Mexique, assurances et trous noirs
Ils sont encore nombreux les caravaniers qui, faisant fi des avis émis par le ministère canadien des Affaires étrangères, continuent de se rendre au Mexique pour y passer quelques mois à la chaleur. Est-ce que le gouvernement canadien dramatise la situation, je ne peux me prononcer avec certitude. Évidemment, les grands amateurs du Mexique seront unanimes à considérer ces avis de grande prudence comme superflus et exagérés.
En fait, les régions considérées à problèmes chez le troisième partenaire de l’ALENA sont pour la plupart situées dans les zones qui longent la frontière des États-Unis. Seule la région de Baja California échappe à la restriction conseillée. Deux autres, au sud-ouest du pays aux sombreros, Guerrero et Michoacán sont également visées par l’avis.
Malheureusement, plusieurs caravaniers ignorent que les compagnies d’assurances offrant à leur clientèle une couverture pour les soins de santé à l’étranger peuvent prendre comme prétexte les avis du ministère des Affaires étrangères pour refuser de rembourser les visiteurs qui séjournent ou traversent les régions identifiées comme à problème. Alors que les touristes se rendant au Mexique par avion sont peu concernés par les mesures frappant les états du nord du pays, les caravaniers québécois doivent obligatoirement traverser ces états frontaliers pour espérer atteindre leur destination. Et c’est là où les choses risquent de se compliquer.
À ses membres, la FQCC propose deux choix en matière d’assurance voyage. La première couverture est offerte par Manuvie et la seconde par la Croix Bleue. Or, ces deux compagnies préviennent leurs assurés qu’elles pourraient refuser de rembourser une réclamation découlant d’un événement survenu dans une des zones mentionnées par le ministère des Affaires étrangères du Canada. Voici d’ailleurs le texte de la mise en garde de Manuvie à ce sujet en page 61 de son document :
Exclusions et restrictions
21. Tout sinistre attribuable à :
• un problème de santé spécifique ou connexe contracté durant votre voyage dans un pays étranger,
• un fait de guerre ou un acte terroriste,
si, avant la date d’effet de l’assurance, les autorités canadiennes ont publié un des avis officiels suivants — « Éviter tout voyage non essentiel » ou « Éviter tout voyage » — conseillant aux Canadiens de ne pas se rendre dans le pays, la région ou la ville visés par l’avis. (Les caractères gras sont de moi)
De son côté, la Croix Bleue affiche également des restrictions (page 67), mais ne semble ne faire aucune allusion directe aux recommandations du gouvernement canadien :
Autres exclusions et réductions de couverture
Aucune somme n’est payable, aux termes de la présente garantie, si la perte subie ou les frais engagés résultent directement ou indirectement de l’une des causes suivantes :
…
7. Guerre, invasion, actes d’ennemis étrangers, hostilités entre nations (que la guerre soit déclarée ou non), guerre civile, rébellion, révolution, insurrection, pouvoir militaire ou usurpé, confiscation, nationalisation, réquisition, destruction de biens ou dommage à des biens en vertu d’un ordre de tout gouvernement ou de toute autorité locale et publique.
J’ai également contacté un autre assureur (SSQ) majeur pour ses régimes collectifs offerts aux employés et retraités de la fonction publique, parapublique ou péripublique. Pour cet assureur, chacun des contrats d’assurance collective qu’il propose peut contenir des dispositions variables sur le degré et les modalités de la couverture offerte.
Étant donné que chaque assureur adopte une position différente dans les services offerts aux voyageurs qui envisagent de se rendre au Mexique au cours des prochains mois ou d’ici à ce que les restrictions du gouvernement canadien soient levées, je ne peux que conseiller à chacun de passer un coup de fil à la compagnie qui l’assure pour savoir ce à quoi il doit s’attendre. Par mesure de sécurité, il serait utile de demander que la réponse reçue lui soit confirmée par courriel, ou par la poste. Ainsi, le voyageur aura en main un avis officiel sur l’étendue de sa protection, ce qui pourrait constituer un outil précieux en cas de litige lors d’une réclamation.
