Hier soir, je vous ai laissé en soulignant notre présence dans un camping au tout début de la Caroline du Nord. Je mentionnais alors que nous allions probablement y séjourner plus d’une journée. Ce matin, au lever, notre idée avait changé et nous avons repris la route.
N’allez pas imaginer que ce camping nous a déçus par des défauts cachés, loin de là. Situé dans la localité de Piney Creek, NC — localité est quelque peu exagéré, car nous ne l’avons pas trouvée — sur le bord de la New River, ce camping porte le nom de River Camp USA.
Comme la rivière coulait juste derrière notre emplacement, nous avons installé la table et nos chaises sur sa rive et mangé dehors, au bord de l’eau. De temps en temps, des personnes descendaient la rivière, en se laissant flotter dans des chambres à air ou en kayac. Tout près du camping, un centre de plein air louait différents équipements pour profiter de l’eau,
Petit, ce camping compte peut être une soixantaine d’emplacements, guère plus. Il faut vraiment faire un extra pour le dénicher. Dans notre cas, nous l’avons trouvé dans le catalogue Passport America.
15 $ seulement après le rabais. Malgré tout, je crois que je me suis fait avoir, car la gentille dame à l’entrée, après m’avoir demandé si je voulais le wi-fi, m’a facturé 4 $ de plus. Si c’était à refaire, je n’aurais pas répondu par l’affirmative à sa question, son routeur n’étant même protégé, il était donc accessible à tous.
Lorsque nous sommes arrivés, le propriétaire nous a demandé comment nous nous étions rendus à son camping. Je lui ai répondu que mon Nüvi 1690 nous avait guidés jusqu’à sa porte. Il m’a alors demandé quelle route le navigateur nous avait fait prendre. Lui ayant répondu, il m’a dit que cette route n’était pas la meilleure et que les nombreuses courbes n’auraient pas vraiment convenues à une grosse autocaravane.
Il avait un peu raison, nous rendre chez lui avait exigé une bonne dose de confiance envers le Garmin. Peu m’importait, car il nous avait amenés là où nous voulions aller.
Les montagnes entourant le camping portent le nom d’Allegheny et font partie de la chaîne des Appalaches. Partout, à flanc de montagnes, des producteurs de sapins de Noël s’en donnent à coeur joie.
Ici, nous sommes bien dans le Sud. Si vous y venez, il est une expression qu’il vous faudra apprivoiser: « Y’a all ». Ce régionalisme se place partout dans la conversation. Que l’on veuille vous dire « bonne nuit » ou « bon voyage » ici, l’on dit « Y’a all good night » ou « Y’a all a good trip ».
Je reviens à mon propos du début, disant que nous avons repris la route ce matin. Le Blue Ridge Parkway est différent en Caroline du Nord de ce qu’il est en Virginie. Tout d’abord, il monte plus haut. Son altitude maximale est deux fois plus élevée que ce que l’on trouve dans l’État voisin. Malgré cela, rien de dangereux, peu importe la grosseur de la caravane. Un peu plus d’attention et de prudence suffisent amplement.
Nous avons également trouvé la dernière section un peu plus achalandée en terme de circulation. Bien qu’il soit difficile de la qualifier d’intense, nous avons croisé plus de voitures que durant les derniers jours.
Depuis que nous avons entrepris le périple du Blue Ridge, nous avons vu trois VR originaires du Québec. Curieusement, dans les trois cas, il s’agissait de Safari Condo. Malheureusement, nous n’avons fait que les entrevoir. Il aurait été intéressant d’échanger avec eux et de recueillir leurs impressions.
En fin d’après-midi, nous arrivions à Asheville ou nous avons déniché un autre camping Passport America à 15 dollars. Câble, wi-fi, trois services et dalle de béton, tout cela sur le bord d’une rivière. Avouez que c’est une véritable aubaine. Il se nomme le Wilson’s River Waterfront. Une simple recherche sur internet vous permettra d’en savoir plus sur les deux campings que j’ai mentionné.
Demain, nous devrions parcourir les 150 km qui restent du Blue Ridge Parkway. À ce moment, nous serons tous près du Great Smoky Mountain National Park. Cependant, demain, je vais délaisser la description de voyage pour répondre à une question qui m’a été adressée à deux reprises à propos de notre dernier choix de VR.
Bonne fête cousin !
Ça fait un bout de temps que je te lis..
J’ai maintenant un intérêt de plus: il y a un mois, je me suis acheté un Rialta 1998, alors lorsque tu sera près de la région de Montréal ou Québec, si mon horaire me le permet, j’irai te retrouver toi et ta belle Michèle bien sûr ..
À bientôt Paulo !
Jean Godin
gensgo@yahoo.ca