En cas d’accident ou de maladie aux États-Unis
Parmi les plus grandes mésaventures qui puissent arriver à un caravanier en visite aux États-Unis, celle qui occupe le premier rang est sans nul doute l’hospitalisation d’urgence. En ces temps de pandémie, le risque s’avère encore plus grand.
Certes, avant de traverser la frontière, les habitués du voyage ont la sagesse de se procurer une assurance couvrant les dépenses médicales durant tout leur séjour à l’étranger. Toutefois, même si l’on se croit à l’abri du mauvais sort, il peut malgré tout arriver des pépins, desquels résultera une facture astronomique.
Récemment, j’ai été informé d’un Québécois que je ne nommerai pas, qui, accompagné de quelques membres de sa famille avait entrepris de traverser en autocaravane les États-Unis d’est en ouest dans la partie sud de ce pays. Après quelques jours de route et rendu au Texas, un malaise cardiaque majeur l’amène à l’hôpital. Rendu à l’établissement, avant même de finaliser le processus d’inscription, le personnel demande s’il dispose d’une assurance voyage couvrant les frais médicaux et d’hospitalisation. Un des membres de la famille répond par l’affirmative. Le diagnostic tombe rapidement ;
une intervention chirurgicale de s’impose sur le champ. Elle sera par la suite suivie de plusieurs de plusieurs jours d’hospitalisation.
De retour au Québec, le caravanier trouve dans son courrier une lettre de l’hôpital lui réclamant plus d’un demi-million en frais médicaux et de séjour. Monsieur fait alors parvenir ce compte à son assureur. Il est clair que les soins médicaux prodigués par le personnel de l’hôpital avaient été de grande qualité, car le refus de l’assureur de couvrir la dépense, aurait fort bien pu lui causer un nouvel infarctus dont il ne serait pas remis.
Se retrouver dans une telle situation est sans doute ce qui peut arriver de pire en voyage. Alors qu’on la certitude d’être bien protégé, découvrir que ce n’est pas le cas devient alors le pire des cauchemars financiers.
Pour motiver sa décision, l’assureur a évoqué une clause du contrat qui exigeait de l’assuré ou d’un de ses proches d’informer la compagnie et d’obtenir une autorisation pour les soins. Cela m’a rappelé l’hiver 2012 où, en Floride, je m’étais fracturé le poignet droit en plusieurs morceaux à la suite d’une banale chute de vélo. Pendant que Michelle me conduisait à l’hosto le plus près, ayant déjà lu cette clause, j’avais communiqué avec l’assureur pour l’en informer. Celui-ci était alors entré en contact avec l’établissement où l’on se dirigeait pour exiger d’être tenu au courant du diagnostic et des traitements qui allaient suivre.
Quelques heures plus tard, alourdi d’une plaque métallique vissée dans mes os, je réintégrais notre autocaravane, l’avant-bras dans le plâtre, sans avoir été hospitalisé. Dans les jours qui suivirent, avant de me rendre chez l’orthopédiste pour une visite de contrôle, je devais à chaque fois solliciter l’autorisation de l’assureur et dès ma sortie de son bureau, le médecin spécialiste devait lui retourner par courriel un rapport sur l’évolution de ma situation.
Lire un contrat d’assurance en entier n’est pas une chose agréable en soi, d’autant plus qu’il s’agit d’un document d’une lourdeur de style qui le rend incompréhensible à toute personne non initiée à la langue des compagnies d’assurances. Cependant, s’il est une chose à retenir de la mésaventure que je viens de décrire, c’est d’informer au plus tôt son assureur de ce qui se passe. Voici pourquoi.
Une compagnie d’assurance est un organisme visant la rentabilité. Or, dans le cas évoqué aujourd’hui, si elle avait été informée dès le début de l’évènement, sans se désister de ses obligations contractuelles, elle aurait pu décider des actions à prendre. Ainsi, une fois la situation du patient stabilisée, elle aurait pu, par exemple, décider de le rapatrier au Québec en avion-ambulance, ce qui aurait probablement réduit de beaucoup les dépenses à supporter. Mais, tel ne fut pas le cas !
Plusieurs mois se sont écoulés depuis cet évènement et le problème n’est toujours pas réglé et les parties se parlent par avocats interposés. À ce que j’ai appris, l’émission La Facture serait à préparer un reportage sur le sujet. Celui-ci pourrait bien être diffusé dans les premières semaines de 2021. Alors, tout comme moi, vous devrez surveiller vos téléviseurs pour la suite.