Voici l’adresse à utiliser pour toute question ou commentaire s’éloignant du sujet abordé aujourd’hui. Je me permets donc de vous la rappeler : plaquerre@campingcaravaningmag.ca
Et que dire des assurances pour les véhicules et vr ?
Un prochain article pour la semaine prochaine peut-être ?
J’imagine que tous les gens qui partent chaque année seuls ou en circuit-caravanes doivent réussir à se faire assurer, tant pour la santé que pour les véhicules. J’ai hâte de savoir comment ils s’y prennent.
Grenou,
En ce qui concerne l’assurance des véhicules, les Québécois doivent prendre une assurance spécifique au Mexique. Il est donc peu probable qu’une assurance mexicaine ne soit pas honorée dans ce pays, d’autant plus que la mise en garde est faite par un autre pays, le Canada en l’occurence, et destinée aux seuls citoyens canadiens.
Estelle,
Attention, je n’ai pas dit qu’il n’était pas possible de prendre une assurance voyage couvrant les frais de santé pour se rendre au Mexique. Il est facile de s’assurer, d’ailleurs, à la FQCC, on propose de telles assurances. La seule précaution à prendre est de vérifier si des restrictions sont associées aux régions pour lesquelles Affaires étrangères Canada a déconseillé de s’y rendre.
Bonjour Monsieur Laquerre,
Permettez les commentaires d’une personne ou d’une organisation qui a guidés plus de 2,000 couples au Mexique depuis les 15 dernières années, ce qui fait de nous un intervenant plus que valable dans le sujet que vous avez soulevé avec raison.
C’est un peu comme si on disait aux gens de l’extérieur: ne visitez pas Montréal car il y a des Hell’s Angels et la mafia italienne!
Il y a des mauvais garçons partout dans le monde et pas besoin de se rendre au Mexique pour en trouver, juste à regarder ce qui se passe à Montréal et à Québec pour ne mentionner que ces 2 villes canadiennes.
En ce qui concerne nos Caravanes Soleil, aucun de 2,000 couples guidés depuis 2003 n’a eu à déplorer une agression quelconque durant l’hiver où ils sont venus avec nous. De plus, le fait de voyager en groupe diminue de beaucoup le risque.
Essayez de marcher en début de soirée ou durant la nuit, seul ou seule, au centre-ville des 25 plus dangereuses villes des États-Unis! http://247wallst.com/special-report/2017/09/27/25-most-dangerous-cities-in-america-2/6/ Est-ce que les compagnies d’assurances ont également de telles clauses pour ces 25 villes? Non! Pourtant, regardez leur taux de meurtres par 100,000 habitants, ça fait peur!
Comme dans toute circonstance, et peu importe où vous êtes dans le monde, il faut utiliser son bon jugement, afin de ne pas provoquer l’attention inutile des voleurs ou des malfaisants sur nous.
Pour ce qui est des assurances, j’aimerais bien voir un de leurs clients se rendre aux Petites Créances pour voir si ce genre de clause est légalement acceptable. Ce ne serait pas la première fois qu’une compagnie d’assurances serait déboutée en Cour pour avoir appliquer une clause jugée non valide ou non acceptable pour la Cour. C’est pourquoi nous achetons et payons des assurances: pour être pris en charge sur place et remboursé en cas de besoin de se prévaloir de notre assurance à l’étranger.
À au moins 4 reprises, certains assureurs ont demandé à nos clients de revenir au Québec en plein hiver pour venir se faire soigner une fracture de la cheville ou une blessure et pour d’autres maladies ou bobos qui ne justifiaient aucunement le fait d’avoir à revenir. Cela m’est arrivé personnellement ainsi qu’à ma conjointe et je me suis opposé fermement à ce genre de demande et je leur ai dit clairement que si j’avais pris une assurance pour l’étranger, ce n’était certainement pas pour revenir à Montréal en plein hiver nous faire soigner pour des raisons jugées non aggravées et non nécessaires quand de très bons soins y sont prodigués sur place au Mexique. Surtout que les médecins au Mexique sont extrêmement compétents et ont fait leurs études dans les meilleures universités américaines et canadiennes!
