Les Flying J encore une aubaine ?
Les relais pour camionneurs arborant l’enseigne Flying J ont pris une importance spéciale pour les caravaniers québécois. Offrant une multitude de services : essence, diesel et propane, restaurant avec un buffet à longueur de journée, dépanneur enrichi de plusieurs accessoires automobiles de première nécessité, point d’accès à l’internet, ces relais sont vite devenus un incontournable de tout voyage en véhicule récréatif aux États-Unis.
La grande notoriété des Flying J s’est également établie sur la présence de baies de grandes dimensions où étaient situées les pompes à carburant accessibles à tout type de véhicule. D’ailleurs, la plupart de ces stations-service très bien adaptées aux grosses autocaravanes, rendaient possible de faire le plein des deux côtés du VR en même temps pour plus de rapidité.
Autre avantage, ces commerces s’affichaient comme très accueillants envers les caravaniers en leur offrant gratuitement un havre pour passer la nuit. Le matin venu, après avoir vidé les réservoirs septiques à la station de vidange et rempli le réservoir d’eau fraîche au point d’eau, le caravanier n’avait à rouler qu’une centaine de mètres pour se retrouver sur l’autoroute.
Cette panoplie de services et l’ouverture témoignée aux les caravaniers, amenèrent même plusieurs de nos compatriotes à élaborer leur trajet migratoire selon la localisation de ces relais, savamment disséminés le long des interstates et rappelant des oasis dans le désert. Sécurité, bas prix et emplacements disponibles pour la nuit, bref, les Flying j présentaient toutes les qualités pour séduire la clientèle voyageuse. (Pour l’anecdote, le nom Flying J fut choisi par Jay Gall, son fondateur à cause de sa grande passion pour l’aviation.)
Les voyageurs circulant sur les grandes autoroutes étatsuniennes, des gens pressés d’arriver à destination cherchaient à minimiser le nombre de leurs arrêts pour faire le plein et se ravitailler. Jay Call avait bien identifié ce besoin et son concept se voulait la parfaite réponse. Les affaires tournèrent rondement pour l’entreprise et à peine un quart de siècle plus tard, le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise dépassait 1,6 milliard de dollars.
Telle une trainée de poudre, la nouvelle d’une oasis sécuritaire se répandit dans la communauté des caravaniers. La popularité fut telle qu’au moment des grandes migrations il devenait souvent difficile d’y trouver un emplacement où stationner son VR passé le milieu de l’après-midi.
On connait la suite de l’histoire, en 2009, acculée à la faillite, Flying J fut rachetée par sa concurrente, Pilot. Depuis, des modifications organisationnelles ont amené une réduction de certains services. Ainsi, il faut maintenant débourser quelques dollars pour vidanger ses réservoirs et le prix du carburant a quelque peu perdu de son avantage concurrentiel. Il est souvent facile de trouver meilleur prix, en voici d’ailleurs une illustration.
Cette semaine alors que je roulais sur l’autoroute Jean-Lesage en direction de Québec, j’ai noté que la station Irving Le Tournesol, au kilomètre 145 demandait 1,234 $ pour un litre d’essence ordinaire et 1,339 $ pour la même quantité de diesel. Au même moment, au kilomètre 152 où se trouve une station Flying, les prix affichés étaient de 1,294 $ pour l’essence et 1,399 $ pour le carburant diesel.
Or, Le Tournesol affichant la bannière Couche-Tard, les membres en règle de la FQCC bénéficient d’un rabais de 2 % sur le prix affiché. Dans le cas du carburant diesel, cela signifiait donc une différence de 8,7 cents le litre à l’avantage du Couche-Tard. À ce prix, un caravanier ayant mis 300 litres dans une autocaravane à moteur diesel aurait économisé plus de 26 $.
Moralité de l’histoire : au lieu de prendre les choses pour acquises et immuables, il vaut la peine de magasiner avant d’acheter.
La réputation des Flying J serait-elle surfaite ? Même si je pense que oui, à vous de trancher.
eh,oui FlyingJ,pour les vieux caravanners et par le fait même fidèles clients nous nous sommes tous sentis insultés lors que les stations de vidanges ont été cadenassés,et pour s’en servir à l’avenir nous devons payer 5 $ et NOUS FAIRE ACROIRE QUE NOUS PROFITONS DE 5$ D’ESCOMPTE.
J’ai aussi noté que personne utilise maintenant ces nouvelles stations qui sont aussi mal entretenu.
De plus j’ai appris à aller coucher ailleurs tel Wal,Cracker B,et Camping Wolrd endroit ou on peut dumper et acheter en retour son propane.
surtout maintenant avec un classe B,Je peux surveiller les prix chemin faisant .
FlyingJ et moi,comme un couple qui s,est pourtant aimé ns ns sommes maintenant séparés et ns ns voyons que de temps en temps.
FlyingJ ,Non Merci.
Le Flying J, de Vaudreuil-Dorion fermé définitivement depuis le 31 décembre2012.
L’implantation de FlyingJ n’a été que partielle au Québec. Sans doute que le volume circulant sur nos routes ne justifiaient pas une autre décision.
Tant qu’au prix de l’essence, il varie tellement d’une région à un autre sans savoir pourquoi. C’est un débat sans fin. Par exemple 5 janvier 2013: Longueuil: 1,349$ et Drummondville 1,219$
Aux USA, il est vrai que depuis le rachat de FlyingJ par Pilot, la “marque” a perdu quelques plumes… Il faut cependant se rappeler que la crise économique a frappé pas plus fort de l’autre côté de la frontière que du nôtre. Sans doute ce qui explique la fin des certains programmes de “fidélisation”.
Mais bon, ça reste un endroit comme bien d’autres où les caravaniers peuvent une faire une pause ou un dodo.
Tant qu’au prix de l’essence, il existe quelques sites internet qui donnent le prix de l’essence, principalement sur le bord des “Interstate”, il est toujours agréable payer l’essence à meilleur prix quand on le peut.
Nous utilisons le Flying J de Austinburg sur la I-90, situé 40 minutes avant Cleveland, lorsque nous allons au Texas. On y soupe, couche et y déjeune. Ensuite on se sert du guide “The next exit” qui identifie les endroits appropriés pour les “Big rigs”. Avec une camionnette à caisse courte et réservoir de 98 litres, on fait le plein aux deux heures et demie. Passé Cleveland, on trouve encore des KOA ouverts et on préfère y aller, question de sécurité!