Suivi des commentaires
La semaine dernière, un commentaire d’un lecteur, Pierre, a particulièrement alimenté ma réflexion des derniers jours. Cet habitué de mon blogue s’interrogeait à savoir si des suites étaient données aux propos d’autres lecteurs qui, comme lui, réagissaient au contenu de mes billets.
En posant la question, il était clair que son principal souci était de prévenir d’éventuelles réactions, disons un peu plus virulentes, de la part de lecteurs pouvant éprouver un sentiment que leurs propres commentaires n’avaient pas été pris en considération.
Pierre devait sans doute faire allusion à certains débordements survenus sur le forum de la FQCC lors du transfert du site de cet organisme vers un nouvel hébergement et des nombreux bogues qui avaient suivi. Plusieurs membres du forum, désireux d’avoir plus d’information sur ses déboires, avaient plutôt mal digéré d’être tenus dans l’ignorance.
D’évidence, l’objectif que Pierre poursuivait était de ne pas voir mon blogue s’enflammer de la sorte. Ce ne sont pas tous les individus qui se sentent à l’aise dans la confrontation. Une majorité préfère se retirer lorsque la marmite se met à déborder, ce qui aurait pu se traduire par perte de lecteurs.
Je tiens à le rassurer ainsi que tous ceux qui, régulièrement ou à l’occasion, réagissent à mes propos. Je lis toujours avec beaucoup d’intérêt tout ce que vous écrivez. Chacun de vos mots alimente et enrichit ma pensée.
Cependant, un blogue n’est pas un forum. Sur un forum, il arrive que les enfilades se transforment en conversation où chacun apporte des arguments, et c’est bien ainsi. Un forum constitue avant tout un lieu d’échange, d’entraide et de discussion. Bien sûr, il arrive toujours des dérapages, cela fait partie intrinsèque de sa dynamique.
Certains forums ont des modérateurs plutôt stricts qui rappellent à l’ordre au moindre écart alors que dans d’autres, comme celui de la FQCC, ce sont les membres du forum qui, mutuellement, se disciplinent.
Dans les forums où le modérateur est omniprésent et trop contrôlant, les membres pestent contre son manque de souplesse, son côté dictatorial et exigent plus de liberté. À l’opposé, dans un forum auto-régulé, on déplore l’absence d’un modérateur jugé trop fantomatique. Deux comportements aussi opposés illustrent bien les contradictions de l’humain. Faire plaisir à tout le monde et son père est, et sera toujours impossible.
Quant au blogue, il s’agit d’une initiative émanant d’un individu qui décide d’utiliser le web pour publier des réflexions personnelles qu’il aime partager à d’autres personnes. Il est des blogues politiques, sociaux, religieux et même… des violents et déviants. Chacun est libre de choisir son propre centre d’intérêt. Dans mon cas, ce qui me passionne est clair: le caravaning et tout ce qui tourne autour.
Non seulement je lis toutes vos réactions, mais il m’arrive souvent de répondre personnellement à un lecteur sans que rien n’apparaisse sur le blogue. La raison en est fort simple. Des lecteurs ne sachant comment entrer en contact avec moi pour poser une question qui leur est personnelle utilisent ce blogue pour me rejoindre.
Je le répète, je tiens à ce que ce blogue demeure ce qu’il doit être et je ne veux surtout pas le voir se transformer en forum. Voilà pourquoi, habituellement, je choisis de ne pas ajouter à vos commentaires. Les très rares fois où je l’ai fait, ce fut pour ajouter une information qui me semblait importante ou manquante. Par contre, qu’un lecteur réagisse au commentaire d’un autre lecteur ne me dérange nullement, pourvu que les propos demeurent courtois.
Comme j’ai le plus grand respect envers ceux qui réagissent sur mon blogue, je me suis demandé quel serait le meilleur moyen de leur montrer que leurs propos ne tombent pas dans les limbes. Je crois avoir trouvé une solution, même si elle comporte certains risques.
Chaque fois qu’un commentaire est formulé, j’obtiens systématiquement l’adresse de courriel de son auteur. Cela n’est cependant pas le cas des lecteurs muets, je vous rassure. J’ai donc décidé de vous fournir une adresse courriel où vous pourrez me rejoindre, lorsque votre question débordera le sujet de mon carnet. Prenez note que je n’écris pas mon adresse courriel de façon habituelle, de façon à dérouter les logiciels automatiques qui recherchent compilent ces adresses pour, par la suite, innonder ces boites de pourriel. Un grand merci à Denis Marcoux qui m’a fait cette suggestion. La voici donc: plaquerre, suivi du signe arobas, de me et de point com.
