Quand plastique et environnement font bon ménage
À plusieurs reprises, dans mes écrits, j’ai discuté de la relation existant entre les caravaniers et la protection de l’environnement. Qualifiés de vilains pollueurs par certaines personnes à courte vue, probablement à cause du gabarit imposant de leurs véhicules, les caravaniers, du moins les Québécois, ont dans l’ensemble une conscience environnementale plutôt évoluée.
Récupération, recyclage, utilisation parcimonieuse de l’énergie et de l’eau font en effet partie du quotidien de plusieurs d’entre eux. Il faut tout de même avouer que l’exiguïté des véhicules récréatifs, le faible volume d’eau fraîche à bord, des réservoirs septiques trop faciles à remplir et des batteries pouvant rapidement se retrouver à plat sont autant de puissants incitatifs à devenir écolos.
Soucieux, par obligation, de l’environnement, les caravaniers peuvent maintenant franchir un pas de plus pour sauver la planète. Mercredi, de passage à Victoriaville, j’ai découvert une entreprise, non seulement très écoresponsable, mais gagnant à être connue des caravaniers. Elle a comme raison sociale Soudure Plastique Québec.
Habituellement, je ne suis pas très chaud à utiliser ce blogue pour en faire un outil de promotion commerciale. Toutefois, lorsque je tombe sur une entreprise m’apparaissant particulièrement utile aux caravaniers, il m’arrive de déroger à cette règle. Dans le cas d’aujourd’hui, en parler, même brièvement, me permet d’atteindre deux objectifs qui me tiennent à cœur.
Le premier concerne directement les caravaniers. La fragilité des véhicules récréatifs est bien connue. Cela est particulièrement vrai sur le plan de leur revêtement extérieur. Une branche d’arbre trop basse, une souche, une borne électrique mal placée et, souvent dès la première sortie, les égratignures commencent à se multiplier.
L’utilisation de matières plastiques permet beaucoup de souplesse dans le design des véhicules récréatifs. Peu dispendieux, facile à mouler et à peindre, le plastique prend toutes les formes : parechoc, panneau avant d’une caravane, doublure intérieure des réfrigérateurs, douches… Malheureusement, tous ces accessoires sont d’une grande vulnérabilité aux coups.
Que faire alors en cas de bris ? Souvent, plutôt que de la réparer, les ateliers de VR vont préférer, lorsque disponible, commander une pièce neuve et jeter la vieille aux rebuts. Ce faisant, ils nuisent à l’environnement de trois façons. Changer une pièce plutôt que de la réparer implique de puiser une fois de plus dans les ressources limitées de la planète pour trouver les matériaux nécessaires à sa confection. Par la suite, la fabrication et le transport de la pièce ajoutent des gaz à effet de serre et, finalement, parce qu’il n’est ni récupéré ni recyclé, le plastique contribue à remplir les sites d’enfouissement.
Soudure Plastique Québec s’est donné comme mission d’inverser ce cycle infernal. Tirant profit des plus récents développements en matière de chimie des matériaux, ils sont en quelque sorte parvenus à décoder la génétique des plastiques. Grâce à cette maîtrise, ils peuvent aujourd’hui réparer tout ce qui est plastique, et ce, en très peu de temps.
Pour des raisons de compréhension, l’entreprise a choisi un nom comprenant le mot soudure. Cependant, à proprement parler, la technique employée en est une de fusion, puisque les catalyseurs utilisés amènent les molécules des deux côtés de la pièce brisée à s’entrelacer pour recréer sa solidité d’origine.
Puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, sachez que les réparations peuvent être faites là où se trouve la caravane, l’automobile, le VTT endommagé. Actuellement, une douzaine d’équipes volantes peuvent se rendre sur place pour les réparations, presque partout au Québec.
Autre point fort de cette technologie, la réparation d’un parechoc, d’une douche ou de la doublure du frigo coûte une fraction minime du prix d’une pièce de remplacement. Un simple courriel décrivant le problème avec photos à l’appui permet d’obtenir rapidement une estimation précise des coûts, sans mauvaises surprises, sans que avoir à se déplacer.
Encore sceptique ? Regardez ces deux photos d’un même parechoc ou rendez-vous sur le site www.soudureplastiquequebec.com


Deux notes
- En début de semaine, j’ai modifié une phrase du texte publié dimanche dernier. Dans la première édition, j’avais utilisé le mot « délabré » pour qualifier le garage de Dominique Papieau. Après réflexion, j’ai réalisé qu’il s’agissait d’un qualificatif exagéré et surtout très négatif de l’édifice. Voilà pourquoi j’ai remplacé le mot fautif de la façon suivante : « du genre atelier de mécanique ».
- Le fait de donner mon adresse courriel a sans doute fait prendre conscience à plusieurs de la possibilité de me rejoindre pour des questions individuelles. Or, tous ceux qui m’ont contacté cette semaine, on fait fi de l’adresse que je donnais et préféré entrer en contact à moi par le biais du blogue. Je me suis alors demandé si la façon dont j’avais écrit l’adresse à utiliser n’était pas suffisamment claire. La voici donc à nouveau. Toutefois afin de dérouter les robots chercheurs d’adresses sur le web, ne retenez que les caractères gras qui la composent, les autres ne sont qu’un leurre à robot. laquerre-sautezcesmots-@me.com
Blog du dimanche très pertinent et surtout toujours intéressant-
Super pour la soudure.
Reste à trouver un service d’identification de couleur pour repeindre la pièce ensuite.
(Envoyé de Londres GB)
Ca m’a rappelé que j’avais vu un reportage l’an passé, mais j’avais mis en oubli, Merci Paul
J’ en ai pris bonne note , un jour , on ne sais jamais , cà peu servir . Merci à vous