J’ai donc refusé de façon non équivoque et, devant notre protestation véhémente, ils ont alors accepté que l’on se fasse hospitaliser sur place à Puerto Vallarta! Par contre, dans certains cas jugés extrêmes, et je dis bien extrêmes, je peux comprendre ce genre de demandes faites par les assureurs car cela pourrait être à l’avantage du patient. Mais pas pour une jambe ou une cheville cassée. Ma conjointe est tombée dans le motorisé alors que l’on roulait et a subi une double fracture du fémur. L’assureur a demandé qu’on se prépare à revenir au Québec pour y être opérée. Le chirurgien-orthopédiste de Puerto Vallarta s’est objecté en disant que le fait de la transporter pouvait aggraver sérieusement son état et qu’il ne comprenait pas un assureur du Québec encourerait des frais énormes (avion, infirmière, etc.) alors que l’opération coûtait moins de 5,000$! Je vous laisse imaginer les frais pour la rapatrier, au moins le double ou le triple de ce montant si ce n’est pas plus. Une fois opérée à Puerto Vallarta après l’installation d’une prothèse au niveau de la hanche, et une fois revenue au Québec en avril, ma conjointe est allé voir un chirurgien-orthopédiste de Montréal qui lui a dit que l’installation de la prothèse avait été faite dans les règles de l’art et respectait toutes les procédures requises ici au Québec!
Que les compagnies d’assurances prennent prétexte de refuser de payer pour des raisons qui font leurs affaires est une chose (ils peuvent alors se faire repayer en bonne partie par l’assurance-maladie du Québec) mais on n’est pas obligé de leur obéir si l’on juge qu’elles outrepassent « l’esprit » de ce qu’une assurance est en réalité. C’est ma position, par expérience personnelle et par expérience de plusieurs de nos clients.
Quant au Gouvernement canadien, ils font rire d’eux alors qu’il publie un message de « non recommandation » pour le Mexique depuis les 8 dernières années au moins, un pays qui reçoit plus de 35 millions de touristes annuellement! De plus, notre gouvernement canadien ne fait aucune mention de la région de Cancun qui est maintenant considérée comme LA plaque tournante du trafic de la drogue auprès des touristes nord-américains! Est-ce que le Gouvernement canadien s’inspire des attaques faites à des touristes pour justifier de telles recommandations? Non! Il le fait sur la seule base de la recrudescence des guerres entre gangs de narcotrafiquants alors que ces derniers ne s’attaquent pas du tout aux touristes. Un peu comme la guerre entre les Hell’s Angels et la mafia italienne au Québec pour le contrôle des territoires.
En résumé, et comme dans toutes choses, il faut en prendre et en laisser quand un assureur nous fait une demande jugée non valable ou carrément exagérée. À ce que je sache, nous avons eu environ moins de 20 de nos 4,000 clients (2,000 couples) qui ont dû se rendre à un hôpital mexicain (la presque totalité à Puerto Vallarta) au cours des 15 dernières années pour des raisons variant entre la grippe sévère et une fracture et aucun n’a dû se rendre au Québec pour s’y faire soigner. Tous, sans exception, ont reconnu qu’ils avaient été extrêmement bien traités. Quant aux autres cas jugés très préoccupants comme découverte d’un cancer à un stade avancé, il va de soi que le jugement indique le retour immédiat au Québec près de notre médecin traitant et de notre famille.
