L’éditorial +
Alors que la dernière édition de Camping Caravaning vient tout juste d’être postée aux abonnés de ce magazine, il est encore trop tôt pour évaluer les réactions à l’éditorial que j’y ai signé. À la fin de celui-ci, j’invitais les lecteurs à me rejoindre sur ce blogue pour en savoir plus sur l’émission La Facture diffusée en septembre dernier à la télé de Radio-Canada.
Pour ceux qui, n’ayant pas accès au magazine, ignoreraient ce à quoi je fais référence, disons simplement que La Facture, une émission dénonçant certains problèmes rencontrés par des consommateurs, avait préparé et diffusé un reportage où elle dénonçait la piètre qualité des véhicules récréatifs fabriqués en Amérique. Ce reportage bien fait et très professionnel soulevait plusieurs problèmes rencontrés par des caravaniers.
Craignant une éventuelle dérive du reportage, j’avais accepté d’y faire valoir mon point de vue. Après tout, la problématique qu’il soulevait était réelle, même si l’industrie a souvent tendance à la pousser sous le tapis. Ceux qui possèdent ou ont déjà possédé un véhicule récréatif le savent fort bien. De plus, il m’est arrivé à maintes reprises de parler avec des chefs d’atelier chargés de réparer ces véhicules et de les entendre dire que jamais ils n’achèteraient de tels véhicules tellement ceux-ci étaient synonymes de problèmes. Malgré le caractère sans doute exagéré de la description de leur vécu professionnel, sa récurrence chez trop de personnes témoignait que des faits concrets inspiraient leurs propos.
Me basant sur le principe que les absents ont toujours tort, je considérais que s’obstiner à ignorer ou à nier que des problèmes de qualité affectent beaucoup de véhicules récréatifs construits en Amérique, notamment aux États-Unis, n’était pas la meilleure attitude à adopter. Au mieux, en participant à cette émission, il me serait possible d’apporter des nuances importantes à la charge qui se préparait ; au pire, mes propos seraient peu ou pas retenus.
Un des problèmes reliés à ce genre d’émissions, c’est que les personnes interviewées n’ont aucun contrôle ni droit de regard sur ce qui sera retenu de leurs propos. Comme l’ensemble des téléspectateurs, ils découvrent le contenu du reportage au moment de sa diffusion, pas avant.
Comme je le précisais dans l’éditorial de Camping Caravaning, l’objectif du reportage se voulait une charge contre la qualité des VR et tout propos allant dans un sens contraire ou voulant nuancer les choses risquait d’entraver l’atteinte de cet objectif. Alors, on coupe !
Ainsi, dans mon intervention, j’expliquais combien un véhicule récréatif circulant sur des routes de toutes sortes est soumis à des stress énormes, tant sur son châssis que sur les points de jonction entre les murs et la toiture. Jusqu’à six forces différentes, comme que je le décrivais sur ce blogue dans mon billet publié le 2 octobre 2016 intitulé « Parlons physique », imposent des contraintes à nos VR. À cause de cela, les joints entre les différents éléments constituant la coquille d’un véhicule récréatif sont constamment soumis à rude épreuve.
Malheureusement, nombre de caravaniers, par ignorance plus que par négligence, n’ont aucune idée de l’importance que revêt une inspection rigoureuse et régulière des tous ces joints.
De tous les problèmes affectant les VR, l’infiltration d’eau vient au premier rang des mauvaises surprises. Leurs propriétaires, habitués qu’ils sont à des véhicules automobiles dont la coquille soudée et homogène protège à la perfection contre les infiltrations d’eau, n’imaginent pas qu’un véhicule récréatif présente une vulnérabilité beaucoup plus grande à cet égard. Seule exception à cette règle, les véhicules de Classe B qui possèdent une étanchéité similaire aux automobiles, tout simplement parce qu’ils sont construits selon les mêmes techniques.
Loin de moi l’intention d’imputer la responsabilité de tous les problèmes de VR à un quelconque manque d’entretien de la part de leurs propriétaires. Beaucoup de ces véhicules présentent déjà des problèmes de qualité à leur sortie d’usine. Cherchant à produire de plus en plus rapidement des unités qu’ils savent attendues, voulant répondre au consommateur qui exige des VR de moins en moins lourds, les fabricants produisent sans beaucoup d’égard à la qualité, misant sur leur réseau de revendeurs pour détecter et corriger les problèmes oubliés.
