Petit bilan
Il y a un peu plus d’une semaine que nous sommes revenus au Québec, en fait, depuis le jeudi 9, en fin de journée. Le lendemain, il faisait un temps exécrable: un froid glacial, une pluie tombant presque à l’horizontale tellement les bourrasques étaient fortes. J’en avais le goût de repartir immédiatement vers le sud. Maugréant, les mâchoires serrées, de peine et de misère, j’ai réussi à me contenir en me disant que les jours suivants seraient différents.
Depuis, je m’affaire à prendre le dessus sur la routine qui accompagne tous mes retours au pays: mise au point des vélos et du Promaste, remplir les garde-manger, sans compter la prise de nombreux rendez-vous chez le dentiste, le médecin, le coiffeur… Heureusement que nous n’avons pas d’animaux de compagnie, sinon, il faudrait multiplier certaines de ces corvées par deux.
Cette bascule entre notre errance d’hiver et le retour à un mode de vie un peu plus sédentaire m’a semblé un moment opportun pour dresser certains bilans. Ainsi, note périple hivernal s’est avéré l’un des moins onéreux que nous ayons vécu.
En 132 jours, de notre départ, le 29 novembre 2014, à notre retour, le 9 avril, il nous avons dépensé 11 050 $, pour une moyenne quotidienne de 83,71 $. Ces montants, exprimés en dollars étatsuniens, ne tiennent pas compte de la variation de la monnaie canadienne, ni des frais de change. La fluctuation quasi-quotidienne du cours de notre dollar m’obligerait à une multitude de calculs fastidieux.
En général, en incluant les frais de change, j’estime qu’une majoration générale de l’ordre de 25 % me semblerait bien refléter la réalité. Après tout, lorsque nous avons quitté le Québec, notre dollar qui valait environ 90 cents de nos voisins, a continué de se déprécier jusqu’à 73 cents au début d’avril. Notre moyenne, exprimée en dollars canadien, aurait donc été de l’ordre de 125 $ par jour. Je me souviens qu’en 1991, nous avions fait la même moyenne lors de notre premier séjour en Floride à bord d’un VW Wesfalia. Ce voyage n’avait cependant duré que 11 jours au total.
Les résultats de cette année proviennent de la somme de toutes nos dépenses en carburant, entretien du VR, restaurants, épicerie, campings et activités. Ils englobent également les frais liés à nos deux cellulaires et à l’utilisation de l’internet. Au total, nous avons parcouru 16 100 km et réalisé une moyenne de consommation de 14 l/100. Quant au prix moyen de l’essence, il fut de 2,32 $ le gallon ou, 61 cents le litre (toujours en dollars étatsuniens). Le Promaster m’a donc coûté 8,6 cents de carburant pour chacun des kilomètres parcourus. Il sera intéressant, l’an prochain, de comparer ces résultats avec ceux d’un Sprinter à motorisation diesel.
Puisque je suis en mode bilan, voici quelques observations tirées de la fréquentation de ce blogue. Habituellement, je me plais à comparer son évolution d’une année à l’autre mais, lors d’une mise à niveau du serveur de la FQCC, la majeure partie de l’historique a malheureusement disparue dans le cyberespace. Il m’est donc impossible d’analyser ce volet précis.
Toutefois, comme vous le savez, je peux suivre la migration des caravaniers québécois en fonction des saisons. En hiver, par exemple, le traffic du blogue en provenance des États-Unis s’accroît considérablement. Ainsi, cet hiver, il a représenté plus de 10% du total des lecteurs alors qu’habituellement, en mai-juin, cette proportion tombe aussi bas que 1,4%.
Quatre états s’accaparent près de 86% des visites, d’est en ouest, la Floride, le Texas, l’Arizona et la Californie. En moindre proportion, les états de la Nouvelle-Angleterre témoignent des routes empruntées par nos « snowbirds ».
Il est toutefois un point que je trouve étrange. 70,5% du traffic provenant des États-Unis vient de la Floride tandis que les trois autres états suivent très loin derrière avec des pourcentage respectifs de 5,44, 4,78 et 5,17%. Le Texas est celui qui m’intrigue le plus. Cet état représente pourtant une destination très prisée par nos compatriotes.
