De tous les avantages que procure l’adhésion à la Fédération québécoise de camping et de caravaning, le rabais sur le carburant offert par la chaîne Couche-Tard m’apparait de loin le plus rentable économiquement. Même si je ne l’utilise qu’environ six mois dans l’année, mes nombreux déplacements au Québec me font économiser beaucoup plus que le prix de la carte de membre.
Pourtant, cette semaine, je me suis fait avoir. Je vous en fais part pour vous gardiez l’oeil ouvert. Je vous préviens tout de suite, il n’y a pas de coupable dans cette manoeuvre, seulement une exigence de système qui entraine un effet pervers. En fait, oui, il a un coupable et il porte un nom: méfiance. Je vous explique.
De plus en plus de stations-service, prétextant une hausse du vol à la pompe, exigent que le client paie avant de faire le plein. Comme la carte de membre de la FQCC ne peut être insérée dans le lecteur extérieur servant aux cartes de crédit, il faut donc se présenter à la caisse pour bénéficier du rabais de 2,5 %.
Pour ceux qui, comme moi, suivent méticuleusement la consommation de leur véhicule, cette exigence ajoute un problème à celui d’avoir à se présenter à l’intérieur avant et après le plein. Il nous faut prévoir avec précision ce que le réservoir pourra avaler avant de ne plus avoir soif. À l’opposé, les automobilistes qui choisissent d’en mettre pour un montant fixe s’exemptent d’une visite à la caisse.
La première fois que je me présente devant le préposé, je déclare toujours un montant supérieur au volume estimé pour faire le plein. De cette façon, je suis certain que mon réservoir sera plein avant que la limite ne soit atteinte et que la pompe cesse de fonctionner. Lorsque je retourne à l’intérieur, le caissier officialise ma transaction et me délivre un reçu détaillé.
Cette semaine donc, je dis au caissier que je veux mettre du carburant pour 80 $, certain qu’aux alentours de 60 la pompe s’arrêtera. Celui-ci passe ma carte FQCC devant le lecteur optique, suivi de ma carte de crédit. Automatiquement, le rabais est calculé et de 80, le montant facturé devient 78 $. Je ressors faire le plein.
Comme je l’avais estimé, à 60 $ pile, la pompe se ferme. Je retourne à l’intérieur pour finaliser la transaction. Plutôt que d’annuler la précédente et d’en initier une nouvelle, le caissier, sans doute par manque d’expérience, ouvre sa caisse et me remet la différence en billets de banque. Puisque la pompe s’était arrêtée à 60 $ et que ma carte avait été autorisée pour 78 $, il me tend 18 $.
Il était tard le soir et je venais de rouler plus de 400 kilomètres revenant d’une petite virée dans le Maine, alors son calcul me sembla exact. Quelques minutes plus tard, ayant repris la route, je rembobine dans ma tête la séquence des événements et surtout à sa façon de calculer. Ayant déboursé le montant indiqué à la pompe, j’avais donc été privé du rabais auquel j’avais droit. En clair, je venais de me faire avoir de 1,50 $. La prochaine fois, vous pouvez être certain que j’exigerai du caissier d’annuler la première transaction, qui en fait n’est qu’une autorisation, et d’en effectuer une nouvelle après avoir lu à nouveau ma carte de membre.
Bien sûr, ce n’est pas cette perte qui va m’empêcher de faire mon épicerie de la semaine, mais, sur le moment, je me suis senti floué. En contrepartie, cela m’a permis d’en faire le sujet de mon carnet d’aujourd’hui. Pas fou ce proverbe qui dit: à quelque chose malheur est bon.
Dans le calcul de l’économie réalisée, ne faudrait-il pas aussi tenir compte du prix comparatif de l’essence chez Couche-Tard? Peut-être que ça améliore le rabais, je ne sais pas. J’en doute.
D’autres pétrolières offrent aussi des rabais sur carte de fidélisation, sans déboursé additionnel. Il faudrait peut-être aussi en tenir compte.
La FQCC est un excellent service d’aide au voyageurs et un bon défenseur de l’ensemble de l’industrie du camping face aux gouvernements. Mais selon mes calculs, les rabais offerts ne sont pas souvent rentables. Je pense en particulier aux assurances et aux pneus, où il est évident qu’il vaut mieux « magasiner » que d’utiliser ces rabais. Dans mon cas les différences de prix obtenues furent importantes lorsque j’étais membre.
Pour ce qui est de votre mésaventure à la caisse, vous êtes bien indulgent à l’égard du commerçant. Certains y verraient là une manoeuvre pour empocher le rabais.
Je suis vendu au rabais essece chez Couche-Tard, près de 80% de mes achats d’essence sont fait là et en plus chez nous ils sont affiliés à Petro-Canada donc en payant avec mar cartye de crédit Petro-Canada j’ai le rabais de la FQCC + 0.02$ du litre de ma carte de crédit + les point Petro que je peux échanger pour de l’essence. Je trouve cela important lorsque l’on a 3 véhicules sur la route.
Pour bénéficier du rabais de la FQCC, chaque fois que je vais dans un Couche-tard, que la carte de crédit fonctionne ou non à l’extérieur, je dois entrer à l’intérieur, sinon comment la machine peut-être vous faire votre rabais? Je dois entrer pour montrer ma carte de la FQCC. Pas vous?
je considère le tout à faire comme une perte de temps.
ça ne vaut pas l’effort…
Time is money.
Le vrai coupable est votre entêtement à suivre à la loupe votre consommation d’essence… Tout les autres clients ont eu droit à leur rabais, en ne faisant qu’un seul aller-retour à la caisse. Pas besoin de remplir le réservoir à chaque fois pour être capable de suivre la consommation d’un véhicule.
C’est bien le syndrôme des campeux: Pas assez reconnaissants de dormir GRATUITEMENT dans un Walmarde (au lieux d’une chambre de motel/hôtel à 80-150$/nuit ou d’encourager un camping local) qu’ils braillent en plus sur leur gros 2$ de rabais qu’ils n’ont pas eu sur leur plein d’essence…
Votre petit mot ne semble pas bien amical, monsieur Lambert…
et pas très poli non plus. Dommage. Était-ce bien utile?