Jamais je n’aurai eu un billet aussi facile et rapide à écrire que celui-ci. La raison en est fort simple, je vous recopie la réponse reçue cette semaine de la présidente de l’Association des propriétaires de terrains de camping du Québec.
Je laisse à chacun le soin de se faire une idée de ses propos. D’ailleurs, j’ai bien hâte de voir vos commentaires à cet égard. Quant à moi, je veux bien reconnaître que les doubles et triples nuitées ne peuvent encore se comparer à une vague de fond, mais l’abondance des cas que vous m’avez rapportés m’amène à y voir une tendance qui « s’alourdit ». Je dois aussi vous avouer qu’à mon âge, il n’est pas désagréable de découvrir qu’il me reste encore un peu de candeur.
Monsieur Laquerre,
En réponse à votre lettre rédigée à mon intention dans votre blogue du 22 juillet dernier sur le site de la FQCC, permettez-moi d’apporter certaines précisions quant aux questions que vous soulevez.
Effectivement, un certain nombre de terrains de camping adoptent des politiques favorisant les réservations minimales de plus d’une nuit les fins de semaine ou lors des jours fériés. Il s’agit de pratiques d’affaires propres à chaque exploitant, usages réfléchis issus notamment de leur expérience en tant qu’entrepreneurs. Vous et moi n’avons cependant aucun indice sérieux à l’effet qu’il s’agirait d’une tendance lourde dans notre secteur de l’industrie. De plus, vous n’êtes pas sans savoir que ce phénomène est également présent dans l’industrie hôtelière.
Il serait candide de penser que ces exploitants ne sont pas en mesure d’évaluer les besoins de leurs clients. Au contraire, nos membres demeurent constamment à l’écoute des demandes de leur clientèle et restent à l’affût des tendances de l’industrie aux niveaux régional, national et international. Si certains ont choisi d’exiger une durée minimale de séjour au moment de la réservation, c’est bien parce que la demande est là de la part des campeurs. Le prix de l’essence aidant, ils sont de plus en plus nombreux à souhaiter un séjour à long terme et se montrent très déçus quand on ne peut le leur offrir. Vous admettrez avec moi que si ces terrains de camping se retrouvaient avec des emplacements vides, ils ne continueraient certainement pas à appliquer la politique questionnée ici.
Par ailleurs, cette pratique n’est pas adoptée par l’ensemble des établissements de camping, loin s’en faut, et les campeurs ont largement le choix dans une même région quant au nombre de nuitées souhaitées. Bref, aucun besoin pour le campeur de payer deux nuitées pour n’en utiliser qu‘une seule.
Quant au camping hors camping, je crois que vous connaissez déjà la position de Camping Québec à ce sujet et je n’y reviendrai pas. Mais l’hypothèse que vous émettez en supposant que ces terrains de camping poussent directement les campeurs vers cette pratique me paraît quelque peu hasardeuse car, bien que nombreux terrains de camping fassent preuve de souplesse et offrent des sites de transit à prix modique, plusieurs caravaniers optent quand même pour le stationnement de magasin grande surface.
Mais comment peut-on concurrencer la gratuité? Fort heureusement, nos établissements ont répondu par la qualité accrue des services et par une sécurité assurée. La majorité des campeurs y ont répondu positivement et se conforment volontiers aux politiques et règlements. La pratique du camping et du caravaning demeure un loisir et une forme d’hébergement souple, populaire, agréable et accessible, et ce, dans toutes les régions du Québec.
Je vous remercie de vous soucier de la bonne pratique du camping au Québec et je vous souhaite une bonne saison estivale.
Natasha Bouchard,
présidente ATCQ
Ma conclusion est simple.
1- Je ne courrai pas d’un camping à l’autre ni n’irai à la pêche pour me faire chanter la ritournelle des multiples nuitées juste au cas où un d’entre eux puisse m’offrir une nuitée seulement. Ma conclusion est simple, les terrains de camping en fin de semaine, ce ne sera pas pour moi à moins de vouloir y passer plusieurs nuits.
2- Si je suis de passage en fin de semaine, ce sera systématiquement le boondocking. C’est d’ailleurs déjà beaucoup le cas, le camping traditionnel est mal adapté à plusieurs points de vue aux exigences d’un séjour court, de quelques heures seulement pour dormir ou presque. En fait, il lui manque principalement la restauration
À quand la pratique européenne des villes et villages qui offrent, (par milliers dans plusieurs pays) généralement près du centre du village un espace de stationnement (souvent avec services minimaux) nous permettant d’arrêter pour la nuit tout en nous permettant d’aller visiter le village et de profiter de ses services. Voilà un produit parfaitement bien adapté aux besoins particuliers des VR.
La FQCC, si elle représente bien, je dis dis bien si elle représente bien les campeurs et ses membres, devrait s’empresser d’inviter les villes et villages à suivre ce modèle et à développer avec l’UMQ un protocole et des projets pilotes à cet effet.
Le camping, avec l’arrivée des VR, est un loisir qui, de toute évidence, se développe à travers divers moyens dont des terrains de camping traditionnels mais le terrain de camping traditionnel n’est pas définitivement la seule et unique solution ni la meilleure solution à l’ensemble de nos besoins.
Bonjour, je partage le commentaire de monsieur Choinière. Pourquoi courir à gauche et à droite lorsque l’on peut trouver une place fort accueillante gratuite.