Malgré un coût de séjour nettement inférieur à celui de la Floride, le Texas serait-il en perte de popularité? Comme je parle rarement des ressources et activités de cet état Texas, se pourrait-il que moins de lecteurs se retrouvent dans mes propos? J’avoue que le peu d’intérêt des « winter Texans » me rend perplexe. En conséquence, tout commentaire de votre part me permettant d’y voir un peu plus clair, sera le bienvenu.
Note: Je fais un rappel à ceux qui désirent me contacter pour un commentaire ou une question ne se rapportant pas directement au sujet de ce billet. Veuillez, s’il vous plait, utiliser l’adresse qui suit : plaquerre@campingcaravaningmag.ca. Je me ferai un plaisir de vous répondre.
Bonjour Paul, un commentaire concernant la perte de popularité du Texas est probablement due à la mauvaise température qui est préesnte depuis 2 ans; un couple d’amis est arrivé ici à Okeechobee début février après un séjour de 3 mois au Texas, dont la vallée du Rio Grande très connue des Canadiens; durant ces 3 mois, le couple m’a avoué d’avoir eu à peine 5 jours d’ensoleillement accompagné de vents réguliers. C’était leur première et dernière visite au Texas.
Merci Monsieur Laquerre pour ce bilan financier de votre voyage en Floride.
Cela me donne un aperçu du budget à prévoir pour l’utilisation de mon classe B cet été.
Bonjour Paul,
Nos deux derniers hivers ont été en Floride où nous avons eu de la belle temperature, bien mieux que les trois hivers précédents au Texas.. Je n’ai jamais ouvert l’auvent au Texas, trop de vent! Nos amis étaient au Texas pour 2013-14, »Fini le Texas, temperature execrable, misérable ». Ils ont pris la route pour l’Arizona pour 2014-15 et ils y retourneront l’hiver prochain.
Si on regarde les dépenses engagées pour l’hiver et regarder le cout additionnel du séjour il faut éliminer les couts d’épicerie, de restaurants possiblement d’internet et de téléphone qui auraient sans doute été dépensé quand même au Québec durant la même période. Donc a mon avis les couts additionnels sont les frais exédentaires de carburants, les frais de campings et les visites.
Par contre les frais d’épicerie sont moindre chez nos voisins, mais cet hiver peut être semblable au Québec a cause du taux de change. Le vin est de beaucoup moins cher même en considérant le taux de change. En parlant de taux de change le minimum que le $ canadien a atteint est de $0,78 et non pas $0.73. Voir le lien de la banque du Canada
http://www.banqueducanada.ca/taux/taux-de-change/
Pour ce qui est du Texas j’ai fait 3 séjours par les années antérieures le plus long fut de 5 ou 6 semaines mais nous n’avons jamais de belle température au cours de ces séjours. Je préférais de beaucoup la température de l’Arizona ou du désert de Californie.
jacmat,
Merci d’avoir relevé cette coquille dans mon texte. Il est vrai que le point le plus bas de notre dollar comparé au dollar étasunien fut de 0,078 au début du mois d’avril.
Cependant, comme j’ai utilisé un pourcentage de 25% pour établir une correspondance entre ce qu’il m’en a coûté en dollars de nos voisins et notre dollar domestique, je ne crois pas que cela remette en cause la validité des résultats, d’autant plus que le taux de la Banque du Canada ne tient nullement compte des frais de change imposés par les institutions bancaires.
pour Robert Roy, STP me contacter, merci
au sujet carte de credit a la pompe au U S A. j ai fait 2 aller retour du quebec en floride en auto au courant de l hiver 2014 2015. et j ai une carte visa odyssee de desjardins et peu importe l etat ou j ai pris de l essence avec mon code postal plus 2 zero cela a toujours fonctionner .
Personnellement, nous sommes allés au Texas en mars-avril-mai. Nous y avons connu des températures très chaudes et très humides. Pendant notre périple de 10 semaines, je suis venue une seule fois sur ce blogue qu’habituellement je suis assidument car les connections internet ne furent pas faciles pour nous. Nous avons délaissé le T-Mobile qui fonctionnait très bien en Floride pour se brancher au Verizon. Malgré le fait que nous avions un forfait de 10 Mb, nous nous sommes rendus compte que ceux-ci s’envolaient à la vitesse de l’éclair. Ce n’est pas facile de comprendre de quelle façon fonctionne une consommation. Il nous semblait que nos 5 Mb de T-Mobile duraient beaucoup plus longtemps!