Je crois que la preuve est faite que je lis et prends en considération tous vos commentaires, n’est-ce pas Pierre?
Sauf respect, un forum auto-régulé ça n’existe pas. Comme ces chiens embusqués qui ne peuvent résister d’attaquer les voitures et cyclistes qui passent, certaines personnes ne peuvent résister d’insulter leurs semblables sous le couvert de l’anonymat relatif d’un forum. Les membres sans aucun pouvoir sur le forum ne peuvent pas régler la question. L’individu névrosé, pas méchant par ailleurs, continuera de faire pipi dans la piscine indéfiniment.
De l’autre côté du spectre, il y a des modérateurs abusifs, soit. Même les modérateurs doivent être modérés et s’en tenir à des balises strictes et bien définies. Le plus bel exemple d’un blogue bien géré est celui des « condistes » (Safari Condo). La FQCC pourrait s’en inspirer.
Personnellement je n’ai jamais pensé que nos commentaires tombaient dans les limbes mais j’apprécie grandement l’opportunité de pouvoir communiquer avec vous pour une question débordant le sujet du blogue. Toutes vos escapades et votre expérience en matière de caravaning sont intéressantes, instructives et très utiles aux « newbie ». Par respect pour vous, seule une question à laquelle je n’aurai pas trouvé réponse se retrouverait dans votre courrier électronique. Merci.
Bonjour M. Laquerre,
J’utilise cette rubrique pour transmettre un commentaire à l’équipe du magazine, n’ayant pu trouver le moyen de le faire autrement (je vous mets au défi de le trouver vous-même sur le site internet du magazine).
Je lis avec plaisir les articles contenus dans le magazine et, je l’avoue, je le considère de très bonne qualité. Je suis membre de deux associations américaines de campeurs et celles-ci n’offrent pas à leurs membres une revue d’aussi bonne qualité. Les articles du magazine Camping Caravaning sont d’actualité, creusés et toujours très intéressants. Cependant, un article du magazine de décembre 2013/janvier 2014 déroge à cette recherche constante de la qualité qui le caractérise. Il s’agit de l’article »Le temps des Fêtes à Orlando – Où s’installer près des attractions », écrit par Sophie Marsolais. L’auteure prétend que l’offre en matière de campings se résume à huit terrains. Ceci est vrai si notre recherche se résume uniquement au répertoire de l’Office de tourisme local (nous comprenons celui d’Orlando, même si la référence n’est pas bien précisée). Or, même ceux qui n’ont jamais campé dans cette région savent que les villes de Kissimmee (et non Kissemmee comme c’est écrit dans l’article) et Clermont sont situées près des attractions (Disney, Universal, SeaWorld, etc.) et qu’elles offrent plusieurs options très intéressantes aux campeurs. Beaucoup plus en tout cas que Titusville, qui est loin d’être située près des attractions mentionnées. C’est à croire que l’auteure n’est jamais allée elle-même en Floride. Une recherche rapide dans »Camp Florida », le répertoire des campings de la Floride aurait identifié pas moins de 20 terrains dans les comtés regroupant Orlando, Kissimmee et Clermont. Et il y en a d’autres qui ne sont pas listés.
Les lecteurs de la revue qui n’y sont jamais allés hésiteront, suite à la lecture de l’article, à y séjourner en camping, ce qui est dommage puisque cette région regorge d’activités. Heureusement, les campeurs sont débrouillards et, comme moi, ils verront que les campings Encore (il y en a deux à proximité d’Orlando soit Lake Magic à Clermont et Sherwood Forest à Kissimmee) offrent des terrains magnifiques aux membres de la FQCC à $410 par mois (incluant l’électricité) pendant les mois de novembre et décembre. Nous y avons séjourné ma conjointe et moi en novembre et c’est une période idéale pour visiter.
Mes commentaires se veulent constructifs. Que voulez-vous, lorsqu’on est habitués à l’excellence on devient plus critique.
Michel Jean
Ste-Julie
bonjour j’utilise une carte mastercard de la bmo et je n’ai aucun problème avec le truc du code pestal.