Lorsque les dents deviennent des crocs
La difficulté de se procurer un véhicule moteur ne cesse de s’aggraver. Malheureusement, certains concessionnaires à la moralité extensible ne semblent avoir aucun souci à profiter de la pénurie pour s’en mettre plus dans les poches. Aux États-Unis, où l’appât du gain représente la valeur suprême, des revendeurs automobiles majorent le prix suggéré par le manufacturier de plusieurs dizaines de milliers de dollars.
Nourris par la certitude que de nombreux consommateurs accepteraient sciemment d’allonger le surplus demandé, ils se donnent bonne conscience en prétextant qu’ils ne forcent personne à acheter. Cette tactique fut non seulement constatée dans les ventes du nouveau Hummer électrique, mais aussi, dans le cas des camionnettes F-150 électriques, même si celles-ci n’en étaient qu’à l’étape de réservation. Certains acheteurs étaient prêts à tout pour se retrouver en haut de la liste d’attente.
Malheureusement, ces écarts de moralité, comme toutes les choses qui se produisent chez nos voisins, mettent de moins en moins de temps à traverser la frontière et à s’implanter chez nous. Il est d’ailleurs souvent plus difficile à un pauvre bougre et sa famille, ayant fui son pays pour des raisons autrement importantes que l’argent, de traverser la frontière canadienne que pour les mauvais plis de la société américaine.
Cette semaine, un de mes amis, désireux de se départir de son autocaravane de 12 m. et d’opter pour un véhicule de Classe B, déniche sur le site d’un concessionnaire québécois, un VR répondant à ses nouveaux critères. Bien sûr, affiché à plus de 160 000 $, le prix demandé lui semblait plutôt élevé, d’autant plus que ce VR avait déjà plus de quatre années d’expérience sur la route. « Qu’à cela ne tienne, j’aurais sans doute une meilleure valeur de reprise pour mon actuel véhicule », se dit-il.
Un appel au concessionnaire offrant l’autocaravane en question le fit rapidement déchanter. Au bout de la ligne, le vendeur lui apprend que le prix affiché sur le site web n’est pas à jour et qu’il s’agit du prix de l’an dernier qui n’est plus d’actualité. La logique de vente de véhicules automobiles nous amènerait à penser que le montant exigé pour un véhicule devait décroître avec les années, mais aujourd’hui, cette façon de voir les choses est nettement devenue obsolète.
Allons donc! Lorsque le prix avait été fixé en 2021, le commerçant avait nécessairement pris en compte le montant déboursé pour acquérir ce VR et, comme tout bon revendeur, avait calculé ses frais pour l’inspecter, réparer ou masquer certains de ses défauts, lui refaire une beauté et, évidemment, ajouter un profit confortable.
Je vous rappelle que la détermination du prix de vente par le marchand se passait en 2021 alors que déjà les VR neufs ou usagés se faisaient plus rares. D’ailleurs, les commerçants ayant déjà pris le pouls de la manne de la rareté, la pénurie avait déjà amené l’addition d’une surprime importante venant gonfler leur marge de profit habituelle. Mais voilà, certains, séduits par le profit facile, en remettent une couche cette année. Le prix très élevé de l’an dernier ne suffit plus, peu importe que le véhicule concerné affiche un an de plus.
Une pratique qui frôle l’indécence, mais pourtant bien réelle. Lorsque Ford eût vent que certains de ses concessionnaires abusaient de la clientèle, il rappela ces derniers à l’ordre en insistant avec raison que profiter d’une crise économique comme celle que nous vivons pour s’enrichir davantage ne pourra durer.
Conséquemment, lorsque la situation reviendra à la normale, la réaction des consommateurs pourrait grandement nuire à la réputation de la marque Ford, une réputation mise à mal par des revendeurs trop gourmands sans vision d’avenir, pour qui seul le profit immédiat est important.
En formulant son appel à une éthique commerciale plus disciplinée et respectueuse de la clientèle, Ford mentionna que des sanctions importantes allant jusqu’à la perte de la bannière pourraient être imposées aux concessionnaires indisciplinés. Malheureusement, espérer que les grands fabricants de VR s’engagent sur une telle voie et que leurs revendeurs rentrent dans l’ordre me semble relever de la plus pure des utopies.
A mes yeux un véhicule peut s’avérer essentiel pour ses déplacements si on demeure en région où le transport en commun n’existe pas. L’offre moindre et ses conséquences sont une frustration véritable pour le consommateur. Un VR est considéré comme un objet de luxe par la plupart. Lorsqu’un concessionnaire tente de récupérer les revenus perdus au cours de la covid en majorant ses prix à outrance, bien que celà puisse paraître indécent, les acheteurs qui se présentent bien informés montrent qu’ils acceptent cette pratique. Avec les taux d’intérêts qui augmentent les inventaires en concession vont peser de plus en plus lourd, ce qui pourra avoir un effet sur les majorations jugées excessives qui posent un frein au roulement des produits.
Quand l’abus du prix annoncé d’un véhicule, VR ou autre, dépasse le bon entendement, c’est à chacun de nous consommateurs à dire NON. De plus, du point de vue élargie de la consommation planétaire, que de dire non devient gratifiant pour l’individu et gagnant pour toute la planète. Moi je dis NON et entretient mon vieux VR. Pour ceux qui ont les $$$ pour en acheter un au prix exorbitant je dirais investissez dans l’économie locale et faites entretenir, réparer votre VR dont vous êtes proprio. actuellement. Bon été énergisante pleine de nature.
C’est comme l’achat d’une maison il faut dire non aux surenchères surtout sans inspections. Il faut dire non aux concessionnaires qui abusent. Ils vont y gouter avec la récession à nos portes et je n’aurais aucun regrets lorsqu’ils seront obligés de fermer leurs portes.
Je possède au motorisé Georgetown XL 378 2014 acheté neuf chez Elegance VR à Sherbrooke. J’ai vécu de nonbreux problèmes avec ce conssesionaire. En début d’année 2020 je constate que l’aile avant côté conducteur est craqué, 2021 je constate que l’aile avant côté passager est craqué et en mai 2022 je constate que l’aile arrière côté conducteur est craqué a deux endroit.
Les craques partent de haut en bas de l’ailes
La questions est suis-je le seul avec ce problème?
D’après VR Langlois qui a changé les ailes avant c’est une question d’installation à l’usine. Pas cable de rejoindre Forest River et Eleance VR qui retourne pas appel et courriel.