Sur route des oies blanches
Alors que la météo annonce pour aujourd’hui les premiers flocons de neige de la saison pour la région de Montréal, plusieurs caravaniers ont déjà entrepris leur migration annuelle vers le sud. Dans une semaine, moi aussi j’aurai orienté ma boussole sur celle des oies blanches. Samedi prochain, si tout se déroule comme prévu, je quitterai le Québec pour me rendre au salon annuel de l’industrie du véhicule récréatif qui se tient à Louisville, Kentucky.
Quelques jours plus tard, je continuerai vers la Floride où Michelle et moi passerons les mois d’hiver. Je ne peux vous dire si nous fêterons la Noël à Miami ou Naples, mais je sais avec que nous serons avec un couple d’amis de longue date qui lui partira de Trois-Rivières pour un mois à la mi-décembre.
Les outardes, oies blanches et autres volatiles migrateurs ne sont pas le seul signe témoignant de l’exode des caravaniers, ce blogue en est également un indicateur tout aussi fiable. J’ai déjà écrit sur les nombreux renseignements qu’il était possible de trouver dans les métadonnées colligées sur le site d’un blogue et celui-ci ne fait pas exception. Je suis d’ailleurs toujours émerveillé de constater qu’il est possible de faire des constats sociologiques par une simple analyse de données sur les lecteurs d’un texte : leur pays, leur ville, leur langue ou encore le type d’appareil utilisé pour accéder à mes textes.
Ainsi, les données recueillies démontrent que la migration vers le sud a grandement progressé dans les dernières semaines. Bien que plusieurs y verront avec raison une évidence, cette tendance est confirmée par la progression du nombre de mes lecteurs déjà rendus aux États-Unis.
À la mi-septembre, ceux-ci ne représentaient que 2,58 % du total. Un mois plus tard, cette proportion gagnait un peu à 3,14 %. Ce mois-ci, ils en sont déjà rendus à 9,92 %. Cette simple statistique renseigne également sur le profil démographique de ces personnes. Par exemple, elle permet de supposer que ces personnes ont quitté le milieu du travail pour la retraite ou la vie de rentier dans le cas des plus fortunés.
Un autre élément intéressant permet de relativiser l’impact du taux de change de la devise canadienne pour le dollar de nos voisins. Ainsi, en novembre 2015, le taux des voyageurs du soleil avait légèrement faibli par rapport à 2014, passant de 8,14 à 7,85 %. Cette année, le pourcentage s’est remis à la hausse pour atteindre 9,92 % durant la même période. On peut sans doute supposer que, l’an dernier, la baisse du dollar canadien en avaient amené plusieurs à décaler ou annuler leur séjour dans les états chauds. Par contre, cette année, l’appel du soleil semble plus important que l’anémie chronique de notre dollar.
Ce ne sont là que des hypothèses reposant sur des paramètres trop peu nombreux pour constituer un résultat probant. Toutefois, elles m’amènent à me questionner sur les points suivants :
Dans quelle mesure la faiblesse de notre dollar peut-elle vous amener à écourter, reporter ou annuler un voyage d’hiver outre-frontière ?
Si vous persistez dans votre décision d’aller au soleil en VR cet hiver, quelles mesures allez-vous adopter pour minimiser l’impact négatif du taux de change ?
J’ai très hâte de vous lire.
La faiblesse de notre dollar n’a pas vraiment d’importance sur la durée de notre séjour chez l’Oncle Sam. Depuis les dernières sorties d’hiver, la période a raccourci, nous aimons mieux faire plusieurs petites sorties annuelles d’environ de 5 à 6 semaines. Par contre c’est plutôt les projets personnels et les frais grandissant du coût des assurances et celui de la garde de nos petits amis animaliers qui nous force à revenir plus longtemps.
Nous ne sommes pas de vrais Snowbirds mais nous aimons partir vers le sud l’automne et le printemps. La faiblesse du dollar ne nous a pas enlevé le désir de partir. C’est viscéral ce plaisir qu’on a à se retrouver sur la route tous les deux loin de toutes les obligations familiales.
Comme on le sait la faiblesse du dollar est quelque peu compensée par le coût de l’essence qui est plus bas. Nous avons coupé sur le magasinage en tout genre. Très peu d’achats cet automne. De plus, alors que l’entretien de notre Freightliner était essentiellement fait aux USA, là, il sera fait au QC. Quant aux restos, on se paie de petits lunchs pour le dîner, ça ne coûte jamais super cher. Cet automne, nous nous sommes payés seulement 2 bonnes bouffes pour souper dont l’une à Chicago. J’ai remarqué qu’il en coûtait beaucoup plus cher résider et visiter des villes que de se balader en dehors des cités.
Nos plans n’ont pas été modifiés.
On ne se privera pas parce que ça coûte quelques centaines de $$ de plus, on a une vie à vivre et d’une année à l’autre on va peut-être être OBLIGÉ d’arrêter de voyager l’hiver.
De toute façon comme dit Sylvie Pierrôt l’augmentation des dépenses une fois rendu dans le sud est en parti compensée par l’économie de “fuel” réalisée en descendant car cette dépense en carburant est LA grosse dépense du voyage règle générale avec de gros équipements.
Les seules dépenses qu’on ne regarde plus aux États ce sont des achats dispendieux comme des pneus par exemple. Un hiver j’avais changé mes 4 pneus sur la fifth whell et j’avais ramené 4 pneus pour ma fille. Avec l’échange d’argent les taxes et les frais de transactions ça avait été une économie de 400$ pour les 8 pneus. Ce qui n’est plus rentable aujourd’hui.
Pour minimiser l’impact négatif du taux de change, nous allons nous rendre en Arizona pour faire du Boondocking dans les terrains des BLM pour $180 US pour tout l’hiver. Oui l’essence va nous coûter plus cher, mais le camping est par beaucoup moins cher.
En réponse à Ronald, même l’essence est à rabais aux USA à ± $2.00 US/gallon US ou ± 4 litres, c’est un gros rabais comparé au prix du litre au QC !
Lorsque le $ canadien était égal au $ US, c’était moins dispendieux en tant que “snowbirds” de vivre aux USA qu’au Québec. Aujourd’hui, on arrive presque égal avec la dévaluation de notre $ canadien après cette fameuse élection de ce TRUMP !
En espérant des jours meilleurs…
Bonjour vous tous, oui cette année je pars, l’année dernière je n’ai pu partir à cause de contraintes professionnelles, mais cela ne m’a pas déplût de passer l’hiver au Québec, cette année ce sera le 4 janvier de Québec vers l’Arizona de là pour revenir vers la Floride, j’ai vraiment le goût de quitter.
Maintenant, la dévaluation de notre dollars, je ne veux pas y penser, c’est comme cela et la vie est si courte, quelques centaines de dollars de plus ou de moins on fera avec.
Donc je souhaites à tous un très bel hiver et soyez heureux.
Arizona 2009, toujours dans le coin de Phoenix ?
Suite au commentaire “No speaking English? Pas de problème!” de Mme Limoges dans la revue de décembre 2016/Janvier 2017, je recommanderais aux membres qui ont une tablette, de télécharger l’application Google Translate. Elle est extraordinaire, on peut y utiliser pus de 100 langues mais on peut aussi télécharger une vingtaine de langues sans avoir besoin par la suite d’être connecté à du wifi. Ça peut devenir un instrument extraordinaire pour se dépanner quand on est mal pris etqu’il faut parler ou échanger dans une langue qu’on ne connaît pas.