Toujours aussi invitante la Floride ?
Je sais que le titre de ce billet va en surprendre plusieurs, mais, malgré son caractère quelque peu provocateur, plusieurs raisons permettent de comprendre ce que je veux dire. Vous noterez que l’on pourrait appliquer un grand nombre de celles-ci à d’autres états fréquentés chaque hiver par des milliers de caravaniers québécois.
N’ayez crainte, je ne parlerai pas du responsable d’un climat politique projetant plus d’ombre que d’embellies dans le ciel des États-Unis. Je vais me contenir bien que ce ne soit pas l’envie qui manque. Heureusement, ayant la certitude que nous serions tous d’accord, j’aurais l’impression de répéter ce que nous savons tous. Non, je vais plutôt m’en tenir à des aspects économiques, météorologiques et logistiques concernant la Floride.
Je n’appendrai rien à personne que le frein le plus important pouvant nous pousser à renoncer, écourter un séjour hivernal en Floride ou ailleurs chez nos voisins est l’anémie de notre dollar. Ainsi, à la clôture de marchés boursiers, vendredi, pour obtenir un seul dollar étatsunien, il fallait, en tenant compte des frais de change, débourser 1,327 1 $ canadien. À quelques centimes près, cela représente un tiers de plus pour obtenir une monnaie qui pourtant a même nom que la nôtre.
Cela signifie donc que la plupart de nos dépenses hors frontière coûtent beaucoup plus cher que chez nous. Je sais, certains objecteront que le carburant coûte moins qu’au pays. Mais est-ce vraiment vrai ?
Samedi matin, une station-service Ultramar près de chez moi affichait l’essence à 1 389 $ et le diesel à 1 369 $ le litre. Au même moment, à Miami, ces deux carburants se vendaient rerspectivement 2,839 et 3,099 USD le galon. Chacun sait qu’au pays de l’Oncle Sam, le diesel est presque toujours plus cher que l’essence de base. Quelques manipulations sur ma calculette donnaient, après avoir converti en litre le prix au galon et transformé le tout en dollars canadiens, qu’il fallait débourser 0,995 $ pour un litre d’essence et 1 087 $ pour du diesel. Ces deux carburants coûtaient donc respectivement 40 et 26 % plus cher au Québec. Avantage É.-U..
Cependant, nos voisins perdent la manche suivante, celle prix d’un emplacement de camping. Je prends pour exemple, l’un des beaux camping du Québec ou je me suis rendu cet été. De mémoire, pour séjourner cinq mois au Camping Granby, il en coûtait 2 000 $ peut-être même moins. Beaucoup plus au sud, le Breezy Hill RV Resort, demande mensuellement 1 045 USD pour un séjour de même durée. Avant même de transformer ce montant en dollars canadiens (1 386 $), convenons qu’en matière de qualité celui du Québec l’emporte facilement. Pour cinq mois, il faut donc débourser 3,5 fois plus pour le Breezy Hill. Pour fin de comparaison, je n’ai pas tenu compte de certains rabais offerts à l’occasion par des campings, mais je n’ai pas choisi non plus un établissement haut de gamme comme il s’en trouve dans cet état.
L’élément météorologique est beaucoup moins prévisible et il porte pour nom ouragan. L’an dernier, les Keys et le sud-ouest de la Floride y ont gouté sérieusement et de nombreux campings furent complètement détruits. Cet automne, ce fut au tour du Panhandle de passer à la caisse. S’il est relativement facile d’avoir un portrait de la situation pour les parcs administrés par l’état, la situation est fort différente pour les parcs privés. Les premiers relèvent d’une administration disposant de plusieurs bureaux répartis partout en Floride alors que les privés peinent actuellement à ramasser les débris et à tout nettoyer, alors mettre à jour leur site web est bien loin d’être leur priorité.
Ce que j’ai appris, c’est que presque tous les State Parks de la région nord de la Floride sont actuellement fermés au camping et l’on ne peut prédire quand l’interdit sera levé. Moi qui avais prévu y passer 5 semaines à compter de la mi-novembre, j’ai aujourd’hui la nette impression que la Floride me boude.
