S’adapter à la nouvelle réalité : un panier bleu 2.0
Comble de la digression, je débute mon billet de la semaine par un propos n’ayant aucun lien avec son titre. Il me semble important revenir quelques instants sur l’impact de mon écrit de la semaine dernière. Jamais dans toute l’existence de ce blogue, je crois, un sujet n’a suscité autant de commentaires. Ou vous adorez les mystères ou vous me témoignez beaucoup d’empathie en tentant de deviner mon avenir. Peu importe votre raison, j’ai adoré vous lire.
Toutefois, je ne vous révélerai pas ce qui m’attend, le temps n’étant pas encore venu. Toutefois sachez qu’encore aujourd’hui, je ne perçois pas la retraite comme une solution. Je ne renierai donc pas le caravaning, mais tenterai plutôt de le porter ailleurs. Je me contenterai de souligne que certains d’entre vous ont un flair qui m’a impressionné. Dernière petite information, mon Alto a trouvé preneur en seulement quatre jours. Ne me reste plus que la GLK250 à vendre. Fin de l’aparté, je reviens au sujet du jour.
Il y a plusieurs années lors d’un congrès de l’association des Villages-relais, j’avais été invité à leur présenter des pistes sur façon dont ils devraient intégrer la clientèle en véhicules récréatifs dans les plans de promotion leurs patelins. Les personnes présentes avaient alors manifesté beaucoup d’intérêt au message livré. Un grand nombre d’entre eux, peu familiers avec le monde du caravaning, avaient alors pris conscience du potentiel touristique que représentait cette nouvelle clientèle avide de découvrir du pittoresque.
Depuis, j’ai continué à rouler au Québec, toujours intéressé par le concept des villages-relais. Chaque année, dès que je vois un village s’afficher comme tel, je fais un crochet pour m’y rendre. J’ai pu constaté que le message avait porté fruit puisque de nombreuses initiatives avaient vu le jour pour accommoder les visiteurs. En plusieurs endroits, des sites spécifiquement identifiés, souvent gratuits ou presque, ont émergé pour accueillir les caravaniers de passage.
Étrange paradoxe, la pandémie de la covid-19, une maladie qui s’attaque aux voies respiratoires, semble avoir donné un souffle nouveau au caravaning. Je ne parle pas nécessairement de la hausse des ventes de VR, mais de la popularité croissante de cette façon de voir du pays. Ce phénomène ne se limite pas au Québec ; nos voisins du Sud et du reste du Canada ont fait la même découverte.
En contrepartie, cette tendance a mis en lumière un déséquilibre qui ne fera que s’accentuer entre le nombres de VR sur les routes et celui des terrains de camping pour les accueillir. Déjà, appréhendant ce que sera 2021, les observateurs du monde du camping aux É-U suggèrent avec vigueur aux caravaniers de planifier avec soin leurs voyages, mais surtout de réserver plusieurs mois à l’avance s’ils veulent trouver un emplacement sur des terrains de camping de qualité. De plus, les projections des économistes prévoient aussi que la popularité du VR devrait continuer sa croissance pendant encore plusieurs années, notamment grâce à l’intérêt des millénaristes.
Tous ces facteurs conjugués doivent amener les élus municipaux, les associations touristiques, le ministère du Tourisme et tous les décideurs en la matière à sauter dans le train. Favoriser des ressources d’accueil légères, peu coûteuses à mettre en place et à entretenir, doit faire partie de tous les plans visant à rehausser le tourisme chez nous. Non seulement, une approche active dans ce domaine aura un impact direct pour réduire des événements de mauvais goût comme on en a vu cet été en Gapésie, mais elle permettra à plusieurs villages de profiter d’une visibilité qui rendra fier les gens qui les habitent tout en ayant un impact économique non négligeable pour chacun d’eux.
Qu’est qu’on attend pour étendre la notion de panier bleu au caravaning ?
Si ce panier bleu a le même succès que celui du gouvernement. ça annonce pas un gros succès
JPP,
Pourtant, je constate sur le terrain que les structures d’accueil mises en place par certains villages sont très souvent utilisées, faisant ainsi la preuve qu’elle répondent à un besoin bien réel.
Sujet intéressant. Il a plein de belles petites /moyennes villes au Québec . Elles ont beaucoup à offrir : super resto dans leurs centre-ville pistes cyclables ,sentier de randonnée , panorama Fantastique etc etc. Elles doivent s’adapter.
Mais.
Comment en tant que campeurs peut on faire avancer le dossier?
Comment puis je dire mon intérêt et que le message va porter?
Y a t il un site/application qui répertorie les bonnes adresses ?
Ou trouver la bonne information sur les villes qui offrent cet hébergement léger?
Y a t il un organisme porteur de ballon pour la cause?
