Ça y est, nous sommes de retour au Québec. Comme plusieurs qui ont récemment parcouru le trajet de la grande migration, deux transitions majeures, nous attendaient sitôt la frontière traversée. La première, que je qualifierais de géographique, fut de constater combien nos routes, surtout en milieu urbain, sont abîmées. À l’exception d’une centaine de kilomètres sur la I-81, au nord de Wilkes-Barre, PA et sur la I-88 en direction d’Albany, nous avions roulé presque tout l’hiver sur des routes pratiquement impeccables. Quel choc que l’accueil de nos routes !
La seconde transition fut plus du genre climatique. Fini la chaleur et le soleil. Le printemps québécois, malgré tous ses efforts pour expulser l’hiver n’avait pas encore réussi à faire la paix avec le thermomètre. De notre côté, il nous a fallu nous réhabituer au bruit de la fournaise au propane que nous avions oublié depuis plusieurs mois.
Tout comme la débâcle des rivières qui se libèrent de leur glace hivernale, le retour au bercail amène aussi un relâchement marqué des cordons de la bourse. Après tout long voyage, il devient essentiel de procéder à la révision et à l’entretien du véhicule récréatif et plusieurs accessoires et appareils. Laissez-moi vous dire à ce sujet que le vent n’a même pas besoin de souffler pour que les « bidous » s’envolent.
Mise au point, vidange d’huile, changement des filtres, inspection de la génératrice, de la boite de vitesse et du système de freinage et voilà qu’une dizaine de billets bruns viennent de prendre leur envol. Faire laver, désoxyder et cirer le VR et quatre ou cinq autres billets disparaissent. C’est au retour du périple d’hiver qu’une grosse autocaravane comme la nôtre nous rappelle le prix du confort. Ne voulant pas en demeurer en reste, le youyou réclame aussi un traitement similaire. Bref tout pour nous saigner.
Pour en rajouter, même le gouvernement se met de la partie et réclame sa quote-part. Intransigeant et gourmand, il exige, avant le 1er mai, de lui verser des droits d’immatriculation qu’il a fixé à 939,40 $ incluant moulte taxes et frais administratifs. Il a même le culot de nous obliger à débourser 3,15 $ pour avoir le privilège le payer. Voyons donc, que diriez-vous d’un commerçant qui dirait à son client « tu me dois tant, mais si tu me payes, j’ajoute un montant supplémentaire à ta facture » ? Tant qu’à y être, un beigne ou une enveloppe brune avec ça ?
Bref l’hiver est fini, du moins selon la prétention du calendrier. Puisque le périple que nous venons de terminer s’est limité à la seule Floride, notre kilométrage en autocaravane fut relativement modeste. Précisément 6 998 kilomètres pendant lesquels notre VR a bu 1 570 litres de carburant diesel. Il a donc consommé quelque 22,5 litres au 100 et, curieux hasard, chaque kilomètre parcouru nous est revenu à 22,5 cents. Somme toute, je trouve ces résultats très acceptables. Il faut dire que pour y arriver j’ai dû, tout au long du voyage, m’astreindre à conduire avec le régulateur de vitesse réglé aussi bas que 91 km/h.
Outre l’avantage d’une nette diminution de la consommation de carburant, j’ai aussi trouvé d’autres bénéfices à rouler ainsi. Primo, sauf de rares fois, je pouvais demeurer dans la voie de droite sans avoir à freiner puisque les autres voitures roulaient plus vite que moi. De plus, une telle vitesse engendre moins de stress et de fatigue tout en augmentant les coups d’oeil que l’on peut accorder au paysage qui défile.
Bienvenue au port d’attache!
Pour notre part nous avons traversé les états centraux sur la I-70 et, comme pour les bouts sur la 81/88, les parties en mauvais état ont été rares. Un bout au Missouri si je ne trompe pas.
Il n’y a pas que la température qui frappe une fois de retour au Québec. Aux ÉU on trouve des camping dans toute la gamme de prix. Et jamais je n’en ai vu qui exigeait qu’on reste les deux jours la fin de semaine. Peut-être qu’avec nos routes ici en plus, c’est mieux de louer au mois quand on fait du camping au Québec! 🙂
Nous aussi cette année nous nous en sommes tenu à une vitesse d’environ 90 kmh. Nous avons parcouru 9,006 km et cela nous revient à 28 cent du km pour un classe A à esssence. Par contre, l’immatriculation ici en Ontario est $74.00 par année.
