter notre matière grise à plus long terme? Bien que je n’aime pas hausser la voix inutilement je demeure méfiant d’une technologie émettrice. Bon, où ai-je mis mes pastilles pour la gorge maintenant?
Comme disait mon grand-père dans le temps : “On arrête pas le progrès ! “ 🙂
Une autre bébelle de la technologie moderne que l’on a développé et qui par la suite, on fait la mise en marché en faisant croire au monde qu’ils en ont besoin… 😉
Mon conjoint et moi roulons à vélo depuis plus de 30 ans. Nous en avons fait notre moyen de transport lors de plus de 8 voyages en Europe, sans compter les milliers de km parcourus au Québec. Finalement, au Québec, à Longueuil, nous faisons partie du Club Cycliste de la Montérégie qui regroupe principalement des personnes retraitées pour des sorties de 50 à 80 km.
Lorsque l´on roule en groupe, pas plus de 10 à la file, il y a un chef et un serre-file. Les consignes sont relayées vers l´arrière. Seule la personne devant soi peut correctement nous. indiquer d´un signe où se trouve l´obstacle ou autre.
Quant à la possibilité de pouvoir en tout temps être rejoignable, nous sommes retraités, pas des présidents de compagnie…
Ceci dit, amusez-vous bien avec votre gadget..