Je crois que tant que le message ne seras pas plus véhiculé la situation de l’accueil léger va être le parent pauvre du tourisme.
Daniel Temblay, sûrement pas la FQCC qui favorise plutôt les propriétaires de terrains de camping.
Ayant voyagé les 2 dernières années en Europe , France,Espagne, Portugal avec un petit camping car, l’offre est plus diversifiée, camping, stationnement avec services, du sans service également, un peu de tout, ce qui rend les voyages en camping car vraiment intéressant. Comme ici en Amérique rien de parfait mais plus de flexibilités avec une certaine résistance dans certaines régions. Qui sait il serait possible d’avoir ce genre de flexibilité qui serait gagnant autant pour l’industrie, les commerces et les municipalités.
Michel Carom,
Je serais fort intéressé de connaître faits sur lesquels vous vous appuyez pour faire une telle information.
Étant très proche des autorités de la FQCC, ce que vous affirmez me semble bien loin de la réalité. D’ailleurs, si tel était que vous ayez raison, il serait difficile de comprendre que je puisse aborder dans mes billets, des propos présentant un caractère séditieux par rapport à l’orientation que croyez être celle de la FQCC. N’oubliez pas que mon blogue est hébergé sur le serveur de la FQCC.
Je crois au contraire que la FQCC, tout en n’affichant pas un parti pris pour un seul type de ressources, privilégie une attitude de neutralité et d’ouverture face à une pluralité de ressources pouvant répondre aux besoins et attentes des caravaniers.
Michel Caron, c’est plutôt Camping Québec qui favorise les propriétaires de terrains de camping !
Monsieur Laquerre, ai-je touché un point sensible? Informé moi, la FQCC est prend t’elle position pour favoriser le Boundocking où le developpement de sites à peut de frais comme nous retrouvons dans le sud ouest des Etats-Unis (BLM, Parcs, etc.). La FQCC favorise t’elle le développement de haltes routières à travers notre beaux Quebec auprès des municipalités?
Nous avons besoins d’une organisation pour la défense et la promotion auprès de tous les paliers gouvernementaux pour l’accès aux territoires Québécois sans se faire détrousser comme peut le faire la SEPAQ et les parcs fédéraux. Prenons exemple sur la France et nos voisins Américains. Je ne dénigre pas la FQCC soyez sans crainte, je dis juste que cette organisation n’est pas la locomotive pour défendre les intérêts des véristes pour l’accessibilité aux territoires à des coûts raisonnables.. Peut-être pouvez-vous me convaincre du contraire.
Nous sommes avec vous, continuer votre bon travail.
Après plusieurs voyages en Europe en CC, nos municipalités devraient copier ou étudier la façon de faire en Union Européenne.
La FQCC doit continuer le travail de regroupement de nos campeurs.
Il y a présentement une opportunité unique pour la promotion d’hébergement différent pour VR.
En 2021 et probablement en 2022 les québécois vont voyager dans leur province. L’offre de service en terme d’hébergement léger pour VR va être encore complètement dépassé.(encore).
Si il y avait une lettre standard de demande d,hébergement léger pour les municipalités avec référence sur le site de la FQCC de votre présentation Je suis preneur. Je l’enverrai à certaines municipalités pour en faire la promotion de cette idée.
C’est vrai qu’on devrait tellement s’inspirer de ce qui se fait en Europe en ce qui a trait aux facilités offertes pour les voyageurs de passage. Nous aimons les campings quand on veut s’y installer quelques jours mais quand nous ne sommes qu’en transit, de une à deux nuits, nous apprécions avoir un endroit où on sait qu’il est permis de s’y installer sans craindre de se faire réveiller la nuit. Cet été, nous avons apprécié la halte VR de Mont Laurier, le Centre équestre de La Sarre et pour 10$, profiter de la halte au Lac Castagnier près d’Amos, à Rouyn, il y a également un endroit au Las Osisko mais en raison d’un festival, ce n’était pas accessible cette FDS. Ce qui ne nous a pas empêché d’aller au Camping Le Sagittaire à Val d’Or, à la SEPAQ d’Aiguebelle et pour 30$, la halte VR 3 services à la Cité de l’Or. Finalement, un beau mixte de tout. Je crois qu’en roadtrip, quand on peut économiser sur quelques nuits, ça nous dérange moins de payer pour la SEPAQ ou un terrain privé à 45$ la nuit mais qui offre beaucoup de services.
Decidement les campings a infrastructures lourdes se doivent de demander le gros prix pour couvrir leurs frais. Et comme les campeurs en demandent toujours plus, la course aux etoiles se poursuit. Les municipalites n’ont pas interet a couper l’herbe sous le pied d’un payeur de taxes alors ils repondent par une reglementation. Je peux les comprendre et personne me force a visiter leur region. .