Bonnes nouvelles du sud de la Californie
Le nombre de vos réactions sur mes propos des deux dernières semaines me démontre que le service après-vente figure près du sommet des préoccupations des caravaniers. Je ne saurais vous en tenir rigueur, considérant toutes les histoires d’horreur qui m’ont été racontées à ce sujet. Je dois dire que cela ne me surprend guère, si l’on tient compte du peu de rigueur en matière de qualité affiché par la majorité des constructeurs de véhicules récréatifs nord-américains.
Je me permets un dernier commentaire à propos de la teneur de vos réactions. Comme certains l’ont souligné au passage, les propriétaires de Safari Condo ont été particulièrement nombreux à intervenir pour témoigner de leur satisfaction du service après-vente de cette compagnie. On se serait crû sur un forum réservé à cette clientèle. Une telle unanimité est tout à l’honneur du fabricant québécois, mais elle montre aussi, sans l’ombre d’un doute, à quel point les « condistes » forment un groupe tissé serré et surtout très fier de leurs VR. Point à la ligne, je passe à autre chose.
Souvent, je reçois des questions de caravaniers désireux de prolonger leur séjour aux États-Unis au-delà de la limite imposée par la loi sur l’immigration de ce pays. Cette semaine, l’un d’eux m’est revenu pour me faire part du résultat de ses démarches entreprises à la suite de mes conseils. Je vous résume ses propos, sachant que cela pourra peut-être aider certains d’entre vous.
Notez cependant que ce qui suit fait complètement abstraction des autres règles qui touchent les séjours hors Québec ou aux États-Unis comme les jours de présence chez-nous imposées par la RAMQ ou celles concernant le fisc étatsunien. Je me limite donc ici à ne parler que de l’aspect immigration.
Petit rappel sur ce qui est actuellement en vigueur. Tout citoyen canadien peut séjourner avec un statut de visiteur aux États-Unis pour une période maximale de 180 jours par séquence de douze mois. Ce dernier point est important en ce qu’il ne fait pas référence à une année de calendrier. La comptabilisation des jours débute au moment du premier passage de la frontière. Ce peut être le 18 avril, le 29 juillet ou n’importe quel jour de l’année. Une personne ayant traversé le 18 avril ne devra pas cumuler plus de 180 jours entre ce moment et le 17 avril de l’année suivante. Chaque jour ou partie de journée passée sur le sol de nos voisins doit être comptabilisé. Vous allez à Plattsburgh pour un après-midi de magasinage, vous devez l’inclure dans votre calcul. N’oubliez pas que depuis le 29 juin dernier, les postes-frontière du Canada et des États-Unis s’échangent en temps réel l’information sur le déplacement de tous les voyageurs.
Jean et Pauline sont entrés une première fois aux États-Unis, en Alaska, le 28 juin 2014. Quelques jours plus tard, ils sont revenus au Canada, visitant la Colombie-Britannique et une partie le l’Alberta où ils ont de nouveau franchi la frontière à Lethbridge, le 26 août pour se rendre passer l’hiver en Californie et en Arizona.
Un calcul des jours passés aux États-Unis depuis le 28 juin leur fit comprendre que, dans leur cas la limite de 180 jours serait atteinte le 5 février prochain. Peu intéressés à revenir au Québec en plein cœur de l’hiver, ils se sont, dans un premier temps, adressés au Department of Homeland Security, U.S. Citizenship and Immigration Services, comme je leur avais conseillé. À ce moment, ils étaient à Yuma, AZ.
Sans doute inexpérimentée, l’agente d’immigration rencontrée consulta un de ses collègues de Phoenix. Malgré cela, elle fit comme réponse qu’ils n’avaient qu’à traverser la frontière à Algodones et revenir aux États-Unis, ce qui remettrait le compteur de jours à zéro. Dubitatif de la véracité de cette réponse qui contredisait ce que je leur avais dit, Jean et Pauline logèrent un appel aux bureaux du la Custom and Border Protection de San Diego, CA de qui relevait la responsabilité de prolonger leur séjour jusqu’au 15 avril, moment où ils avaient prévu revenir au Québec. On leur recommanda de se rendre au poste-frontière San Diego-Tijuana, de traverser et de revenir immédiatement aux États-Unis. Cette façon semblait la plus facile pour consulter directement un agent des services frontaliers, ce qu’ils firent.
