Un système de freinage auxiliaire est-il nécessaire
Question
Nous avons une autocaravane de classe A de 8,2 m (27 pi) Thor Ace 2019. Notre youyou est un Jeep Cherokee Trail Hawk, dont le poids atteint 1 900 kg (4 189 lb). Nous avons une attache Blue Ox. Pouvons-nous voyager sans système de freinage auxiliaire (Brake Buddy) au Québec, en Ontario et dans les autres provinces canadiennes ? Y a-t-il des restrictions aux États-Unis ?
Johanne Leclerc
Réponse
Théoriquement, vous n’avez aucune obligation légale à installer un système de freinage auxiliaire entre votre autocaravane et l’automobile que vous remorquez. La raison en est toute simple : une automobile n’est pas une remorque au sens de la loi, elle échappe donc aux règles s’appliquant aux remorques.
Cela dit, il faut nuancer, car dans la réalité il peut arriver des circonstances où la loi ne suffit pas. Ainsi, aux États-Unis particulièrement, si vous étiez impliquée dans un accident alors que vous remorquez votre auto sans un système de freinage adapté, vous pourriez être passible de poursuites alléguant que vous avez fait preuve d’imprudence, voire de négligence et de conduite dangereuse. Nos voisins ont la poursuite facile, on le sait.
Personnellement, peu importe ce que ne dit pas la loi, je suis de ceux qui conseillent fortement d’installer un freinage auxiliaire, ne serait-ce que pour la sécurité des occupants du VR et des autres automobilistes. Cependant, je n’opterais pas pour un Brake Buddy que je trouve encombrant, d’installation fastidieuse chaque fois que l’on prend la route et qui requiert de fréquents ajustements pour bien fonctionner. J’irais nettement du côté du Youyou Brake, une invention québécoise dont le fonctionnement est purement mécanique et que l’on oublie une fois installée au point de jonction entre la caravane et les barres d’attelage Blue Ox. Elle est beaucoup moins dispendieuse que le Brake Buddy et plus pratique. En effet, il suffit, en dégageant l’auto des barres de remorquage, de débrancher un simple filin d’acier et le tour est joué.
Paul Laquerre