Premières impressions de Naples
Nous sommes arrivés au Naples RV Resort avec un peu d’appréhension, car nous n’avons pas l’habitude de réserver un camping pour un mois. Pour nous, c’est une éternité et, comme le dit Woody Allen, l’éternité c’est long, surtout vers la fin. Et j’ajouterais, surtout si vous vous êtes trompé de camping.
Pendant quelques minutes, c’est ce que nous avons cru. Nous nous retrouvions coincés sur un petit emplacement entre trois caravanes vétustes, laides et défraîchies. La table était bancale. La dalle de ciment sur laquelle elle était posée était toute croche. C’était évidemment à craindre. Quand on réserve un «economy RV site», on ne peut s’attendre au grand luxe. Mais le prix (856$ pour un mois, taxes comprises) avait motivé notre choix en ces temps de dollar canadien chagrin.
Nos secondes impressions ont été heureusement meilleures. Dans cet établissement de la chaîne Sun, les salles de bains sont propres et bien aménagées. La piscine est jolie. Les aménagements paysagers sont coquets. Les arbres sont nombreux. Le boulevard attenant est loin de notre site, de sorte qu’on n’entend pas les autos. Le camping lui-même est très calme. L’internet fonctionne bien. En prime, le service est excellent. Ainsi, j’ai demandé à ce que la table chambranlante soit remplacée, ce qui fut fait le jour même.
De plus, le «resort» donne sur un canal longé par une piste cyclable. Nous n’avons pas de vélos, mais il est possible d’aller y marcher ou courir. C’était déjà mieux qu’à notre camping des Keys, où Lise devait faire son jogging le long de la bruyante route 1. La piste nous mène aussi à une épicerie Publix. C’est à un kilomètre, de sorte qu’on peut s’y rendre à pied.
Le centre-ville de Naples, par contre, est situé à une quinzaine de kilomètres. Il faut donc sortir La grande bleue pour y aller. J’aurais préféré être plus près, mais la circulation étant beaucoup plus fluide qu’à Miami, on s’y rend quand même en moins d’une demi-heure. Et nous avons trouvé un stationnement gratuit pour garer notre autocaravane. Les belles plages de sable blanc sont aussi à une quinzaine de kilomètres.
Naples qualifie d’arrondissement historique son centre-ville. Mais la municipalité est si jeune que Lise avait l’impression que nous n’étions pas au bon endroit quand nous y sommes arrivés. Je lui ai rappelé qu’aux États-Unis un «historic district» n’a rien à voir avec un «centro storico» italien, qui remonte au Moyen-Âge. Ici, «vieux» veut dire la première moitié du XXe siècle.
On se rendant au centre-ville, on a vite été frappés par la richesse de cette municipalité de 20 000 habitants, juste en regardant les maisons et les appartements cossus le long des rues. Cette impression a vite été confirmée par la devanture d’une agence immobilière. De toutes les propriétés en vente, seulement deux étaient en deçà du million. Toutes les autres étaient bien au-delà. Il faut allonger plus de dix millions, par exemple, pour acquérir un joli pavillon à Port Royal. Une maison du centre-ville, coquette mais pas si grande, dépasse les quatre millions. Des chiffres confirmés par Wikipédia, qui nous dit que Naples est un des endroits où les prix de l’immobilier sont les plus vertigineux aux États-Unis.
La célèbre encyclopédie en ligne nous dit aussi que Naples est au sixième rang pour le revenu par tête de pipe. Pour la proportion de millionnaires, la ville grimpe même au deuxième rang, juste derrière Indian Wells, en Californie, où nous avons aussi séjourné l’an dernier.
N’allez pas croire pour autant que nous sommes des jet-sets. Nous avons juste les moyens d’aller écornifler les richards. À preuve, nous aurions bien aimé aller entendre l’Orchestre symphonique de Cleveland, de passage à Naples. Mais les billets les moins chers atteignaient 125$, US bien entendu. On a laissé tomber. Ce n’était pourtant rien à côté du prix des places pour le Naples Winter Wine Festival, qui commencent à 10 000$ par couple. Mais j’avais laissé mon tuxedo à Montréal.
Cela dit, il est agréable de visiter un lieu qui allie opulence, élégance et quiétude. Parcourir la 5e Avenue est un régal pour les yeux. Les maisons et les immeubles sont splendides. Les boutiques sont chics. Les restaurants et les cafés sont raffinés. Naples ne présente pas une richesse tapageuse et vulgaire, mais au contraire très classe et de bon goût. Il faut juste éviter de se prendre pour Bill Gates.
Lise vous fait ses amitiés. On se revoit samedi prochain.
P.-S. Si vous connaissez un bon camping entre Naples et Tampa, sur la côte Ouest, faites-le-moi savoir. Ce serait sympa.
P.-S. Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous ou m’écrire à paul.roux@live.ca. Je n’ai pas toujours le temps de répondre, mais je prends toujours le temps de vous lire.
Bonjour M. Roux je vs recommande un joli city park sur le bord de la mer seulement 50 places Turtle Beach campground Sarasota .gps 27.22023 -82.51565
Un autre fort intéressant EG Simmons country park à Ruskin 87places gps 27.73900 -82.46600
À Bredaenton il y en a 3 le meilleur c’est Holiday couve resort 85 places ce n’est pas donné mais proche de la plage en face dans une petite rue y il a une excellente poissonnerie va pouvez aussi aller passé la journée au coquina park vs devez absolument passer par Long Boat key gps 27.46977 -82.68208 . Vs avez le San Carlos RV park Andre Island 124 places à Fort Meyer gps 26.47006 -81.95087 sur le bord de la mer à Fort Meyer Beach le Red coconut resort 250 places vs avez le choix d’être sur le bord de la Beach ou de l’autre côté de la route bcp moins chère gps 26.44556 -81.93626 un autre endroit très très intéressant c’est Sanibel Island mais dans cette période bonne chance si vs avez de la place mais vs pouvez passer la journée sur le causway certain passe la nuit la mais la condition c’est d’avoir une ligne à l’eau à vérifier j’en connais d’autre du côté de Clearwater
Un grand merci, M. Cayer.
M.Cayer, j’aimerais bien connaître le nom des parcs du côté de Clearwater.
Merci à l’avance. Michel Vadnais