Une douce brise venant de la mer
Cette année, j’avais dans mes projets de retourner visiter l’Ocean Breeze RV Park, sur le bord de l’Indian River, sur la côte est, quelques kilomètres au sud de Port St. Lucie. Michelle et moi avions déjà séjourné à ce camping à l’hiver 2015, soit deux ans après avoir été acquis par Carefree qui, depuis, s’est intégrée au grand ensemble qu’est Sun Communities.
Au moment de l’acquisition, ce parc était principalement constitué de maisons mobiles, dont plusieurs dans un état de délabrement témoignant non seulement de leur âge, mais aussi d’un sérieux manque d’amour. Pour les nouveaux propriétaires, la mise à niveau de cet établissement présupposait un sérieux coup de balai.
Suivirent alors de longues négociations avec les autorités municipales pour l’acceptation du plan de développement et l’obtention d’innombrables autorisations concernant tant le plan d’urbanisme que les normes environnementales. Parallèlement à ces démarches, la compagnie préparait et soumettait aux résidents sur place des offres particulièrement alléchantes pour les inciter à céder leur propriété et quitter le parc ou encore les convaincre de s’installer dans des résidences neuves récentes s’harmonisant avec l’aménagement plus léché souhaité pour les lieux. Menées de front, ces deux tâches plutôt ardues s’échelonnèrent sur plusieurs années.
À notre première visite, nous nous étions retrouvés devant un vaste chantier en construction puisque les travaux d’aménagements ne faisaient que commencer. Heureusement, nous avions réussi, pour quelques jours, à obtenir un emplacement directement sur l’Intracoastal. Aujourd’hui, sur ces terrains longeant l’Indian River, les véhicules récréatifs ont cédé la place à des habitations, souvent sur deux paliers, dont les couleurs pastel cadrent bien avec le concept d’un Sud maritime rappelant Key West.
Vous comprenez maintenant notre intérêt à voir ce que l’Ocean Breeze était devenu. Et nous n’avons pas été déçus, bien au contraire. Même si cela peut sembler bizarre pour un établissement de plein air, j’aurais tendance à dire que cela sent le neuf. Qu’il s’agisse des bâtiments, des emplacements bien découpés, de l’aménagement paysager mariant pelouse et palmiers, des sanitaires et leurs appareils, du centre de conditionnement physique qui ferait rougir bien des salles d’entrainement ou de la piscine, tout est neuf et de qualité… et cela se sent.
La piscine, immense avec ses chaises transatlantiques, sa terrasse à deux-ponts, son bar adjacent de style îles du Sud, où l’on peut siroter bière, margarita ou mojitos tout en cassant la croute.
Les caravaniers actifs peuvent aussi s’en donner à cœur joie : jeu de palet (shuffleboard), bocce, pickleball ou pétanque s’offrent à eux sur des emplacements aussi neufs que propres et bien délimités. Même remarque en ce qui concerne la disposition des véhicules récréatifs. Les nombreux emplacements à entrée directe, disposés en angle, y sont très faciles d’accès. Ailleurs, maisons traditionnelles, autocaravanes et caravanes de toutes sortes profitent d’emplacements propres, de niveau et d’excellente dimension (près de 600). Ceux-ci sont regroupés pour mieux répondre aux besoins des visiteurs. À l’Ocean Breeze, il est possible d’acheter ou de louer un terrain pour y placer son VR, opter pour l’acquisition ou la location d’une maison traditionnelle (mais toujours dans l’esprit et les couleurs du Sud).
Lors de notre visite, nous y avons rencontré plusieurs Québécois ne tarissant pas d’éloges sur la qualité des lieux. Certes, une voie ferrée longe le fond du terrain, mais, serait-ce que je deviens sourd (ce dont je doute, puisque Michelle avec ses oreilles ultra-sensibles est du même avis), je n’ai nullement été incommodé.
À ceux qui seraient tentés d’y séjourner, sachez qu’à une centaine de mètres à vol d’oiseau derrière le camping — un peu plus à pied, à vélo ou en auto, bien sûr — se trouve une épicerie affichant la bannière Publix. Toujours à pied, en sortant du camping en direction nord, au feu de circulation là où finit le boulevard Jensen Beach on découvre plein de petites boutiques et de restaurant sur un segment de rue avec beaucoup de cachet.