Une dernière « anecdote » survenue l’hiver dernier: l’un de nos clients doit se rendre à l’hôpital pour un cas qui semblait préoccupant car il avait des saignements intérieurs. Il entre à l’hôpital, les médecins prennent environ 2 jours afin de découvrir ce qu’il a exactement alors que plusieurs de ses fonctions vitales, reins et poumons, sont en pauvre état. Le patient saignait depuis un bon bout de temps mais n’avait averti personne ni aucun médecin, d’après les médecins mexicains. Finalement, les médecins le « sauvent » in extremis et le client est remis sur pied comme par miracle au grand soulagement de sa conjointe et de ses compagnons de voyage en VR. Ses fonctions vitales sont revenus à la normale. L’assureur québécois insiste pour qu’il revienne au Québec, ce qu’il accepte malgré qu’il leur dit qu’il va bien. Une fois revenu au Québec, on le place dans un couloir d’hôpital pendant au moins 2 jours… où il meure d’une crise cardiaque selon ce qu’on m’a rapporté! Tout le monde est abasourdi par un tel revirement de situation alors que son état semblait être revenu à la normale en quittant Puerto Vallarta! Allez voir….
Voilà mon commentaire pertinent Monsieur Laquerre et j’espère que vous le publierez.
Serge Loriaux
https://www.tdg.ch/monde/faits-divers/mexique-2e-pays-meurtrier-monde/story/23321652
M .Lorieux en profite pour se faire de la pub!!!!
SVP. M. Loriaux, Vantez votre commerce d’accompagnement ça passe, mais de grâce épargnez-nous vos comparaisons de la criminalité entre le Mexique et les Etats-Unis et surtout le Canada……
Comparer la criminalité de nos Hells et notre Mafia avec les « cartelleux » de la drogue au Mexique c’est comme comparer le ti-cul de 11 ans qui vole un paquet de gomme au dépanneur du coin et un gars qui fait un hold up masqué et armé dans un banque.
« …pas besoin de se rendre au Mexique pour en trouver, juste à regarder ce qui se passe à Montréal et à Québec pour ne mentionner que ces 2 villes canadiennes. »
Comparer la criminalité de Mexico et Acapulco avec Montréal et Québec et là vous perdez toute crédibilité en tout respect.
Toutes les références qu’on consulte confirment que la criminalité au Mexique est entre 3 et 5 fois plus élevée au Mexique qu’au États-Unis et environ 15 fois plus élevée au Mexique qu’au Canada
https://fr.wikipedia.org/wiki/Classement_des_pays_par_taux_d%27homicide_volontaire#Par_ann.C3.A9e
https://homicide.igarape.org.br/
https://homicide.igarape.org.br/
Ben oui, vous allez me dire que les crimes au Mexique sont commis entres les drogeux mais…c’est la même chose aux États-Unis et au Canada aussi.
Le Mexique est moins dangereux que les États-Unis? Pourtant les gens qui feront le voyage avec vous au Mexique se rendent de leur propre moyen au sud du Texas portant leur bijoux et bagues normalement alors que pour entrer au Mexique vous leur recommandez fortement d’enlever tous leur bijoux et bagues et ils voyagent en groupe…Témoin de ça en 2011 à Mission Tx…..Moins dangereux? Ha oui?
Et que penser des services policiers du Canada des États-Unis et du Mexique pour avoir de l’aide?
Comme je disais au début, votre service d’accompagnement est légitime et satisfait un certain nombre de personnes mais ne mélangez pas des pommes avec des carottes s.v.p.
le 3e lien internet aurait du être:
http://www.slate.fr/monde/85993/carte-homicides-monde
Désolé!
J’ai cru que notre expérience avec plusieurs milliers de personnes ayant voyagées au Mexique depuis 15 ans valait que je vienne témoigner ici puisque c’est le sujet abordé par Monsieur Laquerre; ce n’était pas du tout mon intention de venir faire de la pub. Le sujet qu’apporte Monsieur Laquerre est important: demandez-le aux milliers de caravaniers qui voyagent à chaque année et aussi à ceux qui ont dû se rendre à l’hôpital dans un pays étranger comme le Mexique. Pour répondre à un autre intervenant, oui, le Mexique connait beaucoup de meurtres reliés à la drogue mais il est important de préciser que la presque totalité de ces meurtres se font entre les trafiquants eux-mêmes et non envers les touristes. Je crois que cela vaut de faire la précision; de plus, le dernier lien fourni date de 2014. Finalement, mon seul souci est de préciser aux lecteurs qu’avant d’accepter tête baissée la demande d’un assureur d’être rapatrié pour quitter la chaleur du Sud pour être transféré aux rigueurs de l’hiver, analysez la situation avec soin et jugez s’il s’agit d’une situation qui exige véritablement votre rapatriement. Si vous croyez que ce n’est pas le cas, protestez avec véhémence… vous pourriez être agréablement surpris du résultat!
