Un aller-retour aux États ?
Dans mon billet du 28 juin, je mentionnais avoir contacté les autorités américaines responsables de la sécurité à la frontière. Jusqu’à maintenant, c’est toujours silence radio, même si j’avais pris soin de laisser ma question sur une messagerie vocale téléphonique et par courriel. Mon questionnement portait, vous vous en souviendrez, sur la récupération d’un véhicule récréatif abruptement laissé dans leur pays en mars, suite à la une consigne du gouvernement canadien demandant à ses citoyens de revenir au plus tôt au pays.
Cette absence de réponse ne m’a pas empêché de chercher des réponses ailleurs. Moins officiel certes, ce que j’ai trouvé pourrait malgré tout s’avérer utile au caravanier qui peste de voir s’égrainer l’été sans pouvoir utiliser son VR. À ce déplaisir majeur pourraient aussi se greffer d’autres impacts négatifs (couverture d’assurance du véhicule ou expiration de l’immatriculation pour un séjour trop long à l’étranger). Cependant dans notre contexte de pandémie, ces deux derniers points pourraient facilement trouver dans les mesures de confinement et la fermeture des frontières, une justification valable pour expliquer le dépassement des délais prescrits.
À première vue, la fermeture des frontières semble aux yeux de plusieurs caravaniers l’obstacle principal les empêchant d’aller chercher leur VR entreposé dans un quelconque état américain. Or, chaque jour, des centaines de personnes franchissent la frontière menant aux États-Unis. En clair, il serait plus approprié de dire que nous sommes en face d’une fermeture partielle de celle-ci.
Sont interdits de traversée, tous les voyageurs qui, sans une raison valable, se pointent à la guérite des agents des services frontaliers. Cette mesure cible avant tout les touristes et les personnes ayant l’habitude de se rendre à Plattsburgh pour des emplettes. Parmi les raisons valables invoquées, on peut penser aux nombreux échanges commerciaux, si essentiels aux deux pays. Que deviendrions-nous sans notre jus d’orange du matin ? Aller récupérer un véhicule récréatif pourrait aussi constituer une raison valable.
À preuve, il m’a été rapporté que des caravaniers ont été autorisés à prendre un vol commercial vers les États-Unis dans le but de ramener leur autocaravane au Québec. Or si cette raison constitue un motif acceptable pour traverser la frontière, elle devrait normalement suffire pour un voyage ayant le même objectif, mais effectué par voie terrestre. Mutatis mutandis plaideraient les avocats.
Voilà qui ferait bien l’affaire des caravaniers possédant un VR tracté plutôt qu’une autocaravane. Contrairement à ce dernier, celui qui a besoin de son véhicule tracteur pour ramener son VR aux pays ne peut utiliser l’avion pour se rendre à Orlando, Daytona, Miami ou ailleurs. Il doit absolument faire le trajet à bord de son VUS ou de sa camionnette.
Deux autres éléments portent à croire qu’aller chercher son VR constitue un motif valable permettant de traverser la frontière. Le premier est de nature sanitaire. Pour les Américains, le Canada constitue une zone froide en matière de pandémie. Conséquemment, les Québécois représentent un risque de contamination quasi nul pour les citoyens des États-Unis.
D’ailleurs, je ne connais aucun Québécois assez téméraire pour s’attarder et visiter des attractions durant le trajet le menant à son VR, bien au contraire. À l’opposé de nos voisins, tous nos compatriotes reconnaissent de façon absolue que le Coronavirus existe, qu’il représente un danger bien réel et que la pandémie sème la mort. Selon moi, le seul désir de ceux qui oseront entreprendre un tel voyage sera de traverser l’enfer le plus rapidement possible pour revenir à la maison au plus tôt.
L’autre raison me prouvant que l’aventure est possible tient au fait que certaines entreprises de transport offrent déjà ce service aux personnes intéressées. Le rapatriement d’un véhicule récréatif constitue donc une raison suffisante pour autoriser la traversée de la frontière. On peut donc supposer que pour les services frontaliers ce qui s’applique à Pierre devrait normalement s’appliquer à Jacques.
J’ai contacté une de ces entreprises de transport pour m’enquérir de ce que pourrait coûter un rapatriement effectué par un professionnel de la route. Pour une autocaravane, 4 500 $ donne une bonne indication du minimum à débourser. Bien sûr, ce montant pourrait varier en fonction de l’endroit où l’autocaravane est remisée et l’obligation d’effectuer certaines tâches connexes comme, par exemple, la préparer au voyage ou ramener son youyou.
Dans le cas d’un véhicule tracté, chaque cas apparaît différent. Ici aussi, plusieurs variables sont prises en compte. Ainsi, les coûts varieront selon que le tracteur utilisé appartient au propriétaire du VR ou qu’il doit être fourni par le transporteur. De plus, des frais (temps de travail, hébergement, repas…) seront à prévoir puisqu’à l’aller, le voyage par la route nécessitera sans doute plusieurs jours comparativement au même trajet par avion.
Le caravanier choisissant d’aller lui-même chercher son véhicule devra, au moment de traverser la frontière canadienne, remplir et signer un formulaire l’engagera à se mettre en quarantaine sévère pour 14 jours (ce qui décalera d’autant ses escapades en VR). Il devra également fournir des précisions sur l’endroit précis où sera effectuée cette quarantaine, lieu où il devra se rendre dans les plus brefs délais. Durant cette période de confinement obligatoire, il pourrait aussi être soumis à des visites de contrôle effectuées à l’improviste.
Décidément, la pandémie nous amène dans un ailleurs que jamais nous n’aurions pu envisager il y a seulement quelques mois.
Je trouvais un prix de $4,500 un peu salé pour rapatrier un VR. Mais je viens de trouver ma police d’assurance Medoc qui couvrirait le rapatriement de mon véhicule pour raison d’incapacité médicale jusqu’à $5,000. Medoc aurait payé pour le retour du VUS en 2015 alors qu’ils exigeaient mon retour immédiat par avion. À moins qu’ils ne décident que ma conjointe pouvait le ramener? J’avais réussi à obtenir sept jours de grâce pour retourner à la maison, ce qui était plus convenable pour nous.
La Floride est la derniere place ou je voudrais me retrouver en ce moment, avec ou sans VR. Et a en juger, l’ouverture de la frontiere risque d’etre reportee pour encore bien des mois. Le plus gros facteur de transmission aux EU est la libre circulation entre etats. Alors c’est pas demain la veille qu’on va voir leurs chiffres baisser.
On passe, au suivant !
Bonjour,
Bonne année à vous. Je trouve vos chroniques très très intéressantes.
Une question subsiste dans ma tête. Je roule à moto l’été. Je voudrais quitter pour le Texas le 7 janvier 2024 mais je ferai un court séjour du 16 au 19 juin 2022 au New Hampshire.
Je suis souvent allée aux États-Unis durant ma saison 2022 soit 7 fois entre les 21 mai 2022 et 02 octobre 2022.
Comment dois-je faire mon calcul et comment fonctionnent les dates si je veux quitter le 7 janvier 2024 jusqu’à la fin avril 2024….
Je ne trouve pas comment faire ce compte et comment les dates sont calculées
Merci de votre aide,
Monique Boisvert
514.464.6228