Les grands amateurs de plages se posent également des questions similaires quand les médias ne cessent d’annoncer que des plages doivent fermer sans avis préalable. L’eau de mer de plus en plus chaude favorise la multiplication d’algues pouvant provoquer des irritations de la peau ou des problèmes respiratoires, sans compter l’odeur nauséabonde qui s’en dégage.
Finalement le dernier élément important qui rend la Floride moins attirante vient de sa très grande popularité. Même sans les catastrophes naturelles dont elle est victime qui forcent des campings à fermer leurs portes de façon temporaire ou définitive, tous les caravaniers qui la visitent reconnaissent qu’il manque d’établissements pour satisfaire à la demande. De nombreuses embûches administratives, législatives, sociales ou environnementales, associées à des coûts prohibitifs nuisent au développement de nouvelles ressources. Heureux d’un tel achalandage, nombreux sont les terrains de camping qui profitent de la situation pour augmenter leurs tarifs sans toutefois offrir une juste contrepartie en matière de qualité, de services et d’infrastructures. Écoutez parler les habitués de la Floride, la plupart d’entre eux vous diront la même chose, toute période d’affluence fait en sorte que plusieurs campings ne cherchent qu’à presser le citron.
Après tout ce que je viens d’écrire, la suite logique serait que je vous annonce que je vais bouder la Floride cette année. Eh bien non, à la mi-novembre, Michelle et moi allons retourner visiter cette vieille amie qui, malgré ses défauts et ses travers, continue de nous séduire. Et vous, que ferez-vous cet hiver ?
Comme vous, nous serons en Floride l’hiver prochain, en réflexion par contre, pensons a vendre notre 5th wheel la-bas si possible, France a eu 70 cette année, et les assurances nous coutent de plus en plus cher, mais rien de concret, en réflexion, déciderons renuds la-bas
Il y a le Mexique
Le manque de place de camping en floride serait le problème d’une génération selon moi. L’avènement des baby-boomer à l’âge de la retraite a eu l’effet d’une vague mais ne durera pas. D’ici 10-20 ans, la tendance sera à la baisse, et que dire de la génération qui suit? Avez-vous vu le prix d’une maison? Les baby-boomer ont eu droit à l’achat d’une maison dans les années 70-80 qui équivalait à grosso-modo à 2 à 3 fois leur salaire, maintenant on ne s’en sort pas en bas de 300.000$ et les salaires moyens sont de 40.000$ , donc 7 fois le salaire, et les plans de retraite sont de plus en plus rares et de moins en moins généreux. Donc oubliez ça la retraite en camping pour les futurs générations.
Pour nous, la Floride va toujours rester la Floride. Comme vous le dites si bien, une vieille amie! Personnellement, malgré la dévaluation de notre dollar, la vie nous coûte moins chère d’aller s’installer sur camping en Floride que de demeurer à la maison.
J’adore découvrir, voyager, partir en roadtrip et je n’ai pas fini de parcourir les USA mais quand j’arrive en Floride, c’est comme un 2e chez moi. Les palmiers, la mer, le vélo, le canot, la flore, la faune, je m’y sens en vacances, c’est la Dolce Vita!
La proximité avec le Québec, le besoin de repos, fera en sorte que nous y retournerons cette année. Nous prévoyons novembre et mars à la mi-avril.
Nous aussi, ce sera 3 mois en Floride. Nous serons dans un resort neuf qui fut inauguré en mars dernier. Pour la première fois en 10 ans de voyages au Canada et États-Unis, nous serons stationnaires alors que nous sommes habitués à voyager pour découvrir. Allons-nous aimer ça??? On verra… Nous voudrions bien aller en Arizona et Texas, mais on doit se contenter de rester plus proche du Québec pour un retour plus rapide puisque la mère de mon conjoint est très âgée et sa santé est fragile.
Cet hiver, pour une première depuis plusieurs années, je vais la passer dans mon nouvel apartement situé au Sud de l’île de Montréal, plus précisément à Delson; le motorisé est remisé depuis déjà une semaine.
Quand on a commencé à voyager dans le sud on a commencé par « tester » le Texas, l’année suivant on a « testé » la Floride pour conclure que pour nous c’était le Texas qui nous attirait le plus et on a récidivé les trois années suivantes.