M.Loriaux
Bel exemple de sécurité que de dire que votre conjointe se blesse alors que votre véhicule était en mouvement. » Ma conjointe est tombée dans le motorisé alors que l’on roulait »
Pour un homme qui se vante d’avoir une grande expérience des voyages cela semble inapproprié.
J’ai accepté la publication du commentaire de Serge Loriaux parce qu’il apportait un éclairage différent et des précisions à mes propos. Bien sûr, on peut affirmer que la première partie de ce commentaire présente un aspect publicitaire, mais on peut également la considérer comme un moyen d’établir la longue expérience de ce lecteur, ce qui ajoute de la crédibilité à ses propos.
Quant à lui reprocher d’avoir fait preuve d’imprudence au moment où sa conjointe a subi une fracture consécutive à une chute survenue alors que le VR était en mouvement, il n’est pas rare qu’un passager prenne la décision de se lever et de se déplacer dans un VR qui roule, souvent sans consulter le conducteur. Ne jetons pas la pierre trop vite à la personne qui est au volant et restons-en au débat sur le sujet en titre.
En parlant de tueries dans le monde, les USA ne donnent pas leur place avec tous les attentats des dernières années, sans oublier la dernière de dimanche passé au Texas !
Le pire est que les tueries des USA n’ont aucun lien avec le contrôle des stupéfiants mais la cause première est la liberté du port d’arme par n’importe qui et à n’importe l’endroit, mêmes les étudiants des universités du Texas en ont le droit !
Grenou,
Comme je le disais dans mon dernier commentaire, restons concentré sur le sujet des assurances. Il est tellement facile de dériver…
Nous avons complété trois caravanes au Mexique, soit 2001, 2004 et 2009. Aucun incident a part un vol de chaise pliante – quelqu’un en avait besoin? Lors des caravanes de 2001 et 2004, un caravanier a été hospitalisé et a reçu d’excellents soins au Mexique, on place même un lit pour la conjointe! Les coûts ont été très raisonnable, surtout si on compare aux USA. Les zones touristiques sont généralement sécuritaires, en fait je me sentais plus en sécurité au Mexique qu’au States! Pas une nuit sans quelqu’un qui se fait tirer dans la région de Tampa!
J’ai posé la question a mon assureur a savoir si j’étais couvert en cas de blessure par balle et la réponse est positive. Notez qu’il y a deux ans, suite a un diagnostique d’une hernie abdominale, mon assureur voulait me mettre sur l’avion le lendemain. Ça a tout pris pour obtenir une semaine de sursis afin de préparer la maison mobile et ramener la voiture. Passé cette semaine, aucune couverture! Retour a la mi-janvier, je vois mon médecin le lundi suivant, laquelle me refaire a un chirurgien qui me verra dans trois mois! Bienvenu chez nous!
Mes voisins sont en condo a Puerto Vallarta depuis des années sans incident et des amis ont tout vendu en Floride pour retourner a PV…
À quand le prochain circuit-caravane de la FQCC vers le Mexique. Plusieurs dont moi-même avons très hâte.