Or, au Québec, la saison des VR est courte, très courte. Quand vient le printemps, les consommateurs, encabanés tout l’hiver, sortent et se précipitent chez les commerçants de véhicules récréatifs. Cette affluence impose alors un rythme effréné aux techniciens qui doivent inspecter et corriger les imperfections des véhicules à livrer. Une fois le contrat signé, le futur caravanier n’a qu’une envie, prendre possession de sa nouvelle acquisition au plus vite. Attendre quelques jours lui semble un enfer. Pour le satisfaire, les techniciens accélèrent la cadence, se disant sans doute que si des problèmes surgissent, le client pourra toujours revenir. Allez hop, au suivant !
Déterminer qui est responsable de tous les problèmes reliés aux véhicules récréatifs n’est pas chose facile. À des degrés différents certes, le manufacturier, le revendeur, mais également le consommateur y sont concernés. Au constructeur, il incombe de s’assurer que le design, l’ingénierie, les matériaux et les accessoires utilisés ainsi que le travail de sa main d’œuvre respectent des standards de qualité plus importants que la seule colonne de ses profits. L’inspection précédant la livraison faite par le revendeur se doit d’être faite minutie. Il lui faut aussi s’assurer que les explications dispensées à l’acheteur sur le fonctionnement du véhicule soient complètes et que celui-ci les a bien assimilées. Ces étapes effectuées, c’est au tour de l’acheteur de prendre la relève et bien entretenir son VR, d’y faire des examens préventifs réguliers et surtout de ne pas attendre qu’une situation problématique s’aggrave pour la corriger.
Vous avez donc goûté à la sauce de certains journalistes, reporters qui retiennent uniquement ce qui va dans le sens de leurs propos. On voit ça continuellement dans les journaux et à la télévision. Photos qui désavantagent la personne visée, les propos sortis de leur contexte. Alors que j’avais mon entreprise, j’ai à plusieurs reprises été interviewée et j’ai souvent été surprise de m’entendre à la télé. Après ça les journalistes s’offusquent lorsqu’on ne veut plus leur parler.
En revenant sur l’émission, cette dernière n’a qu’effleuré le sujet « de la piètre qualité des VR ».
Donc, selon votre logique, il faudrait vérifier tous les joints avec une grande minutie à tous les deux ou trois mois et tant qu’y être, à chacune de nos sorties ? Non mais au prix que coûte que coûte ces « bébelles », ils nous prennent pour des imbéciles ou quoi ? Ils n’ont qu’à retourner à leurs planches à dessins et de les concevoir plus solides et adaptés à l’usage prévu, c’est-à-dire pour une utilisation sur les routes avec les contraintes que cela impose !
C’est connu, les américains actuellement ne savent que fabriquer deux modèles de VR, ceux qui coulent et ceux qui vont couler. Et dire que certains fabricants européens comme Hooby Caravan garantissent leur VR contre les infiltrations d’eau pour une période de 5 ans ! On est loin des POS américains… ( vous voulez que je traduise ? ) 😉
Pour faire un parallèle, c’est comme si Boeing avisait leur clients de « checker » les fixations des ailes à toutes les semaines pour éviter de les perdre en vol…
Nous avons acheté un véhicule américain et on sait qu’il n’est pas de haute de gamme. C’est fait en série et vite à part ça! Nous avons failli perdre la génératrice parce que les soudures ont lâché et qu’elle est tombée sur le tuyau d’échappement!
Pierrôt est très vigilant et vérifie les joints d’étanchéité à chaque année. Aussi, il répare bien des choses par lui-même.
Quand je regarde la finition intérieure, et que c’est cheapette! Mon Westalia qui avait 25 ans n’avait même pas une écorchure sur le mobilier intérieur.
Présentement, quand nous amenons nos petits-enfants et que nous sommes à l’intérieur, je dois surveiller pour éviter d’abimer, c’est vraiment fait pour deux adultes, sans enfant et pas de chien!
La vie en VR veut dire des couts d’achat, des couts d’utilisation a chaque sortie et des couts d’entretien. Donc il est bien important de faire ses calculs et de multiplier par 2 avant de faire le grand saut. Tout comme pour les autos, que ferait l’industrie si les vehicules etaient construits pour durer sans aucun bris? Plusieurs concessions fermeraient leurs portes avec les pertes d’emploi qui s’ensuiveraient. Je doute que ca change car il y a trop d’interets en jeu. Par contre parmi cette industrie de geants il y a de petits joueurs qui arrivent a produire de meilleurs VR a un cout superieur et qui valent la peine qu’on les considere. Dailleurs certains d’entre eux finissent dans les tentacules de ces geants qui essaient de rehausser leur image ternie.
