Mes propos de la semaine dernière ont suscité bon nombre de commentaires, certains publiés directement sur ce blogue et d’autres, plus nombreux, atterrissant sur mon adresse courriel personnelle.

En premier lieu – ce qui fera plaisir aux amateurs du grand Ouest américain- si trouver un emplacement devenait trop difficile en Floride, nous n’excluons pas d’orienter notre boussole vers les états du sud-ouest. Michelle et moi gardons tellement de magnifiques souvenirs de nos voyages dans cette partie du pays. 

Dans mon cas, j’ai tendance à me définir comme un type plus attiré par le désert et les montagnes que par les bords de mer. Plus ambivalente, Michelle alterne presque à parts égales entre ces deux environnements. Attirée par des paysages aux roches multicolores parsemés de saguaros et l’air sec de l’Arizona, elle se complait tout autant avec les orteils dans le sable des plages du Panhandle. Bref, comme beaucoup d’autres choses dans notre vie, rien n’est vraiment coulé dans le béton.

Pour compenser un peu la mauvaise impression laissée à certains lecteurs à propos de la vacance atrophiée des emplacements de camping de la Floride, sachez qu’en début de semaine, alors que nous étions à la recherche d’un havre où jeter l’ancre (comprendre un branchement électrique, à l’eau courante et à l’égout), Michelle a trouvé dans la liste des campings participants à Passport America, un établissement nommé Grand Lake RV Park and Golf.

À mi-chemin entre Gainesville et Ocala, sur le bord du lac Orange, facilement accessible de la I-75 ou de la US-441, ce camping fait partie de la populaire chaîne Sun Outdoors. Nous y avons découvert un terrain de grande qualité, très propre, avec des emplacements immenses où nous avons séjourné deux nuitées pour environ 30 $ É.-U chacune, une fois le rabais de la carte PA appliqué. Un coup de fil, environ trois heures avant notre arrivée, aura suffi pour y obtenir un emplacement, sur la pelouse certes, mais parfaitement de niveau.

Il est vrai que nous sommes encore en novembre et que les mois les plus achalandés (janvier, février et mars) sont encore à plusieurs semaines. On peut également évoquer le fait que la température des mois d’hiver du centre-nord de la Floride peut difficilement concurrencer celle des régions plus au sud pour justifier cette disponibilité. Peu importe le rationnel explicatif, l’important était de trouver un emplacement pour nous accueillir. 

Le lendemain matin, alors que je projetais les prochains arrêts, je réussis à obtenir cinq jours consécutifs pour la dernière semaine de novembre, au parc de comté Fort Desoto, près de St. Petersburg, St. Pete pour les intimes. Pourtant, Fort Desoto a la réputation d’être un des plus achalandés de la Floride et les réservations doivent s’y faire des mois et des mois à l’avance. Encore un coup de chance !

Il est également une autre astuce dont je désire vous faire part concernant la façon de découvrir de petits bijoux qui fonctionnent souvent sur le principe du premier arrivé, premier servi. Il est des parcs de comté, comme ceux du Hillsborough County qui affichent sur le site web officiel gouvernemental, le nombre de leurs emplacements disponibles en temps réel.

L’heure de départ y étant habituellement fixée à midi, il est souvent possible, en cours d’après-midi, d’obtenir des mises à jour sur les emplacements disponibles et ce, en temps réel(mon clavier avait plutôt écrit jouir, ce qui n’est pas complètement faux, puisqu’il est vraiment jouissif de découvrir un emplacement venant tout juste de se libérer). Nous avons vécu cette expérience après avoir quitté le Grand Lake RV Park.

Alors que nous sortions d’un Publix où nous avions refait nos provisions de nourriture, juste avant de mettre le moteur du VR en marche, je fais part à Michelle de mon intention de vérifier si le message, qui depuis le matin inidquait qu’aucun emplacement n’était vacant dans un des parcs du Hillsborough County pouvait avoir changé depuis ma dernière visite. 

Bingo, un des 45 emplacements était désormais disponible. L’après-midi étant avancé et n’étant qu’à une trentaine de distance, nos chances de l’obtenir semblaient bonnes. L’hypothèse se confirma un peu plus tard pour notre plus grand bonheur. Une fois admis au camping de l’un de ces parcs, le caravanier peut étirer son séjour pour un maximum d’un mois. Une fois la limite atteinte, il lui faut attendre un mois pour obtenir à nouveau le droit d’y séjourner à nouveau, à condition bien sûr qu’un emplacement se libère.

Évidemment, ces parcs de comté n’ont sans doute pas le panache des campings luxueux et le nombre de services y est moins élaboré. Il faut donc oublier la piscine, le wifi et l’égout à l’emplacement. Mais pour ceux qui peuvent s’accommoder de ces contraintes, ces campings s’apparentent aux ressources opérées par la SÉPAQ chez nous.

Comme une bonne nouvelle arrive rarement seule, cette année, la seconde nous est venue des promotions reliées au Vendredi fou. Je veux ici parler de la nouvelle proposition de Telus dans le cadre de son partenariat avec la FQCC. Au début de la semaine, notre forfait téléphonique CA-USA comprenait, sur chacun de nos deux iPhone, 45 gigaoctets de données haute vitesse avant de passer en mode ralenti, pour une facture de 75 $ par appareil. Telus vient cependant de bonifie cette offre, tout en ajoutant une autre, encore meilleure. 

Dorénavant, il est possible, toujours pour 75 $ avant taxes, de disposer mensuellement de 60 Go, soit 15 de plus que le mois dernier. Pour deux téléphones, la facture demeure donc la même à 150 $, mais le total des données à partager passe 120 Go. 

Personnellement, j’ai opté pour la seconde offre et couché 20 $ de plus sur ma facture mensuelle pour ainsi passer à 100 Go. Quant au téléphone de Michelle, nous avons décidé de le laisser à 60 Go. Puisqu’il s’agit de données à partager, nous disposons maintenant de 160 Go par mois.

Cette offre exceptionnelle m’a convaincu d’oublier l’onéreux Starlink pour le moment. D’ailleurs, je me demande si la concurrence résultant de la présence de ce fournisseur d’accès à l’internet n’a pas influencé la bonification proposée par Telus. 

Quelque soit la raison, ce qui importe, c’est d’assister à une baisse du coût du gigaoctet lorsque l’on est en voyage aux États-Unis. De plus, avec la multiplication des tours relayant la technologie 5G — n’en déplaise aux complotistes qui nous promettaient des boutons et le cancer — la réception des émissions de télévision profite d’une fluidité nettement meilleure qu’avant.