Pierre, vous avez tout à fait raison, il n’était pas très avisé pour Danielle de se lever alors que le motorisé était en marche. En fait, il s’agissait d’une combinaison de circonstances malheureuses: un tout petit couteau venu de nulle part était tombé sur le plancher et nous avions peur qu’il se faufile SOUS l’ouverture du tapis des 2 rallonges escamotables avant, ce qui aurait été très difficile pour le récupérer et risquer ainsi d’endommager le mécanisme des 2 rallonges avant. Alors qu’elle marchait pour aller saisir le couteau, un « tope » (au Mexique, bosses de routes pour diminuer la vitesse des conducteurs) est apparue soudainement, « tope » caché par les jeux d’ombres des arbres de chaque côté de la route. J’ai donc freiné d’urgence et c’est là qu’elle est « partie ». Bien sûr, si elle s’était déplacée « de côté », elle aurait probablement pu amortir sur ses jambes l’action de freinage mais ce n’est pas ce qui est arrivé. Il n’y avait aucun accotement pour s’arrêter et il y avait de la circulation sur cette route entre Barra de Navidad et Manzanillo et nous roulions seuls. Mais, vous avez tout à fait raison, l’on ne devrait jamais se lever alors que le VR est en mouvement, jamais. Ce fut une douloureuse expérience et on s’en souvient encore aujourd’hui, malgré les 8 années qui se sont passées depuis.
Alors que Danielle souffrait énormément, et malgré qu’elle pouvait bouger la cheville et le bas de jambe sans problème, nous avons alors appelé l’assureur québécois pour obtenir l’autorisation de nous rendre à l’hôpital le plus près pour savoir s’il s’agissait d’une foulure car rien ne nous indiquait qu’il y avait fracture. Autorisation nous a été donnée par l’assureur de nous rendre à l’hôpital régional de Cihuatlàn où l’on a constaté une double fracture du fémur au niveau de la hanche. Nous sommes donc retourné à Puerto Vallarta où, croyez-le ou non, le chirurgien orthopédiste nous attendait sur le trottoir de l’hôpital… à minuit! Incroyable! L’assureur s’est comporté d’une façon exemplaire dans la gestion de la crise elle-même et même une fois réglée la fameuse question de l’opération faite à Puerto Vallarta et non le rapatriement, leur collaboration a été totale, incluant même l’appel sur place à des soins de physiothérapie par la suite.
Moi qui n’est habituellement jamais malade, j’ai dû avoir recours à 2 reprises à l’hospitalisation à Puerto Vallarta, l’une pour un caillot qui bloquait la circulation sanguine entre l’aine et la cheville, et une autre fois pour une pleurésie, un virus attrapé à bord d’un avion lors d’un vol entre Cancun et Puerto Vallarta. Encore là, les soins hospitaliers ont été exceptionnels et la collaboration de l’assureur sans défaut… malgré les « recommandations » négatives du gouvernement canadiens. Bien sûr, l’assureur souhaitait à chaque fois me rapatrier mais, devant mon refus, ont accepté que je sois hospitalisé sur place à ces 2 reprises: je ne l’ai jamais regretté! De plus, les coûts médicaux, d’hospitalisation et de chirurgie au Mexique sont exponentiellement bien en deçà de ce qu’il en coûte aux États-Unis et également moins qu’au Québec, le croirez-vous? Un autre exemple: pour ce qui est de ma « thrombose veineuse profonde » (thrombophlébite) qui demandait un médicament à prendre pendant 6 mois, style Coumadin, je me suis rendu chez Costco-Puerto Vallarta et après avoir vérifié le coût total local versus le déductible mensuel sur les prescriptions au Québec, le 20% à être payé par le patient au Québec, etc. je me suis rendu compte qu’il n’y avait une différence de seulement 50$ pour 6 mois de médicaments! La décision ne fut pas longue à prendre…
Donc, le choix de l’assureur est IMPORTANT et, comme le mentionnait Monsieur Laquerre, les clauses limitatives se rattachant à la police devraient être lues et les questions adéquates posées au courtier intermédiaire. Prévenir vaudra toujours mieux que guérir. ET NE PARTEZ JAMAIS EN PAYS ÉTRANGER SANS UNE ASSURANCE -santé-hospitalisation!