L’idéal au quotidien
Ces dernières semaines, j’ai tenté de cerner les principaux avantages et inconvénients reliés à chacun des types de véhicules récréatifs que l’on peut croiser sur la route. Cela m’a valu plusieurs commentaires et questions. La plus fréquente me demandait de nommer le véhicule idéal.
Malheureusement, il n’existe pas une réponse unique à cette question puisque trop de facteurs entrent en jeu. Chaque caravanier présente des attentes, des besoins, des exigences, des habitudes de voyage et de gouts qui lui sont spécifiques. Conséquemment, un véhicule récréatif qui convient parfaitement à l’un peut facilement déplaire à son voisin. À chacun sa réalité !
Qu’on se le dise, nul d’entre-nous n’est à l’abri de se retrouver confronté à remettre en question un choix qu’il pensait bien arrêté. Michelle et moi l’avons une fois de plus vécu l’hiver dernier d’une façon plutôt intense. Même au moment où j’écris ces lignes, je peux vous assurer que notre questionnement est loin d’être terminé. Pourtant, il serait normal, après toutes ces années d’expérience sur la route, le nombre de véhicules récréatifs possédés — nous en sommes à notre quatorzième —, d’avoir atteint une légitime stabilité. Mais il n’en est rien.
Je précise toutefois que de tous nos VR, il n’en est qu’un seul dont nous nous soyons départis pour cause de mauvaise conception. Nous avons aimé tous les autres et c’est toujours avec regrets que nous les avons quittés, nos goûts, attentes et besoins ayant chaque fois justifié le changement.
Encore aujourd’hui, au fil des voyages, nous prenons souvent conscience qu’un autre type de véhicule pourrait mieux nous convenir. L’effet pervers de cette réflexion est que, même si nous décidions de changer, rien ne nous mettrait à l’abri répéter ce processus un peu plus tard. Instabilité chronique, direz-vous, je ne crois pas. Je crois plutôt à une prise en compte d’une évolution reliée à chaque voyage. J’explique…
L’hiver dernier, en Floride, nous nous sommes arrêtés dans pas moins de quinze campings, généralement pour un séjour d’une semaine chaque fois. Sitôt arrivés, il nous semblait impérieux d’aménager notre environnement immédiat de façon à créer la plus grande intimité possible malgré les limites qu’impose un VR de classe B. Je vous rappelle que l’immense portière latérale de ce genre de véhicule, tout en procurant une vue magnifique sur l’extérieur, devient une véritable vitrine permettant à quiconque de voir ce qui se passe à l’intérieur. Aussi, pour atténuer cet impact, nous nous étions procuré deux pare-soleil, un premier placé dans le sens de l’auvent et le second disposé perpendiculairement, à l’avant de celui-ci.
Après avoir branché l’eau, l’électricité et le tuyau pour les égouts, nous placions deux fauteuils pliants et une petite table sous l’auvent. Ces tâches effectuées, nous retrouvions un peu d’ombre, mais surtout une intimité qui nous plaisait bien. Mais voilà !
S’installer de la sorte prenait du temps et une fois tout en place, nous perdions le gout de tout démonter pour aller visiter les environs à bord de notre VR. Ne restaient que les vélos comme moyen de transport tant pour explorer que pour faire les courses.
Pour limiter ce que nous considérions un inconvénient, mais qui reflétait aussi à une certaine paresse de notre part, la veille du départ du camping, nous démontions et rangions accessoires et meubles en acceptant de passer la dernière nuit en mode quasi autonome sur l’emplacement (le seul branchement conservé était l’électricité). Nous pouvons ainsi consacrer cette dernière journée à sortir, ce qui était bien peu.
C’est à ce moment que nous avons commencé à jongler à des solutions qui permettraient de minimiser les inconvénients constatés. Changer notre camping-car pour une caravane traditionnelle de même longueur apparut alors comme un choix plutôt logique. Avoir à sa disposition un camp de base stable assorti à un véhicule tracteur pouvant être utilisé à volonté de façon autonome présentait des avantages indéniables. Chaque jour qui passait, l’opportunité nous séduisait de plus en plus.
L’achat d’une roulotte s’avérait aussi un mouvement intéressant au plan financier : prix d’achat nettement moindre, aucun droit annuel d’immatriculation à payer, assurance moins onéreuse, n’avoir qu’une voiture à entretenir, dépréciation moindre… Tous ces avantages devenaient musique à notre portefeuille.
Un tel changement amenait en contrepartie son lot d’inconvénients, le premier étant la perte d’une certaine aisance à circuler. Finie la possibilité d’un détour à brûle-pourpoint pour découvrir une attraction ou une ville pittoresque sans, au préalable, aller stationner la caravane sur un emplacement de camping. Fini aussi la discrétion procurée par un VR de classe B quand vient le temps de passer la nuit stationné dans une rue.