Après quatre heures dans une file d’attente composée de Mexicains désireux, en ce 22 décembre, d’obtenir un visa de touriste pour venir visiter leur famille aux États-Unis, leur tour arrive. Le premier agent des services frontaliers rencontré sembla dérouté par leur demande. Jamais on ne lui avait formulé une telle requête. Heureusement deux de ses collègues plus expérimentés se mêlèrent à la conversation. L’un d’eux suggéra de leur délivrer un visa de touriste (B2) valide pour six mois du 22 décembre au 22 juin 2015, ce qui fut fait. Les agents leur mentionnèrent que c’était bien la première fois qu’à ce poste-frontière, ils devaient répondre à une telle demande de la part de citoyens canadiens.
Jean et Pauline ont donc résolu leur problème de séjour, juste à temps pour Noël. Ils ne sont pas les seuls à avoir reçu un cadeau puisque, dorénavant, les caravaniers québécois qui se présenteront à ce poste sauront que les douaniers de ce poste-frontière savent maintenant comment traiter une telle demande.
Note : J’ai créé une adresse courriel spécialement pour permettre à ceux qui souhaitent me soumettre des commentaires, soulever un point ou poser une question n’ayant pas de lien avec le billet en titre. N’hésitez pas à vous en servir si le cœur vous en dit : plaquerre@campingcaravaningmag.ca
Test
C’est une solution, mais qu’en est il de la portion RAMQ ?
À mon avis, ils ne seront plus couverts depuis le 28 décembre, 6 mois après avoir quitté le Quéebec en juin dernier.
Même avant cette date… dépendant de la date qu’ils sont sortis du Québec, 6 mois après, ils ne sont plus assurés par la RAMQ à moins d’avoir une exemption de 1 an.
Voici une copie du texte sur le site de la RAMQ.
Évidemment il y a des exceptions donc consulter le site RAMQ.gouv.qc.ca pour tous les détails.
Ce qui est très important aussi pour la RAMQ, c’est que le 183 jours s’applique pour tout séjour HORS QUÉBEC.
Pour être couverte par le régime d’assurance maladie, toute personne établie au Québec doit y être présente plus de la moitié de l’année. La Régie effectue des vérifications à ce sujet. Précisément, il faut totaliser moins de 183 jours d’absence dans une même année civile Année civile
Une année civile commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre d’une même année.. Les séjours de 21 jours ou moins ne comptent pas dans ce calcul.
La personne qui ne respecte pas cette condition cesse d’être couverte par le régime d’assurance maladie pour toutes les années civiles où elle s’absente 183 jours ou plus. La Régie lui demandera de rembourser le coût des services de santé reçus pendant cette période.
Pour la RAMQ nous avons droit à 6 mois par année de calendrier, plus une exemption d’un an qu’il faut demander par écrit. En principe il est donc possible de s’absenter deux ans. Paul Laquerre a d’ailleurs déjà expliqué ceci ailleurs, avec des exemples.
Pour demeurer plus de six mois aux ÉU, la procédure énoncée sur le site de l’immigration américaine est de faire une demande écrite de l’adresse de résidence aux ÉU et d’attendre la réponse à cette adresse. Difficile pour un nomade. J’ai renoncé à cette approche. À la frontière, l’agent a carte blanche pour donner la durée qu’il désire au permis d’entrée, habituellement six mois. Il peut aussi, sans recours possible, refuser l’entrée, et même retirer ce droit d’entrée à quelqu’un pour 5 ans. C’est arrivé à un canadien mal embouché qui croyait que c’était un droit de pouvoir entrer aux ÉU.
Quoiqu’on fasse, il vaut mieux être très poli et respectueux avec les douaniers. Pour ma part, ce sera un retour au Canada avant les six mois écoulés.
C’est ce que j’ai écrit en 4 lignes…
Lors d`un récent voyage aux Etats-Unis (Gettysburg) on a eu recours au service de depannage FQCC. Nous avons eu au bout du fil « Karine » qui a été très patiente, très efficace, elle a déployé toute son énergie ainsi que sa débrouillardise afin de nous aidera a régler notre situation.Nous voulons seulement saluer le professionalisme de Karine et témoigner de l`efficacité du service assistance routière FQCC.
Georges Dubé, Clémence Labrie, Rivière-du-Loup.
P.S. Dans votre dernier numéro (aout 2019) l`article sur la cycloroute de Bellechasse nous permis de découvrir un très très beau camping » A la jolie Rochelle » de St-Raphaël Superbe découverte. Très calme ,plein de fleurs, a revisiter.. Merci.