Question
Nous aimerions faire un voyage de trois mois pour visiter l’Ouest américain en 2018. Nous nous demandons si nous devrions partir au mois de mars ou au mois d’aout. Quelle période nous conseillez-vous pour connaitre des températures idéales et pour éviter les tornades ?
Ginette Lavigne
Réponse
Les deux périodes où vous envisagez de partir pour l’Ouest américain conviennent parfaitement à ce genre de périple. En ce qui a trait aux tornades qui semblent vous inquiéter, celles-ci sont souvent plus fréquentes au printemps et surviennent dans un corridor assez précis qui va de l’est du Texas, de la Louisiane ou du Mississippi en remontant dans les États qui longent le fleuve Mississippi. Par contre, un départ en mars signifierait que vous traverseriez probablement cette zone de turbulence bien avant que la saison des tornades atteigne son paroxysme. Il faut également prendre en considération que, malgré son effet dévastateur, une tornade est un phénomène météorologique très localisé et de courte durée. Personnellement, je ne m’en inquièterais pas trop, notamment à cause du peu de territoire où une tornade sévit et de son caractère spontané. Il suffit souvent de quelques centaines de mètres d’écart pour éviter une tornade, ce qui est bien peu sur un territoire de la grandeur des États-Unis. En dehors du couloir des tornades, le risque de tornades diminue radicalement. Ainsi, l’ouest du Texas, le Nouveau-Mexique, l’Arizona et la majorité des États de cette région en sont relativement peu touchés.
Je vois toutefois un avantage à partir au printemps plutôt qu’à la fin de l’été pour un périple comme celui que vous projetez. La fin de l’hiver devient souvent pénible à supporter pour les Québécois l’ayant affronté. Un départ en mars vous permet de laisser plus rapidement cette saison derrière vous pour, en quelques jours, vous retrouver dans la beauté du printemps. Par contre, un retour à la toute fin de l’automne peut s’avérer un peu moins agréable et la météo pourrait vous réserver de mauvaises surprises. Voilà pourquoi j’aurais une nette préférence pour un départ à la fin de l’hiver.
Paul Laquerre