Louisville et Camping Caravaning
Ça y est, le salon de Louisville est derrière moi. Sans doute, allez-vous trouver curieux que je tienne ce propos alors que dans les faits, ce salon s’est officiellement terminé il y près de trois semaines. La raison en est fort simple. Lorsque les portes de ce salon annuel se referment, pour moi s’enclenche une période de production intensive.
Les jours qui suivent sont en effet consacrés aux articles que je dois préparer sur les innovations et nouveautés de l’industrie. Le magazine que vous recevrez à la mi-février, comme tous les autres, requiert un plusieurs semaines de préparation.
Réception des articles écrits par nos talentueux pigistes, révision de ceux-ci au plan technique, les soumettre à la correctrice linguistique, préparer la marquette, recevoir les publicités et déterminer leur positionnement, confier tous ces documents au graphiste et, finalement réviser une dernière fois la maquette pour s’assurer que tout est dans l’ordre et apporter les dernières corrections. C’est seulement lorsque le magazine a traversé toutes ces étapes qu’il peut être confié à l’imprimeur. Heureusement que nous disposons d’une équipe dévouée et expérimentée pour y arriver.
Pour ma part, le gros du travail de rédaction a pris fin il y a deux jours. Voilà pourquoi, j’ai pris depuis quelques années l’habitude de m’arrêter dans un camping une semaine ou deux pour revoir la documentation ramenée du salon, classer les photos que j’y ai prises, déterminer les plus intéressantes pour nos lecteurs et écrire, bien sûr.
Certes, en quittant Louisville, je pourrais choisir d’arrêter sur un camping au Tennessee ou en Virginie, mais je choisis toujours de me rendre plus au sud. Deux raisons à cela. En premier lieu, rouler pendant deux jours et parcourir près de 1 500 à 1 800 km m’aide à décanter les événements de Louisville et me permet d’y voir plus clair. Rouler beaucoup, même si cela requiert une attention constante, m’a toujours plongé dans une sorte d’état hypnotique.
Alors que la cabine de pilotage de mon véhicule présente un décor statique, ce que je vois par les fenêtres change constamment. Ce mélange constant de statique et de fluide me permet de vaquer à mon aise dans mes pensées. Pour ceux qui s’en inquiéteraient, il m’arrive aussi fréquemment dans profiter de la situation de parler et de discuter avec Michelle. D’ailleurs plusieurs de ces longues ballades ont généré des échanges fructueux entre elle et moi.
Le second élément qui me pousse à dévorer les kilomètres de routes tient à un phénomène commun aux caravaniers québécois. Quitter notre pays alors que l’automne nous réserve ses surprises d’humeurs froides, en pousse plusieurs à tenter de retrouver la chaleur et le soleil au plus tôt.
Le camping où nous nous sommes arrêtés est le Seasons in the Sun. Situé à Mims, environ 50 km au sud de Daytona, à seulement deux kilomètres de la I-95 m’attirait beaucoup. L’hiver dernier, j’avais découvert cet endroit lors d’une balade dans les environs. Aussi, lorsqu’en septembre, Sophie, la coordonnatrice du magazine m’a demandé si j’avais un camping floridien nouveau à présenter pour le dernier numéro de novembre-décembre de Camping Caravaning, celui-ci m’avait semblé fort à propos.
Il me m’a pas déçu, j’ai pu terminer tous mes articles. Cependant, la présence ma belle-sœur et son conjoint à deux sites du notre a amené plusieurs intermèdes dans ma production. Heureusement, il m’a été possible d’ajouter une deuxième semaine à mon séjour et d’atteindre mon objectif.
Aujourd’hui, dimanche, je me déplacerai vers le Sunshine Travel à Vero Beach où, lundi à 13 h 30, je tiendrai une première rencontre avec des compatriotes pour échanger sur la FQCC et leur vécu de caravaniers.
B
Bonjour M Laquerre
Suite a votre visite de Louisville, avez-vous trouvé votre prochain achat
Bonjour monsieur Laquerre, je me demandais comment est prise la decision de faire la revue d’un modele de VR plutot qu’un autre? Comme il y une multitude de produits, sur quelle base se font les choix? Par exemple si il y a une tendance a la hausse de la popularite des petits VR de classe B allez-vous delaisser les autres types de VR qui meriteraient l’attention de vos lecteurs? Merci
On se rejoint sur au moins un point M. Laquerre, j’adore « manger de l’asphalte » moi aussi. Quand on descend vers le sud on est pas pressé mais des journée entre 600 et 800 km sont dans la norme. C’est mon épouse qui détermine que c’est le temps d’arrêter. Au retour entre 900 et 1,200 km/jour.
J’ai travaillé toute ma vie sur la route par choix et je ne vois pas le jour où je n’aurai plus de plaisir de conduire.
Profitez du soleil M. Laquerre!!!!!
marc P,
Décider des véhicules que nous mettons à l’essai dépend de deux variables. La première est conditionnée par l’offre qui nous est faite par un des concessionnaires du Québec. Généralement, ceux-ci vont nous proposer un modèle qu’ils aimeraient mieux faire connaître. Malheureusement, contrairement aux magazines étasuniens, qui, eux, transigent directement avec les fabricants, cette opportunité ne nous est pas offerte, à l’exception de produits fabriqués au Québec.
Cependant, avant d’acquiescer à l’offre faite par un de nos concessionnaires, nous procédons à un examen théorique du VR en question, particulièrement sur les éléments novateurs qu’il peut présenter, mais aussi mieux cerner l’intérêt qu’il pourra représenter pour nos lecteurs.
Si vous regardez nos publications sur plusieurs années, vous constaterez que nous nous efforçons de présenter des VR de toutes catégories. Il ne nous appartient pas de décider de ce que doivent acheter nos lecteurs. De la petite caravane à la grosse, de la caravane à sellette aux différentes autocaravanes, nous tentons de trouve un équilibre adéquat.
Certes, les tendances que prend l’industrie sont également une variable en ce sens que certains nouveaux produits occupent une plus grande place sur le marché. On peut donc en déduire qu’ils ont la cote auprès des consommateurs, mais pour nous, ce n’est pas une excuse pour ignorer les autres types de VR disponibles.
Jacques Turmel,
À vrai dire, je n’ai pas trouvé mon prochain VR au Salon de Louisville. Cependant, notre décision de changer prochainement est dans sa phase finale et notre choix arrêté à près de 100%. Malheureusement, je ne peux vous dire ce que ce sera VR pour le moment, d’autant plus qu’il n’existe pas encore et que tout ce que j’en ai vu se résume à une esquisse préliminaire.
Vous trouverez toutefois un indice pour vous mettre sur la piste en lisant avec attention le prochain numéro de Camping Caravaning et, si vous vous rendez dans un des deux grands salons de VR du Québec en mars qui vient, vous pourrez fort probablement le visiter.
Intrigant ce nouveau vr M laquerre
Indice = inspiration europeene….?
p.r