En fait, je crois qu’il est toujours mieux d’aviser notre compagnie d’assurance le plus tôt possible dès que nous aurons besoin de leurs services, peu importe la réclamation.
Aux USA, il y a une quinzaine d’année, ma conjointe s’est fracturé la jambe (plateau tibial) et une fois rendu à l’hôpital le médecin proposa de l’opérer. Avec l’assureur au bout de la ligne qui me posait plusieurs questions pour que je questionne le médecin afin de préciser le diagnostic et la durée d’hospitalisation afin de procéder ou de rapatrier ma conjointe. À un moment donné, j’ai passé le téléphone directement au médecin afin qu’il explique lui-même la situation à l’assureur. À la fin de la communication, il a raccroché et m’a dit qu’il avait obtenu l’autorisation. Avant de signer le consentement, j’ai décidé de rappeler l’assureur pour être bien certain. Oui, le consentement avait été donné. Finalement la facture a dépassé les 45 000$.
mon conjoint a eu un ennui de santé en janvier dernier en Floride. Il fut hospitalisé 2,5 jours en soins intensifs. Bien sûr, tel que nous savions, j’ai avisé les assurances que nous devions nous rendre à l’hôpital. Les assurances m’ont dit que les documents appropriés seraient déjà reçus à l’hôpital à notre arrivée. Ensuite, nous avons été 2 fois par jour en communication avec les assurances pour les tenir au courant . Ces 2,5 jours aux soins intensifs ont coûté à date 172 000$ US (environ 230 000$ CA). Une chance qu’on part jamais sans de bonnes assurances.
Les assurances ont des ententes avec certains hôpitaux et cliniques aux USA. C’est l’une des raisons pour laquelle nous devons les appeler avant . Ce sont les assurances qui nous dirigent vers les hôpitaux ou cliniques avec lesquels ils ont ces ententes.
Ah oui!, il faut rien cacher concernant nos antécédents médicaux avant de quitter le Québec. Les assurances ont fait venir le dossier médical de mon conjoint pour s’assurer qu’il n’avait pas une condition pré- existante lorsque nous sommes partis pour la Floride. S’il avait fallu , probablement qu’on serait encore à négocier par l’intermédiaire de nos avocats pour que la facture se règle.
En effet il faut appeler l’assureur avant de consulter ou dans une situation d’urgence, une personne de votre entourage devra le faire. Il y a des abus, comme l’évacuation en hélicoptère suite à un accident, ou on dira qu’un voyage en ambulance va tuer le patient – $25,000 ! Les hôpitaux US sont des entreprises, ici nous avons des soins de santé! Si vous retrouvez dans un centre de »trauma », la facture est salée.
Suite à une hernie abdominale, mon assureur m’a demandé d’être sur l’avion le lendemain. OK, il faut fermer la maison, ramener la voiture et mon chat? Ça a tout pris pour obtenir une semaine de répit – je devais être au Canada à l’intérieur d’une semaine!
Même hors province, un voyage en ambulance coûte cher. Mon assurance Medoc des retraités du Fédéral nous couvre à longueur d’année, ou que nous soyons.
Il est impératif de bien lire sa police et de toujours appeler AVANT. En 2017 j’ai eu une guêpe dans mon casque de moto au États-Unis. Grosse bosse rapide près des ganglions. J’ai immédiatement appelé l’assurance qui m’a dirigé vers la clinique la plus proche. À mon arrivée on m’attendait et j’ai eu les soins sur le champ et la prescription nécessaire. Cette petite heure à couté près de 1 K $ Canadien. Toujours les informés avant et après.
Ce que vous dites pour l’assurance santé, d’aviser, consulter nos assurances avant toute interventions est également vraie pour vos assurances véhicules ou maisons(vol)…..ici ou ailleurs c’est la bonne pratique a faire….et encore plus vraie dans un autre pays.
Malheureusement il y a plein de monde qui vont aux États-Unis sans assurance ou étant mal assuré. Si vous aller sur des groupes fervent de la Floride sur facebook plusieurs dirons que votre histoire fait partie des légendes urbaine pour faire peur aux gens et que même avec une assurance de carte de crédit vous allez être couvert pour la troisième guerre mondiale. C’est la nature humaine il faut croire.