La Floride, principalement la région immédiate d’Orlando, s’est bâti une solide réputation en matière de parc d’attractions. Disney à Kissemee, Universal Studios, Legoland, Sea World à Orlando, pour ne nommer que les plus célèbres. À grand renfort de publicité, ces parcs ont indéniablement un pouvoir d’attraction qui dure et qui dure.
Il y avait bien dix ans que j’avais mis les pieds dans ces lieux. À l’époque, Michelle et moi les avions visités accompagnés d’une de nos filles et de notre petite fille Patricia, alors âgée de cinq ou six ans.
Or, voilà deux semaines, alors que nous étions au restaurant avec un couple d’amis, au moment du dessert, ceux-ci proposent une visite à Universal Studios. Immédiatement, notre réponse fut positive à l’idée de retrouver notre esprit d’enfant. D’un commun accord, deux jours nous semblèrent nettement suffisants pour réaliser ce projet.
Bien sûr, nous aurions pu nous y rendre en VR, mais comme notre emplacement de camping était déjà payé pour encore plusieurs jours, il nous sembla plus intéressant et économique d’y aller en auto et de louer une chambre dans un des nombreux motels environnants.
Jeudi matin donc, vers 9 heures, nous rejoignions nos amis arrivés la veille, dans le stationnement du motel, où ils avaient passé la nuit et réservé une chambre pour nous.
Plutôt que d’attendre d’être rendus à l’entrée des parcs, nous avons acheté directement au motel des billets de deux jours donnant accès à Universal Studios et à Island of Adventures, son parc frère. Cela nous a permis d’économiser 20 $ par billet en plus d’éviter la file d’attente aux guichets.
Je suis toujours impressionné par l’imagination et les prouesses techniques déployées dans la construction des différentes activités de ces parcs thématiques. Tout y est conçu pour duper le promeneur et l’empêcher de distinguer le réel du virtuel.
Manèges, montagnes russes, spectacles de cascadeurs ou simulations placent le visiteur au coeur de l’action, souvent dans un film d’action ou de catastrophe. Bref, ce n’est pas le choix qui fait défaut.
Qu’on se le dise cependant, une telle visite n’est pas de tout repos, du moins à notre âge. Durant toute la journée, la magie opérant, on oublie facilement les milliers de pas pour aller d’une activité à l’autre. Ce n’est qu’à la fin de la journée que l’on comprend combien il est normal de se sentir fatigué et, à ce moment, la pensée d’un bon lit devient vite perçue comme une délivrance.
Deux jours de ce régime furent plus que suffisants pour nous faire comprendre que même si l’on peut toujours retrouver un esprit d’enfant, le corps, lui, se charge de nous rappeler que ce temps est bien loin derrière.
P.-S.: Pour ceux que cela intéresse, un billet pour deux parcs en deux jours a coûté 124,54 $ incluant le rabais et les taxes alors que le prix de la chambre du Comfort Inn Universal fut de 59,11$ incluant les taxes pour une nuit, une aubaine quoi!
C’est pas la foule aux commentaires pour cet article… pourtant sans sujet à controverse! (petit rire)
J’ai le goût d’y retourner un jour: Disney World et les parcs qui l’entourent. J’ai toujours aimé visiter ces parcs qui ont quelque chose d’irréel, de fantaisie pure, de nettement exagéré ou un petit côté futuriste. Encore plus avec un petit enfant si possible. Peut-être “camper” sur le site de Disney pour en faciliter l’accès et réduire la fatigue…