Un petit visionnement d’un vidéo intéressant placé sur le forum des propriétaires de produits Safari condo et dont j’ai pris connaissance avec intérêt devrait être présenté à madame La Présidente.
http://video.tv5.ca/horizons-partout-chez-soi-l-esprit-camping-car
Bon visionnement et réflexion
Pour faire suite au commentaire de Le Mirage, la ville de Campbelton au N.B a aménagé sur le bord de la baie des chaleusr un très grand espace pour du boondocking avec une prise d’eau et station de vidange, la grandeur du site peut facilement stationner près de 100 vrs.Voila une ville qui a compris.
Normand Choinière a très bien répondu.
Il va de soi que la présidente défende ses membres. Elle prétend qu’il y a des services pour les voyageurs en transit partout où des commerces exigent plus d’une nuit pour accepter une réservation. Ces services, lorsqu’ils existent, ne prennent pas nécessairement des réservations. Je crois qu’elle n’a pas plus d’information objective sur la question que nous, malgré qu’elle se permette de nous le souligner.
C’était poli d’adresser nos préoccupations à leur association, mais je crois qu’il faille que la pression soit faite ailleurs. Soit auprès du ministère du tourisme qui voudrait assurer aux voyageurs en transit de pouvoir séjourner dans une région sans devoir s’y installer, soit auprès d’un groupe qui établirait par région les endroits où il est possible de s’arrêter pour une nuit et où il est possible ou non de réserver pour une seule nuit.
Il est à noter que les réservations doubles ne sont pas toujours restreintes aux weekends. C’est parfois exigé pour la durée de la haute saison.
Cette pratique pourrait faire du tort aux autres terrains de camping qui ne sont pas concernés en dirigeant les voyageurs vers des régions plus accueillantes. Il est peut-être plus rentable de desservir la clientèle à longue durée pour le commerçant lui-même, mais pas pour l’ensemble de l’industrie touristique. Nous sommes sûrement plusieurs à réagir en trouvant que ça devient trop compliqué, à tort ou à raison, de voyager en VR au Québec et de faire autrement. C’est là le noeud de la question.
Ouais,
je dois avouer que la réponse de madame n’apporte rien de nouveau au sujet.
Elle semble supporter les campings plus que les membres campeurs et vristes.
Alors que je croyais que la FQCC avait pour but de supporter les campeurs et vristes et non les proprios de camping qui ont leur propre association.
Bye
Oups, je crois que j’ai lu trop vite.
C’Est effectivement la présidente de l’association des prorios de camping..
Je n’ai rien à redire, elle travaille pour ses membres, les supporte et c’est correct.
C’Est à nous de travailler avec nos sous en passant tout droit où la politique est appliquée.
Bonnne semaine
Ce ne suffit pas de ne pas aller à ces camping. Ils sont déjà pleins à desservir le type de clientèle qui s’y installe à plus long terme.
Ce qu’il faut c’est que les autorités qui émettent des permis s’assurent que les voyageurs qui transitent dans une région donnée puissent eux aussi planifier leur passage en ayant des emplacements assurés. Sinon cette clientèle qui intéresse les autres commerces d’une région choisiront de visiter ailleurs.
Comme il est suggéré ailleurs, les municipalités qui souhaitent attirer les touristes devraient être les premiers à y voir. Offrir un point d’eau potable, un point de vidange et un terrain sans services suffirait.
La ville de Ste-Sophie (près de St-Jérôme)offre gratuitement un bel endroit où s’arrêter avec son VR. Une station de vidange, de l ‘eau potable ainsi qu’un bloc sanitaire sont disponible. Une belle initiative à imiter par d’autres viles je l’espère.Le tout gratuitement.
L’industrie du camping est ultra conservatrice et manque d’originalité dans la ventilation de ses tarifs. Pourquoi ne pas y aller selon l’offre et la demande ? Actuellement, un lundi ou mardi coûtent souvent le même prix qu’un samedi. (sic) Chargeons plus cher lors de fortes demandes et moins cher en faible affluence. Le tenancier de camping recevra plus pour un samedi et quelques dimanches additionnels tandis que le caravanier/campeur paiera moins pour une nuit de week-end plutôt qu’un deux jours forcés. Une tarification légèrement moins élevée en semaine pourrait inciter certains campeurs plus disponibles (lire retraités) à rester plus longtemps.
Bonjour Pourrais t’on savoir où se situe l’endroit mentionné dans le commentaire de monsieur Morency? Ou exactement à Ste Sophie?
Merci
La réponse de Mme. Bouchard est vraiment regrettable, elle mentionne l’industrie hôtelière comme référence à l’idée de certains campings d’appliquer cette politique des nuits multiples. Pour avoir voyagé pendant plus de 40 ans comme représentant, et ce jusqu’à tout récemment, jamais je n’ai été obligé de réserver plus qu’une nuitée. Plutôt que de s’engager à faire part de vos doléances aux propriétaires des terrains de camping et vous assurer de sa collaboration dans cette requête pleinement justifiée. Devant l’intransigeance de certains propriétaires de camping, j’ai récemment équipé mon unité de panneaux solaires avec convertisseurs de courant . Le boondocking est maintenant ma façon de voyager jusqu’à la destination finale. Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. Un camping a refusé de me recevoir sur un lot sans service, même si mon unité y entrait sans problème, sous prétexte qu’il exigeait qu’une roulotte à sellette paie pour au moins deux services.