Bon retour au Québec. Moi aussi je suis de retour au bercail depuis ce jeudi en début de soirée. Votre VR de classe A est économique 22.5 l/100 est beaucoup moindre que beaucoup de pick up qui remorquent soit des 5 W ou des remorques conventionnelles.
Au niveau de la route, quand je remonte vers le nord a cause de la mauvaise condition de la 81 au nord de la 78, j’emprunte plutot la 78 vers la 287 et la 87. Le revêtement est de meilleure qualité.
Ce matin je suis allé à l’épicerie pour regarnir notre frigo et garde manger. Après plusieurs mois passés chez nos voisins, j’ai encore eu un choc sur les prix des aliments. Et que dire du prix des carburants.
Alors M. le rédacteur en chef bienvenue au royaume des taxes, impots et prix élevés.
Bon retour! Nous avons été plus chanceux que vous au chapitre de la météo, du moins pour quelques jours: de retour le 16, il faisait bien plus de 80 degrés F à St-Mathieu-de-Beloeil et les quelques jours qui ont suivi ont été très satisfaisants. Quant aux coûts de la vie du Québec (taxes de vente, essence, nourriture, etc et sans oublier les fameux impôts), ils nous apparaissent de plus en plus exhorbitants et nous pensons sérieusement à déménager en 2013. Nos pauvres jeunes…
Bienvenue au Québec. Je lis attentivement toutes vos communications. Vous avez un façon unique de nous informer. J’ai hâte de connaître votre évaluation relative aux GPS pour les conducteurs de VR.
M. Laquerre,
Je dois acheter un nouveau GPS avant le 11 mai et je ne serai pas à Sherbrooke le 5 mai. Alors, pourriez-vous me lister les modèles de GPS utilisés pour votre étude et j’achèterai le modèle Garmin que vous avez évalué.
Avons traversé les lignes à Lacolle le 25 avril après 3 jours de pluie et de froid et nous sommes encore dans le froid, à Montréal mais la température promet la semaine prochaine, soit le 1 mai etc.
Bienvenue au pays des Québécois – sommes heureux de votre beau voyage et nous sommes aussi satisfaits de l’hiver à Ft Myers Bch. En revenant, avons aussi limité notre vitesse entre 55-60 mph et avons pris plus de temps pour relaxer avec moins de mileage (km) par jour. Vous parlez des coûts….bien ma femme a passé 3 jours dans un Hôpital de St Augustine – tout est bien présentement. Service de Roi évidemment. Aucun problème avec Medipac (Ontario) – la facture n’est pas entrée encore mais je sais que le 1er $1,000 m’appartient ! Pour le reste, entretient annuel du Motorisé, cela fait partie de la note – au moins, pas de maison à entretenir au N.-B. !! Nos frais de plaque sont comme en Ontario……
Bonjour Paul
Toujours intéressant de lire les détails de voyage de nos semblables.
J’ai fait sensiblement le même trajet de retour, partant d’Hallandale et passant par Fort Myers.
Concernant la consommation du VR et ayant le même modèle de véhicule que vous, je n’ai jamais réussi à atteindre 22 l/100. Ma consommation se situe toujours entre 26 à 28 l/100. Je roule en moyenne entre 100 et 105 km avec le youyou en traction.
Étant revenu dans mon magnifique camping de Brossard le 23 avril, j’ai aussi roulé dans le déluge pendant 3 jours. Bonne occasion pour détecter les infiltrations d’eau dont je n’ai pas souffert heureusement. Et il ne restait plus aucune mouche écrasée sur le devant le véhicule
Nous étions 3 VR à voyager ensemble. Aux douanes de Lacolle, les deux autres ont passé avec tous les honneurs alors que moi j’ai été fouillé. Ayant été pris il y a deux ans avec trois bouteilles de vin en trop au passage de la douane, je crois que leurs ordis ont maintenant un petit drapeau à la vue de mon nom qui leur dit que je suis un dangereux importateur d’alcool. Juste à voir la physionomie du douanier quand il a scanner mon passeport m’a convaincu de cette situation.
Et maintenant c’est la réadaptation de la vie au Québec après un hiver floridien rempli d’activités et de soleil. Mais on a pas à se plaindre, il y en qui sont encore obligé de travailler ou de manifester dans les rues.
Bonne saison d’été à vous deux.