Partir pour revenir
L’aventure que je vous raconte aujourd’hui montre combien la capacité de s’adapter doit faire partie de l’ADN de tout bon caravanier.
En fin d’après-midi jeudi dernier, un couple d’amis de longue date à qui nous avions transmis le virus du caravaning prenait la route vers la Floride à bord de leur VR. Ayant réussi à obtenir un emplacement au Club Naples RV Resort dans la ville du même nom, Alain Demontigny et sa conjointe Hélène Corneau, quittaient leur maison de Trois-Rivières, heureux de pouvoir enfin réaliser un voyage vers la chaleur qui leur avait tant manqué l’an dernier.
À la frontière, le douanier américain ne pose aucune question sur le niveau de vaccination tout comme il ne veut même pas jeter un œil sur leur passeport vaccinal, se contentant de leur document officiel de citoyenneté. Alors que vingt heures viennent à peine de sonner, en deux temps, trois mouvements, les voilà aux États-Unis. La route est belle et dégagée de toute trace de neige, même si la température extérieure est passablement froide. Ça ne fait rien, dans un jour ou deux, le soleil aura tout changé.
Aux alentours de Lake George, NY, Alain constate que le voyant lumineux « check engine » scintille au tableau de bord. Connaissant la propension à s’allumer de ce témoin pour un rien, il décide d’attendre un peu et de continuer à le tenir à l’œil. Une halte routière à proximité lui offre l’occasion de s’arrêter et de consulter le manuel de l’utilisateur et de rechercher la présence d’un concessionnaire Mercedes sur son trajet. Le prochain est à Albany.
Avant de lui téléphoner, il décide d’attendre et de faire une courte sieste. Peine perdue, le hamster de la panne en montagne tourne trop vite dans sa tête et l’empêche de fermer l’œil. Dehors le mercure continue de descendre, il affiche maintenant -15º.
Hélène qui ne dort pas non plus partage son inquiétude grandissante. Que faire ? Se rendre à Albany est sans doute possible, mais le concessionnaire aura-t-il en réserve les pièces nécessaires à la réparation ? Combien de temps seront-ils privés de leur VR ? Un jour, deux ? Qu’adviendra-t-il des provisions par ce temps froid ?
Après quelques minutes leur décision est prise et ils rebroussent chemin vers leur domicile. Aux alentours de trois heures du matin, ils se présentent à la frontière canadienne. L’officier sur place leur apprend que n’ayant pas subi un test PCR, ni rempli le formulaire sur l’appli ArriveCan, ils sont passibles d’une amende de 5 000 $ chacun en plus de se voir contraints à une quarantaine de 14 jours.
S’ensuit alors un long débat pour faire comprendre à l’employé des services frontaliers canadiens qu’ils ont été obligés de faire demi-tour à cause d’un problème mécanique, et que, non, leur moteur n’est pas vacciné contre le virus du « check engine ». Ayant acheté quelques produits vers 20 heures au magasin sans taxes avant de quitter le pays, il montre les reçus, ou figure l’heure de la transaction. Tant bien que mal, après une trentaine de minutes de discussion, ils obtiennent finalement la permission de rentrer au pays sans être pénalisés.
Vendredi matin, après quelques heures de sommeil, Alain se rend chez le concessionnaire Mercedes de Trois-Rivières qui diagnostique une pompe à fluide pour échappement diesel qui a rendu l’âme et doit être remplacée. La pièce manquante se trouve à Toronto, mais sera livrée au concessionnaire dès lundi matin. Accommodant et comprenant la situation dans laquelle les caravaniers se retrouvent, le concessionnaire annonce que la réparation sera effectuée le jour même.
Mis à part un retard de quelques jours, on peut conclure que la mésaventure n’a pas eu de trop graves conséquences. En fait leur seule perte sera d’avoir perdu deux ou trois précieux jours au soleil et payé pour un emplacement sans pouvoir obtenir de crédit pour les journées inutilisées.
