Quand le hasard s’en mêle
Voyager en véhicule récréatif exige souvent beaucoup d’adaptation devant certaines situations. Même le plus grand fanatique de la planification et du contrôle — une catégorie à laquelle je ne me suis jamais vraiment identifié — doit souvent faire preuve de tolérance et d’ouverture. Ainsi, certains imprévus peuvent vous gâcher la vie, mais en d’autres occasions se transformer en opportunités intéressantes à saisir. Cette semaine, j’ai vécu une situation réunissant ces deux caractéristiques.
Depuis le 23 novembre, Michelle et moi sommes installés au Larry & Penny Thompson Mémorial Park, à Miami, FL. À l’origine, nous avions prévu y demeurer jusqu’à la fin de janvier et passer le mois de février au Southern Comfort à Florida City, une vingtaine de kilomètres plus au sud.
Mardi donc, je me rends à ce dernier camping, histoire de vérifier que la réservation et le 200 $ de dépôt effectués en mars dernier figurent toujours dans leur ordinateur. En me présentant à l’office, on me confirme que tout est en règle. Lorsque je précise le montant qu’il me reste à payer, 828,25 $, comprenant une taxe de 13 % et un frais de 2 % pour paiement par carte de crédit, moins le dépôt de 200 $ pour un emplacement avec prise électrique 30 A, me mentionne que cela est inexact. Non, rétorque l’employée, en me montrant une feuille sur laquelle je lis en caractères gras et majuscules les mots suivants : FEBRUARY ’20 WEEKLY RATES ONLY. Sur la ligne suivante, on mentionne January 15 — March 15. Elle ajoute qu’il aurait fallu que j’arrive au camping avant le 15 janvier pour bénéficier du tarif mensuel.
Je sens une odeur moutarde forte me monter au nez. Ne voulant pas faire dégénérer la situation, je n’ose lui demander pourquoi avoir mentionné le 15 mars si le tarif mensuel n’est pas en vigueur seulement pour février. La dame ajoute que c’est comme ça depuis 20 ans et qu’elle ne peut rien y faire.
Comme c’est elle qui avait pris ma réservation en mars, je lui rappelle qu’à ce moment, je lui avais expressément souligné que février ne comptant que 28 ou 29 jours, il s’agissait du mois où, ramené sur une base quotidienne, le tarif était le plus élevé de l’année. Évidemment, elle avait effacé cette remarque de sa mémoire.
J’ai beau lui dire que si elle m’avait informé de cette subtilité — pour ne pas dire crosse — au moment de ma réservation, je me serais débrouillé pour arriver avant le 15 janvier, rien ne la fait changer d’idée. Peine perdue également pour obtenir le remboursement de mon dépôt. L’établissement exige que toute annulation soit formulée plus de 20 jours avant l’arrivée pour l’accepter, tout en se gardant 50 $ pour des frais dits administratifs.
Ne pouvant me résoudre à payer quatre fois 335,40 $ É-U plus 57,34 $ pour le 29, pour un camping dont la qualité ne justifie pas un tarif aussi élevé, je lui dis que le vais le prendre pour une semaine seulement, ce qu’elle accepte. Compte tenu de mon dépôt de 200 $, je n’aurai qu’à allonger 135,40 $ de plus. Heureusement, la dame me précise que je n’ai pas à régler le résiduel avant le jour de mon arrivée.
Cette mésaventure fait en sorte que je me retrouve avec un nouveau problème, dénicher un autre camping où passer les trois autres semaines de février. Nous sommes au milieu de haute saison et les places se font très rares. Bof, on improvisera, me répond Michelle !
Vendredi matin, je me rends à l’office du L. & P. Thompson pour acquitter un dernier paiement. Plusieurs semaines auparavant, j’avais signifié mon intérêt à prolonger notre séjour et chaque fois on me répondait que le camping n’avait aucune disponibilité avant la fin-mars. Peu convaincu d’avoir gain de cause, je réitère malgré tout ma demande. La réponse se fait identique, mais, pour me rassurer, on me confirme que je suis en tête de la liste d’attente et que si une annulation survient, on me fera signe.
Le temps de revenir à mon emplacement, un courriel du parc apparaît sur mon cellulaire, me demandant de communiquer avec le camping, par téléphone ou en me rendant à l’office. Les autorités du parc n’autorisent pas les appels téléphoniques en dehors des États-Unis, ce qui explique la communication par courriel.
En moins de deux, me revoici à l’office où j’apprends qu’un emplacement s’est libéré pour le mois de février. Évidemment, je ne peux laisser passer une si belle occasion, même si normalement je devais me rendre au Southern Comfort pour une semaine. J’aurai donc perdu les 200 $ de mon dépôt, mais comme je n’ai pas acquitté le total demandé lorsque je m’y suis rendu, je considère que, malgré tout, je m’en tire assez bien. D’ailleurs, en y pensant bien, demain je pourrais tenter de reporter cette réservation à la première de mars. Après tout, qui ne risque rien n’a rien !
Bon comme au tennis,,,avantage Arizona!
La demande dépasse l’offre alors ils se foutent des clients, d’autres viendront? Le tapis de bienvenue est plus long au Texas ou l’on apprécie vraiment les »Winter Texans »…
Sun RV Resorts assignaient des terrains aux nouveaux venus lors du Salon de VR de Tampa. Quant aux clients présentement sur les lieux, attendez au 1ier mars! Leur lot sera possiblement non disponible. Curieuse de façon de fidéliser la clientèle!
C’est de la bureaucratie crasse! Je suis contente pour vous que tout se règle pour le mieux, c’est Michelle qui avait la meilleure attitude, ne pas s’en faire et croire en sa bonne étoile! C’est souvent la pensée que nous avons Pierrôt et moi, bof, on trouvera bien! Je ne sais pas mais le Southern Comfort ne sera sans doute plus dans vos meilleurs choix!
Roger Lachapelle vous avez raison, vive l’ouest américain l’hiver. Arizona, Californie du sud et Nevada. Nous sommes presentement dans la région du lac Havasu (BLM) et la température est formidable. Entre 20 et 23c le jour et plein soleil avec 30% d’humidité seulement. La nuit entre 8 et 14c.
Si cela nous arriverait en francais , on agiraient comme vous BOFF , mais la barrière de la langue nous cause un stresse inutile , avec le petit peu d’anglais qu’on a ce problème aurait été immense et compliqué a régler .