Séjours hors Québec
Ayant lu deux commentaires s’interrogeant sur la position de la Régie de l’assurance maladie du Québec en ce qui concerne la révision de la durée de séjour hors Québec autorisée, je reviens sur ce point de mon billet de la semaine dernière.
Tout d’abord, je tiens à préciser que dès l’été 2014, la FCCC avait adressé une lettre aux autorités de la RAMQ sollicitant une rencontre pour discuter du bien fondé d’amender la règlementation actuelle, chose que plusieurs provinces canadiennes avaient déjà réalisée. La réponse de l’organisme avait été plutôt laconique. Souvenons-nous qu’à l’époque, le gouvernement Couillard, concentré sur l’objectif de réduire les coûts de l’appareil étatique, ne témoignait d’aucune ouverture sur tout ce qui pourrait avoir une quelconque incidence budgétaire.
D’ailleurs, dans la réponse reçue de la RAMQ, le seul argument véritable apporté exprimait la crainte de voir les coûts augmenter. Pourtant, à l’analyse, même en projetant un scénario pessimiste, une augmentation de la durée de séjour à l’étranger pour les 55 ans et plus se ferait à coûts nuls. Dans la réalité, l’impact d’une telle mesure serait positif, tant sur les coûts de santé que sur l’engorgement des hôpitaux. Mais, que voulez-vous, lorsque la seule lunette utilisée est celle de la réduction des dépenses, il est très difficile de voir les choses sous un angle nouveau.
Cette semaine encore, j’ai discuté de cette question avec le président de la FQCC, Michel Quintal, alors que nous faisons le tour des dossiers à saveur politique menés par la fédération. Lui aussi jugeait opportun de revenir à la charge pour faire bouger les choses.
À la suite de cette conversation, j’ai relu la lettre expédiée à la RAMQ par le président d’alors, Martin Healy, et le document que j’avais préparé à l’appui de notre demande ainsi que la réponse de la Régie. Bien sûr, il faudrait remettre à jour les données concernant la situation des autres provinces, mais pour l’ensemble, l’argumentation me semble encore tenir la route. Reste à savoir comment cette nouvelle tentative sera reçue, maintenant que le gouvernement affiche des surplus dans son budget.
Pour réponse plus directement à la question que posait Denis Marcoux sur ce blogue, oui, la FQCC a déjà posé des gestes dans ce dossier et continue d’agir dans l’intérêt de tous les caravaniers québécois, qu’ils soient membres de la fédération ou non. J’invite d’ailleurs ceux qui aimeraient consulter les documents mentionnés plus haut, à me le signifier par courriel à plaquerre@campingcaravaningmag.ca.
J’aimerais bien savoir quels furent les estimés de dépenses additionnelles qui auraient un impact sur les finances québecoises pour des séjours plus longs a l’extérieur du Québec. Par contre pour la durée des séjours hors québec limité a 182 jours par année, il ne faut pas oublier que contrairement a certaines autres provinces la RAMQ ne comptabilise pas les séjours hors Québec de 21 jours ou moins.
L’association canadienne des « snowbirds » travaille depuis quelques années sur ce même projet.
Il serait intéressant que les deux, « la FQCC et cette associations » fassent front commun d’intervenir auprès de notre gouvernement libéral Couillard !
Bravo Paul. Merci pour cette information et pour ces démarches. C’est heureux que tu sois là à ce poste.
Je sais que la FQCC fait de nombreuses démarches auprès du gouvernement. Il ne faut pas pour autant prétendre qu’elle défend les caravaniers de façon générale. Car pour avoir droit à ce titre la FQCC devrait aussi intervenir auprès des concessionnaires de VR lorsqu’ul a des problèmes et des propriétaires de camping aussi. Comme ce sont des partenaires, ce n’est pas pour l’instant envisageable. Aie-je tort?
Quand la FQCC nous « protégera » sur les 3 fronts, et pas seulement auprès du gouvernement, je redeviendrai membre. Le prix demandé en vaudra alors, pour moi, le coût!
il faut lire « lorsqu’il y a des problèmes ».
Ce serait pratique de pouvoir séjourner plus de six mois, pas que je veuille y séjourner plus que six mois. Cinq mois me suffisent! Mais quand on retourne aux States pour une croisière comme de Ft Lauderdale à San Diego, on ne sait jamais si l’agent Sourire aux douanes va comptabiliser notre temps. L’an prochain, afin de faire une croisière à travers le canal de Panama, on devra retourner fin février afin d’avoir un bris de 31 jours, pour éviter d’être en séjour continu et ne pas dépasser notre 182 jours aux USA. On ne veut pas se faire »barrer » pour cinq ans!
Questions : 182 jours aux USA —
Est-ce que ces 182 jours commencent et se terminent entre le 1ier Janvier et le 31 Décembre d’une même année ?
ou
Est-ce que ce serait plutôt une année flottante où l’on doit compter si on a séjourné 182 jours en reculant d’un an dans le calendrier à partir de la journée où on veut entrer aux USA ?
Éclairez-moi SVP,
je désire partir cet automne en octobre, novembre et décembre, revenir au Québec pour les Fêtes, et retourner en mars, avril, mai, juin……
Devrais-je revenir au Québec pour couper mon séjour et ainsi recommencer une autre période de 182 jours ???????
Merci