Aujourd’hui encore, nous sommes toujours en réflexion. Dans un mois, nous allons une fois de plus nous retrouver en Floride à bord de notre camping-car à soupeser les mêmes arguments. Comme, au printemps qui vient, nous projetons un long voyage nous menant dans l’ouest des États-Unis, mais principalement dans les états du nord, des régions moins accueillantes en hiver, nous avons décidé de conserver notre véhicule actuel. Cependant, il existe une assez forte probabilité que l’été prochain, nous passions à une caravane traditionnelle. Encore faudra-t-il en trouver une qui réponde à nos critères de qualité et à nos goûts !
C’est comme si quelqu’un demandait « quelle est la meilleure viande et à quel endroit je peux l’acheter? »
Le véhicule parfait n’existe pas. Lorsque nous sommes sur la route, on voudrait le plus petit véhicule. Lorsque nous sommes sur les campings, on voudrait avoir un peu plus d’espace intérieur et ne pas avoir à tout désinstaller pour aller faire une course ou une visite. Très important d’établir des critères qu’on juge très importants et d’autres sur lesquels on peut faire des compromis.
Nous venons de vendre notre classe C de 30 pieds et avons acheté une caravane de 21 pieds. Nous en avions assez de tout faire à velo.
C’est pourquoi depuis 5 ans nous avons délaissé notre caravane à sellette 34 pi pour une caravane portée de 20 pi liberté absolu d’aller ou on veut quand on veut, sur place comme quand nous sommes en Floride durant 5 semaines le campeur est sur ses pattes et on se déplace avec le pick up, un seul véhicule pas de plaque pour la caravane portée, des sorties de groupes enrichissantes avec Caravane portée Québec qui nous font découvrir des endroits voilà le tour est joué pour nous, par contre Paul le dit bien à chacun ses goûts, difficile de faire un choix
Dans les années ’70, j’avais une roulotte de 23′ dont j’ai fait quelques petits voyages et un plus long en faisant le tour de la Gaspésie et des Maritimes, le tout tiré par « Muscle car » des années.
En l’an 2001, j’ai recommencé à voyagé à bord d’un classe A pusher.
En 2010, je me suis procuré un plus grand classe A; j’ai toujours apporté les vélos malgré que j’ai toujours tiré un youyou; aujourd’hui avec l’âge, on oublie les vélos mais j’ai toujours un youyou, une petite Smart Fortwo cabriolet.
Lorsque nous sommes au Québec, nous voyageons avec notre Sprinter classe B mais durant l’hiver dans le sud-ouest américain nous remorquons une Hyundai Accent. Cela convient au type de voyage que nous faisons.
J’en suis à mon 7iè et peut être le dernier car nous ne voulions plus remorquer. Alors c’est une FW usagée Cardinal de 34Pi en Floride que je laisse en storage pendant les mois de non occupation. La liberté d’aller n’importe ou en voiture et motel pour voyager et d’avoir un endroit fixe en Floride nous convient parfaitement. Idéalement serait aussi d’avoir un petit classe B pour l’été au Québec mais c’est une idée de véreux comme ça.
Nous voyageons soit avec la petite roulotte soit avec la boite campeur selon notre intention de se deplacer souvent ou non. Aussi le campeur on prefere pour l’acces a des endroits eloignes en foret, en montagne ou dans le desert. Mais a certaines occasions on pense apporter les deux, question de multiplier nos options. Les velos sont aussi de la partie mais surtout pour l’exploration des sentiers. Sans doute que quand nous serons vieux (70 et +) nos besoins auront change et on se preoccupera de la hauteur des marches avant toute chose.
Je me demande quand seront disponible les roulottes de la cie. Hymer? Un produit de qualite qui merite d’etre mentionne est la marque « Oliver » que l’on compare avantageusement a la Airstream chez nos voisins du sud. Bonne reflexion!
Je viens de regarder le site de Oliver, très intéressant sauf que le prix est proche d’une Airstream – la qualité a un prix!
J’ai bien hâte de voir les caravanes Eriba de Hymer, dont le prix serait plus raisonnable selon ce que j’ai vu sur les sites européens. Prix plus élevés que les pettes caravanes américaines mais certainement de meilleure qualité…
https://www.eriba.com/en/models/caravans/eriba-touring/cult-caravan-eriba-touring.html
J’en suis rendu là également, que choisir? Cet hiver je quitte pour 4 mois environ, Floride et Arizona, j’ai failli acheter un nouveau classe A, mais le doute persiste, je n’ai pas sorti du pays depuis 2 ans, je me demande si le goût sera toujours présent, je me laisse ce temps pour décidé ce que je ferai, acheté une roulotte et laisser en permanence sur un camping en Floride, acheté un condo pour être stable ou encore investir un gros montant sur un nouveau classe A. Le temps va m’aider.
Bon hiver a tous!