Un autre tour de roue s’amorce
À peine la saison de camping tire t-elle à sa fin que déjà les manufacturiers de véhicules récréatifs commencent à astiquer leurs nouveaux modèles pour les présenter aux commerçants. Pour la 41e année, le coup d’envoi des salons de VR sera donné en Pennsylvanie, à Hershey, plus précisément.
Longtemps, ce salon s’était déroulé dans une ville voisine, Harrisburg. Des contraintes d’espace ont amené les organisateurs à rechercher un nouvel emplacement, plus grand. Personne alors n’avait anticipé la grande contraction du marché. Toujours est-il que ce salon se tient maintenant dans la capitale états-unienne du chocolat.
Contrairement au congrès annuel de la RVIA (Recreationnal Vehicule Industry Association), au début de décembre, le salon de Hershey n’a pas comme clientèle cible les seuls gens de l’industrie (fabricants, revendeurs, médias). Si les deux premiers jours leur sont réservés, les cinq qui suivent permettent au grand public de venir se rincer l’oeil et rêver. Aussi, dès lundi, les tourniquets débuteront leur manège pour faire entrer les visiteurs.
Malheureusement et malgré ma grande envie d’y aller, cette année, des engagements tant personnels que professionnels m’interdisent d’assister à l’événement. N’ayez crainte, à défaut d’être sur place, je pourrai compter sur des éclaireurs expérimentés qui, directement de Hershey, me feront rapport. Je pourrai donc vous relayer leurs propos et coup de coeur.
Le salon de Hershey revêt cette année une importance toute particulière. Alors que la récession a frappé durement l’industrie du VR, cet événement permettra de constater quelles leçons ont été tirées de la crise économique par les fabricants. Il dévoilera également les tendances qui devraient inspirer l’industrie pour les années à venir. Parions que les mots à la mode seront légèreté, écologie, économie de carburant. Cependant, au delà du discours marketing, il sera intéressant de voir à quel degré ces concepts se matérialisent vraiment.
Bonjour M. Laquerre,
Vous dîtes ‘parions que les mots à la mode seront légèreté, écologie….Sûrement, parce que ce devrait être la seule voie possible pour l’avenir du caravaning (et celle de notre pauvre petite planète). Malheureusement, je ne suis pas aussi optimiste quant aux désirs de la clientèle américaine, mais aussi canadienne. Quand je vois les monstres présentés au salon de Montréal, mais surtout fièrement exhibés dans les terrains de camping, avec 2 occupants tout au plus à bord, je suis assez découragée…Le campeur ‘gonflable’ est toujours bien vivant. Pas facile de changer les mentalités.
C’est toujours avec plaisir que je vous lis dans la revue, et je viens de vous découvrir sur le site web.
Chantal Leblanc Bédard