Les raisons de ce choix:
La gentillesse des gens, hispaniques à 90%, que ce soit dans les resorts ou dans la rue. On se sent vraiment apprécié et non comme simplement des $$ sur pattes.
Le faible volume de circulation en comparaison à la Floride. On peut aller partout sans toujours êtres « pognés » dans le traffic.
Jamais besoin de réservations.
Evidemment les prix des resorts qui sont presque moitié moins cher qu’en Floride.
Bon, il y a le vent qui nous incommode pas, un peu plus frais mais beaucoup beaucoup moins humide que la Floride, l’éloignement de la mer, encore là on est pas des « plageux » et la distance qui encore une fois, faire une à une journée et demi de plus sur la route ne nous dérange pas une miette.
On va surement retourner en Floride un moment donné pour un séjour plus court.
Conclusion: tout est une question de goût.
La Floride profite de la demande élevée de la part des gens du Nord. Nous payons $US 8,400 par année pour un terrain a Bradenton. Sun RV augmente le prix de 5 % chaque année après une supposée étude du marché. Ça va continuer jusqu’au prochain »crash ». Nos amis qui louent pour l’hiver (5 mois) paient un peu plus de US$ 5,000, donc mon coût net est d’environ US$ 3,000, ce qui beaucoup moins que la dépréciation annuelle d’une combinaison VR-camion. Mais quelques amis ont réservé sur des terrains moins dispendieux…
La maison mobile serait revendable a pratiquement le même prix qu’on a payé, le dollar canadien étant a US 0.90 lors de l’achat voici quatre ans et demi. On verra comment est l’accueil cette année. Des amis sont retournés au Mexique l’an dernier et ils iront en Equateur cette année…
À Martin Leduc, il faudrait se rappeler que les taux d’intérets, au tout début des années 80 pour financer l’achat d’une maison, étaient de 15 à 17% comparativement à 3 à 5% au cours des dernières années.
Il y a aussi les endroits gratos ou presque tel les BLM en Arizona et la Californie qui seraient une nouvelle expérience pour plusieurs et des milliers de Trump $$$ en moins
Façon de vivre dans le désert et aller à la Ville une fois semaine
À Raynald, oui exact, merci de mettre cette variable en valeur, n’empêche que tout léger augmentation du taux d’intérêt (comme c’est le cas présentement) est dramatique sur les finances des jeunes. 15% sur une maison de 40 000$ en 1980, c’est 460$ par mois, sur une maison de 300 000 à 3.5$ c’est 1 400$ par mois, on en revient pas mal au même, sauf que chaque point d’augmentation augmente de beaucoup les paiements. J’ai pas abordé la taxe carbone qui viendra un jour ou l’autre augmenter de beaucoup l’essence et la disparition à moyen terme des gros cylindrés pour des plus petits hybrides. Je gagerais pas un 10$ sur les futur snowbirds.
Pour nous, cela fait deux ans que nous allons ailleurs, Arizona et Californie l’année dernière et pour l’année précédente, c’était en Georgie et la Louisiane. Faut dire que nous partons qu’après les fêtes seulement, l’écoeurite égue nous pogne en janvier, alors…
Cette année avons prévu refaire la Floride car nous y avons quelques amis dans l’coin, mais cela se décidera à la dernière minute. Le Texas nous attire également, tout dépendra du moment.
À suivre…
Comme mentionnair un intervenant, l’Arizona est un État à découvrir; climat chaud et sec, tout est disponible sauf le bord de la mer mais à quel prix ! La bas, on peut trouver un grand terrain dans un « resort » avec toutes les commodités pour ± $450/mois + les frais H.Q. qui sont de ± $75/mois lors des gros mois de chaleur. Lors du retour pourquoipas découvrir le bel État du Utha avec ses beaux parcs tels que Zeon 7 Bryce et les alentours de Moab !
Bonjour
Quand vous partez du Quebec en janvier pour l’Arizona ,vous passez par où?
Avez-vous de bonnes adresses de ´´resort’´?
On est tenté par cet endroit, mais on est un peu craintif pour le climat…
On vous remercie d’avance
C&C