La COVID-19 ne cesse de nous causer des désagréments. Après la quarantaine obligatoire imposée aux caravaniers qui revenaient du sud, la fermeture des frontières et le confinement des régions du Québec, notre patience fut mise à lourde épreuve avec l’interminable incertitude concernant l’ouverture des campings. Aujourd’hui encore, nous sommes toujours assis sur le bord du fauteuil, dans l’expectative d’une décision favorable émanant de la Santé publique. N’ayant rien à ajouter sur le sujet, si ce n’est de vous inciter une fois de plus à patienter, je me fais le messager d’une nouvelle qui, je le souhaite, apportera un peu de soleil dans la grisaille actuelle.

Ces dernières semaines, je ne compte plus les courriels, téléphones ou textos qui me sont parvenus pour dénoncer ce que plusieurs considéraient comme un irritant majeur. Forcés de voir votre véhicule récréatif immobile dans la cour ou entreposé ailleurs, vous vous êtes faits nombreux à souhaiter un allègement financier en matière d’assurance automobile. D’ailleurs, la seule pensée d’être obligé d’acquitter chaque mois une prime d’assurance pour un véhicule amputé de son utilisation principale semble causer de l’urticaire à plusieurs. Certains doivent surement se gratter au sang, si je me fie à la virulence de certains propos.

On peut facilement les comprendre. Non seulement se voient-ils privés de la pratique leur passion estivale à bord d’un véhicule réduit à l’immobilisme, mais constater que la partie de la prime d’assurance liée au risque que représente un VR circulant sur la route est toujours à acquitter suffit sans doute à porter l’indignation à son point d’ébullition. Pour beaucoup, les assureurs devraient prendre en compte les impacts de la pandémie et ajuster en conséquence le montant des primes à payer.

Il faut cependant reconnaître que la COVID-19 a pris le monde entier par surprise. Remontons le temps de six mois et le Corona Virus devient inconnu de tous. Si cette remarque est valide pour nous, simples citoyens, elle s’applique aussi à toutes les organisations, qu’elles soient gouvernementales, commerciales, touristiques ou d’assurances.

Or, plus un organisme est imposant et structuré, plus il nécessite du temps pour s’adapter. Cela est d’autant plus vrai pour une compagnie d’assurance dont les décisions s’appuient sur des études actuarielles complexes sur des facteurs de risque et leur prévalence afin de leur affecter une pondération qui servira à calculer le montant à facturer au client selon son historique et son profil. La technique de décision roche, papier, ciseau, n’a pas sa place dans un tel système où la simple modification du libellé d’une phrase peut entrainer des répercussions de plusieurs millions de dollars.

Des commentaires, dénonciations ou questions qui me sont parvenus à propos du maintien intégral de la prime facturée par les assureurs, tous n’avaient pas la même valeur ni la même crédibilité. Souvent, les propos rapportés étaient du genre de l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours. Je n’en tiens pas rigueur à mes interlocuteurs puisque toute information doit traverser de nombreux filtres de notre cerveau : valeurs, croyances, intérêts, niveau de concentration et d’écoute… À chaque étape elle risque de se transformer et de prendre une couleur différente à celle d’origine. Aucun de nous n’échappe à ce risque. On accroche sur un bout de phrase en oubliant les mots qui précédaient et ceux qui suivent.

Ainsi, on m’a rapporté que des compagnies d’assurances avaient instauré des rabais pour tenir compte d’une utilisation restreinte ou inexistante d’un véhicule à cause de la pandémie. Certains de mes interlocuteurs étaient convaincus que cela s’appliquait mur à mur à tous les types véhicules. Pendant ce temps, me disait-on, le principal assureur de véhicules récréatifs et son courtier, Assurances Leclerc, pourtant bien positionné dans le milieu grâce à des liens d’affaires étroits et de longues dates avec la FQCC, résistait à témoigner une quelconque empathie à la situation vécue par les caravaniers.

Une vérification des faits m’a permis de dégager deux choses. D’abord qu’il n’était pas si évident que les prétendu rabais consentis par certaines compagnies d’assurances s’appliquaient sans distinction à tous les types de véhicules. La plupart du temps, la mesure d’allègement ne ciblait que les automobiles.

Quant à l’autre point, il m’a inspiré le titre de ce billet. Sur le site de Leclerc Assurances, on peut lire qu’un rabais de prime est accordé aux automobilistes dont la voiture, à cause de la pandémie, parcourt moins de kilomètres qu’à l’habitude. Il y est également mentionné que le courtier, de concert avec l’assureur, se penche sur l’impact combiné de la pandémie et de la fermeture des campings sur l’utilisation des autocaravanes. En clair, il n’est pas insensé d’imaginer qu’une nouvelle mesure favorable aux caravaniers pourrait être instaurée prochainement.

Entretemps, pour vous prévaloir de la réduction de la prime pour automobile, je vous suggère de vous rendre sur le site https://www.leclercassurances.com et à cliquer sur le bandeau au haut de la page d’accueil. Je vous incite également à y revenir régulièrement pour vous tenir au courant de nouveaux développements à survenir.

En fin de compte, contrairement à ce que certains aiment insinuer, les liens développés par la FQCC et Leclerc Assurances semblent une fois de plus s’avérer bénéfiques aux caravaniers. Encore une théorie du complot déboulonnée !