Cet incident m’en a rappelé un autre similaire que Michelle et moi avions vécu lors de notre retour au Québec, fin mars 2019. À peine venions-nous de quitter notre emplacement de camping qu’un nuage de fumée blanche s’échappait du pot d’échappement de notre GLK 250. Un arrêt obligé chez un concessionnaire de la marque à Cutler Bay, quelques kilomètres plus loin avait confirmé qu’un capteur d’azote avait flanché et qu’il fallait tout remplacer le système d’échappement du moteur jusqu’après le convertisseur catalytique, soit la réparation la plus onéreuse sur une Mercedes diésel, coût total, environ 10 000 $.
Heureusement j’avais souscris à une garantie prolongée de la compagnie et vendue par le concessionnaire du Québec. Cette garantie ne pouvant être honorée aux États-Unis, j’avais dû acquitter la facture sur le champ. Heureusement, une fois à la maison, Mercedes Canada m’avait remboursé cette dépense.
Comme quoi, à la différence d’un tout inclus ou d’un circuit caravane comme ceux qu’organise la FQCC, lorsque l’on voyage à bord de son VR, on ne peut généralement compter que sur soi lorsqu’un pépin arrive. Malgré les inconvénients et les soucis que cela peut causer sur le moment, avec le temps, la mémoire réussit à gommer les aspects pénibles pour ne retenir que la mésaventure et la façon dont on s’en est sorti.
Et cela fait de belles anecdotes à partager avec d’autres caravaniers autour d’un feu de camp.
Ouf! En 2019 lors de notre cavale d’hiver nous étions sur le chemin du retour de l’Arizona quand au départ d’un arrêt dodo en Alabama le moteur V10 de Ford du motorisé se mit à claquer intensivement. Je fais donc appel aux ressources de la FQCC pour nous trouver un concessionnaire Ford qui peuvent recevoir un motorisé de plus de 35 pieds. Après avoir déniché le concessionnaire leur diagnostic fut qu’il devait retirer le moteur pour voir les dommages, résultats une semaine d’attente et beaucoup de $$$. Je communique avec mon garage préféré ici au Québec et tente avec le mécanicien de comprendre la situation. Après mûre réflexion nous tentons la chance d’un retour rapide au Québec (trois jours de route) avec pas mal d’angoisse.
Diagnostic final, le moteur n’était plus récupérable et la panne à l’huile était remplie de petits copeaux d’aciers. J’ai remplacé le tout par un moteur neuf à un coût raisonnable.
HO oui, partir et revenir, je l’ai vécu au mois de décembre. Décès du père d’un ami, on décide de partir pour Orlando ou le service a lieu. Donc le dimanche matin on part, mais la tempête est vraiment agressive avec des rafales de vent de 80 à 100kmh. 40 km plus loin le couvre coffre de la camionnette s’arrache au vent, grâce à ceux qui nous suivait et qui on eu la peur de leur vie avec le panneau qui a passé juste devant eux, nous dépasse pour nous avertir, très gentil il nous aide a retrouver le panneau. On continue la route, rendu à Bonaventure l’auvent de l’extension du côté gauche commence a ouvrir par la force du vent, on réussi a l’attacher avec des attaches. Arrivé chez mon frère on détache la camionnette du BlueOx, il y a une barre d’enlever, mais l’autre est coincé, Denis me demande d’avancer un peu, la barre se détache. Malheur la barre a crochie, on entre la camionnette dans son garage, étant débosseleur, il allume les torches à souder et on réussi a redresser la barre. Ensuite c’est au tour du couvre coffre qu’on réussi a rattaché avec de la corde et des attaches de plastiques. Il est près de minuit et c’est le dodo. Réveil à 6 h et départ à 7 h, musique ouverte, tout est bien parti pour passer les douanes et se rendre en Albany pour la nuit. On part