L’isolation du futur ?
Question
Lors d’une récente visite chez un concessionnaire, celui-ci me disait que son nouveau VR construit sur un châssis Sprinter était isolé avec de la mousse d’uréthane. Il procédait ainsi pour assurer une meilleure isolation calorifique et acoustique. Il disait appliquer 2,5 cm à la grandeur du véhicule.
L’idée me semble intéressante. Par contre, son procédé soulève pour moi des questions :
– Est-ce que ce type d’isolation ne favoriserait pas une corrosion plus rapide de la caisse de la fourgonnette ? Il suffirait d’un seul coin mal bouché pour emprisonner de l’eau entre l’isolant et la carrosserie…
– Quel choix de mousse utiliser pour isoler un espace aussi réduit sans que cela ait d’effet sur la santé des passagers ?
– Est-ce là l’avenir de l’isolation de nos VR ?
Pierre Chassay
Réponse
J’ai consulté le site de Roadtrek où l’on utilise de la mousse en panneau semi-rigide. La mousse giclée offre une meilleure isolation en scellant tous les petits coins. Il faut partir du principe qu’un fourgon de livraison tel un Mercedes-Benz est relativement bien scellé puisqu’on l’utilise pour la transformation en autocaravane depuis plus de 10 ans. Je n’ai pas souvenir d’avoir vu des VR de classe B qui sont devenus des passoires percées par la rouille. Généralement, ces VR sont bien construits et ils ne voient guère le sel ou la neige.
En ce qui concerne la volatilité de la mousse, il existe déjà des normes afin de protéger les occupants d’un VR. Il est fort possible que le VR requière une bonne ventilation au début de son usage. J’ai visité des caravanes portées neuves dont j’ai dû sortir, car mes yeux picotaient… Je suis sûr que le concessionnaire sera heureux de vous offrir une visite industrielle afin d’apaiser vos inquiétudes envers son produit.
Un dernier point : un VR requiert un minimum de ventilation afin d’éviter un taux d’humidité trop élevé à l’intérieur.
Rémi Guertin