J’ai acheter une Montana High Country 2015 modele 310RE en mai de cette même année. Je vais écourté la liste des problèmes en vous disant qu’elle a passé plus de temps chez le concessionnaire qu’a faire du camping. Frigo qui ne garde pas la température voulue, j’ai 3 extensions dont 2 toujours en problèmes lors de sortie ou entrée, cable d’extension qui s’effiloche a 2 reprises et doivent être remplacé, infiltration d’eau ds une extension et le clou un des murs qui n’est plus fixé au squelette.
J’ai choisi cette marque de mi de gamme en pensant que j’aurais la qualité recherché, erreur je pense a tous vendre et cessez ce mode de vie que nous aimions beaucoup avant ceci
Est-ce qu’il existe une ou des analyses des VR de tous les fabricants, un peu comme dans l’industrie automobile où Consumer Report, aux États-Unis, et Protégez-vous, au Québec, en produisent annuellement? Ça pourrait guider les consommateurs dans leurs décisions d’achat.
bonjour, en réaction au reportage de la facture qui aurait du durer 2 heures minimun. voici mon histoire,j en suis a ma 4ieme caravanne neuve depuis 2000 STARCRAF 2001 TITANIUM2004 CRUISEUR2012-ET FLAGSTAFF, diamond édition SVP 2017 la pire la derniere.j en aurait assez pour ecrire un livre cette crap fabriquer par les amaricains.Surtout ne vener pas mettre la faute des consommateurs.il son neuve et tout tombe la blomberie. le fillage, c est comme du spagattie aucun plan d electricité, les pneus les pires de l industrie,comment peut on accepter au québec leur norme defillage , installer une prise de courrant dans un mur de 2 pouces faut l faire. les conduits de propane sous le vr en rubber flexible au lieu de tyau rigide comme des anneé 80 les fammeuse infiltrations d eau MOUILLE pas chez moi.je suis 100pour100 d accors avec les commentaire ci haut, en achetant la derniere je croyais avoir la meilleur mais c est la pire de toute . finie les vr pour nous.
Bonjour,
Dans l’éditorial de M. Laquerre de Camping et Caravaning, je crois comprendre que certains concessionnaires n’ont pas aimé l’analyse faite par ce dernier dans le reportage de La Facture. Les premières victimes de la mauvaise qualité des VR, ce sont les concessionnaires eux-mêmes, qui sont pris entre un client insatisfait et un manufacturier qui fabrique des produits peu fiables. La pire des situations pour un client pris avec un citron acheté d’un concessionnaire plus orienté sur la vente que le service à la clientèle. Par les commentaires qu’on lit précédemment, ça arrive encore trop souvent…et il faut en parler et dénoncer. En ce sens le reportage de la Facture, est des plus pertinent. De notre côté, et nous avons probablement été chanceux, nous en sommes à notre 4e VR, et n’avons eu que des problèmes relativement mineurs…et j’ai vu autour de moi des histoires moins drôles, mais également beaucoup d’histoires comme la nôtre.
je continue mon livre, je relit votre artique, je comprend q un vr a $20000.00 na la meme qun autre a 150000.00 mais la qualitée de construction,devrait etre la meme.j avait une titanium acheté neuve ,moi je suis de l abitibi, l hiver il peut faire -40, le re vetement du plancher cassé, letour des ailes cassé, le par choc arriere cassé ce la apres deux hivers pas passer sur la garantie. la cruiser 2012 mur de la douche casser les roue mal alignées pneus usés de travers, la toiture comme les montagnes russe,ect tout ca encore pas passer sur la garantie c elle la achetée cher vr Souliere St Sulpice.je suis asser manuel apres avoir travailler 25 ans comme mécanicien d entretien , plusieurs defauts que je répare moi meme.je suis peu etre trop perfectionniste.
Ns avons voulu appuyer cet écrit par nos découvertes de cet hiver.
Ns avons changé notre VR pour un plus spacieux, plus fort, plus long: résultat un »pusher » fabriqué par Thor.
Quel »mess »!
Nos avons relevé au-dessus de 40 défectuosités et ne sommes pas sûrs d’être rendu au bout…
Défaut mécanique (se glisser sous le véhicule pour déclencher manuellement l’air qui fait remonter le véhicule).
Peinture extérieure complètement ratée.
Armoires intérieures avec égratignures et »touch up » très mal exécutés
Tous les éviers coulent et la douche avec fuite…..
Bon, ce ne sont pas de petites niaiseries. On a passé l’hiver à réparer.
Si vs voulez des exemples, sur un seul véhicule, pour étayer votre enquête, nous voilà.
Claire et Denis