de Rimouski, rendu au Bic la lumière check engine allume et pas la jaune, mais bien la rouge et le moteur chauffe, Noooooon! puis il fait un froid intense, je crois que c’est le ventilateur du moteur qui ne s’active pas. J’appelle Centre camion Denis à Rimouski, il me demande de retourner et il va me prendre pour vérifier. Ce que je fais. Je ne roule pas vite et dans ma tête le garage ou je dois me rendre est vers Pointe-au-Père, et je passe devant le bon sans m’arrêter. Et là le moteur se mets a chauffé je ne peux plus bouger, j’appelle une remorqueuse qui nous amène au bon garage. Après vérification, c’est le refroidisseur qui est fendu dû à un boyau du liquide de refroidissement qui s’est vidé.. OK, il doit le commander. Je loue une chambre d’hôtel, le lendemain matin vers 9 h il m’avertit que le morceau est arrivé, à 10 h il m’avertit qu’il n’a pas commandé le bon, grrrrrr!:-( je vais vous épargner tout ce qui s’est passé durant les 4 jours que cela a duré. Le jeudi matin tout est réparé, avec une facture de 8250$ ouch! Après discussion, on décide de retourner à la maison, trop d’émotions en peu de temps. Je n’ose imaginé si cela s’était produit dans les Adirondack. J’aurais pu continuer encore plusieurs lignes 🙂 🙂
Nous sommes présentement en voyage avec la FQCC pour San Diego et un des participants a eu une panne de moteur sur son camion qui tire une fifthwheel. Il a dû faire remorquer le tout jusqu’à un concessionnaire Ford. Ce qui a étésuper remarquable fut l’aide des autres de sa caravane qui ne l’on pas abandonner mais surtout le dévouement du serre-file. Merci FQCC.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? C’était si simple d’entrer aux USA… J’espere que ce sera simplifié pour le retour en avril…
De “belles” anecdotes à partager autour d’un feu…je préfère écouter celles des autres et ne pas en avoir à raconter. Quoique lorsque mon VR a brisé au Mexique je m’en suis tiré avec le 1/5 ème de ce qu’aurait été la facture au Québec. Bref des histoires qui finissent par s’arranger mais qui peuvent laisser un goût amer ds nos souvenirs.
Une année, nous revenions de Floride et en Caroline du nord, le tuyau de prestone s’est débranché, en dedans de quelques secondes, tout s’est vidé, le moteur a chauffé et finalement sauté! Nous avons ramené notre Grisou sur une remorque, louée et tirée par un camion U-Haul. Comme disait Pierrôt, nobody is left behind! L’année suivante, malgré un moteur refait à neuf, retour de Floride très, très pénible, on ne pouvait dépasser 50 miles à l’heure sans qu’une alarme se déclenche. Ça nous aura pris 5 jours à revenir. Nous avons changé de véhicule. Depuis 10 ans, nous avons un Classe C Sprinter. Le check engine s’allume et s’éteint. Nous avons fait faire des vérifications chez Freightliner aux USA, Mecedes et garage de camions au QC, on ne trouve rien! À chaque fois qu’il entre au garage pour un entretien, on le branche sur l’ordinateur, ce serait la partie VR qui cause un problème électrique à la partie véhicule, on en ressort, la lumière est éteinte mais à tout bout de champ, elle rallume. Là, on a appris à vivre avec ça, sans trop stresser!
On a eu un Jeep Liberty diesel pendant 9 ans. Les 7 dernières années, la lumière check engine a été continuellement allumée. On a jamais su pourquoi.
Bonjour M. Laquerre
J,ai acheté un motorisé entegra coath vision 2022.
Apres avoir ecouté l emission la facture la question de la semaine me concerne
contrat signé le 23 février 2021 prix 158314. dollars
recu vr fin février prix 190000. dollars
es ce que je suis obligé d accepté ce prix Achat chez A.S. LÉVESQUE
MERCI Jacques Lemay