On pourrait facilement croire que l’environnement et la qualité des services et installations offerts par l’Ocean Breeze amènent des tarifs plutôt élevés. Pourtant, ce n’est pas ce que nous avons constaté. Ainsi, ayant profité d’une promotion offerte lors des salons de VR et au Rassemblement d’ouverture de la FQCC (299 $ pour le premier mois) des compatriotes rencontrés sur les lieux ont m’ont dit avoir déboursé 3 000 $ USD pour quatre mois de séjour, ce que j’estime être un excellent rapport qualité-prix.
En terminant, vous me permettez ce mot à l’intention d’une lectrice qui, vous vous souviendrez, s’était interrogée de mon intention de parler de cet établissement où elle passe l’hiver. Estelle, lorsque l’on s’est rapidement croisé à mon arrivée au camping, vous m’avez assuré que nous allions aimer ce lieu. Vous aviez parfaitement raison, Michelle et moi l’avons adoré !
Nous y avons séjourné en avril dernier, et en effet un tres beau site, Paul vous avez oublié de mentioner la belle plage qui se trouve a peine a dix minutes du camping.
Sun RV Properties a investi beaucoup au Horseshoe Cove de Bradenton. Environ 15 maisons mobiles neuves, tous les sanitaires rénovés. L’entretien des terrains s’est amélioré – on a encore changé de gérant! Plusieurs vieilles maisons sont a vendre, quelques unes non occupées car les proprios sont trop vieux ou malades et ne peuvent plus venir.
On s’attend a ce que la gestion pousse certains dehors -Shape up or ship out – Améliorez ou partez! On sera OK, notre maison a été recouverte de vinyl, vrais fenêtres dans le Florida Room (dont j’ai isolé les murs vides!). Et Home Depot me donne 10 % de rabais en tant que vétéran! Bon endroit, moins de traffic que sur la côte est!
Bonsoir Paul,
Êtes vous en encore à ce terrain de camping, j’ai avec ma femme loué une maison à Port St Lucie pour y passer noël avec mes filles qui sont venu nous joindre en avion. Nous passons pas très loin du camping pour aller à la plage.
Passez de belles fêtes.
Merci Paul de m’avoir permis de découvrir ce Resort remarquablement remis à niveau dans un contexte d’une offre floridienne qui parfois vieillit mal.
Je vous invite chaleureusement à lire ce que Roger Laroche, un précieux collaborateur du magazine, a écrit sur ce terrain suite à la visite qu’il nous a rendue alors que nous étions sur les lieux. Vous comprendrez encore mieux pourquoi nous avons été séduits par cet établissement.
Voici le lien menant à l’article de Roger: http://www.rogerlaroche.com/campings/ocean-breeze-jensen-beach-fl/
J’ai passé presque 2 mois à l’ocean Breeze, je dis bien presque 2 mois parce que j’ai dû partir avant parce que incapable de dormir. Comment dormir quand il y a jusqu’à 10 trains qui passent à 100 pieds au cours de la nuit et que certains conducteurs de train se plaisent à faire crier le train tout le long du camping. J’ai essayé les bouchons mais le cri du train est trop puissant. Ceux qui arrivaient à dormir soient qu’ils dormaient très dur ou portaient des appareils auditifs. Nombre de québécois ont demandé à changer de site dont moi-même mais seulement quelques uns ont réussis en les harcelant tous les jours. J’avais repéré un tout petit site parfait pour mon petit véhicule juste à côté d’une maison qui m’aurait caché en parti du cri du train sans résultat même après 3 fois et pourtant tout le temps que je suis resté il a été occupé que 2 nuits. Si vous êtes sourd ou que vous portez des appareils auditifs c’est un très beau camping et encore là dépêchez-vous leurs prévisions est de remplir le camping de petites maisons qu’ils vendent ou louent. Le cri du train étaient les mots les plus entendus.