La télé retrouvée, fin de l’histoire… pour le moment
Je complète aujourd’hui la série de trois billets portant sur la captation des signaux télévisuels lorsque loin au sud du Québec et du Canada. Certains ayant déploré le coût important de la mise à jour à la fois du système de contrôle du mouvement de l’antenne Trav’ler fabriquée par Winegard et du LNB qui, au bout du mât, récupère les ondes satellitaires concentrées par la coupole, je m’étais engagé à présenter une solution pour le moins plus abordable.
Je reconnais que, pour celui qui, ayant déjà déboursé plusieurs milliers de dollars pour acquérir une antenne automatique, doit renoncer à l’utiliser pour lui préférer une vulgaire coupole sur trépied peut créer une certaine frustration.
Pourtant, une simple antenne fixée à un trépied permet de capter ses émissions québécoises préférées sans qu’il soit requis de procéder à une quelconque mise à jour puisqu’elle ne comporte aucun module électronique doté d’un algorithme aussi savant que périssable.
Certes, elle présente deux ou trois désavantages, ceux-là mêmes qui ont sans doute convaincu le caravanier d’opter pour un système automatique. Le premier étant justement une plus grande difficulté à pointer les satellites appropriés.
Bien sûr, celui qui choisit ce type d’antenne aura intérêt à se procurer une appli lui permettant de trouver plus facilement les satellites qu’il désire. Il en existe plusieurs, comme Satfinder ou Dishpointer, toutes deux très populaires. Ce type d’appli qui souvent peut souvent servir de complément à l’information disponible sur des sites web le même nom. Quelques-unes, comme Satfinder, disposent même d’une interface en français ce qui plaira sûrement aux Québécois peu friands de la langue de Shakespeare.
En matière d’avantage, il faut souligner que la coupole sur trépied, contrairement à un système automatique, permet plus facilement d’éviter un obstacle nuisant à la vue directe du satellite. Si un arbre bloque la ligne de mire, il suffit de déplacer l’antenne sur le terrain pour, dans la plupart des cas, retrouver une vision parfaite. Par contre, il faut porter attention afin qu’elle soit bien arrimée au sol, car autrement, elle pourrait basculer à la moindre bourrasque. Il faudra aussi se résigner à repositionner de l’antenne à chaque déplacement d’un camping à l’autre ; une tâche qui pourrait rapidement devenir une corvée sur la route du Québec à la destination d’hiver.
Le caravanier s’installant sur un terrain de camping pour plusieurs mois peut aussi opter pour la câblodistribution. Aux États-Unis, plusieurs campings disposent déjà de l’infrastructure nécessaire et, dans ce cas, un simple appel à la compagnie de câblodistribution locale suffit pour s’abonner à leur service.
Attention cependant, devenir client du câble ne vous donnera pas accès aux émissions de télévision québécoises. La règlementation actuelle, tant canadienne qu’américaine, interdit la diffusion en dehors des frontières de chacun des pays. Cependant, comme la câblodistribution permet aussi de se procurer un forfait internet à haut débit, il est possible d’utiliser cette technologie pour ramener ses émissions préférées à l’écran.
Certes, cet accès ne sera pas toujours systématique, plusieurs émissions comportant des blocages frontaliers imposés par le producteur. Le caravanier pourra toujours utiliser un VPN pour contourner cet obstacle. Il s’agit d’un programme informatique décliné en plusieurs versions, gratuites ou non, qui masque l’adresse IP où l’on se trouve pour la remplacer par une autre de son choix. Grâce à ce stratagème, une personne peut être à Miami, Tombouctou, Buenos Aires ou Honolulu et tromper le serveur du diffuseur québécois qui pensera qu’elle à Québec, Trois-Rivières ou Montréal. Personnellement j’utilise depuis plusieurs années ExpressVPN chaque fois j’en ai besoin.
On peut aussi opter pour ce que nos voisins appellent un « hotspot ». J’en ai d’ailleurs présenté un dans ma chronique « Testé par Paul » dans Camping Caravaning en juin dernier. Je l’utilise régulièrement, mais seulement aux États-Unis pour éviter des coûts d’itinérance prohibitifs. Les personnes intéressées par cette solution qui a recours aux ondes cellulaires pour accéder à l’internet n’ont qu’à relire ma chronique « Testé par Paul » publiée dans le magazine Camping Caravaning en juin dernier.
Il existe également d’autres solutions, toutes mettant à profit les possibilités de l’internet. Parmi celles-ci, Slingbox qui permet d’opérer à distance son décodeur de Vidéotron ou d’autre câblodistributeur du Québec et de transférer son contenu là où vous êtes n’importe dans le monde.
Notez toutefois que cette solution oblige à laisser son abonnement au câble actif, même si vous n’êtes pas à la maison. L’abonnement à la câblodistribution doit également comporter un forfait internet important en volume de données et de vitesse. La personne qui opte pour cette solution devra également prévoir un second forfait internet à haut débit là elle résidera durant l’hiver. En clair un gros forfait au Québec et un autre dans le sud, fera grimper le budget mensuel consacré aux communications.
Dernier inconvénient du Slingbox. Si une panne de courant devait survenir à votre domicile, vous perdriez alors l’accès à votre décodeur, du moins jusqu’à ce qu’une personne aille redémarrer votre système une fois l’électricité revenue. Autrement, il en sera fini de vos émissions.
L’antenne sur trépied fait peur à bien du monde. Comment trouver un satellite dans l’immensité du ciel?
Au début de notre vie de caravaning j’ai opté pour un trépied après avoir vu un classe A avancer reculer avancer reculer sur son site cherchant un trou à travers les arbres pendant que l’antenne tournait à n’en plus finir à en avoir mal au coeur. Après un bout le gars s’est tanné et l’antenne s’est « recouché » sur le toit haha.
Le secret? Avoir les bons renseignements (azimut-élévation-skew) mettre le trépied de niveau (primordial) et avoir une boussole un niveau et des cales pour mettre sous les pattes du trépied au besoin. Lors de nos voyages au Québec en Ontario et aux États (Arizona Nevada Texas Floride etc…) en 9 ans j’ai souvenir d’une fois où je n’ai pas pu avoir de signal en Pennsylvanie (arbres) et je faisais l’installation de la soucoupe à chaque arrêt-dodo.
Le temps d’installation? 5 minutes pour chercher les bonnes coordonnées, 5 à 10 minutes pour fixer le trépied solidement et de niveau et 1 à 3 ou 4 minutes (gros max) pour trouver le satellite. Après un arrêt, souvent le signal entrait dans la fifth wheel avant que mon épouse n’aie eu le temps de tout replacer à l’intérieur. Bon, j’avoue bien humblement que la 1 ière année ça prenait un peu plus de temps haha mais une fois que j’ai compris que le niveau du trépied est primordial et non de « l’à peu près », bingo!!
Pour une fixation solide je prenais un tire-bouchon (pour attacher les chiens par exemple) et je le plantais sous le trépied et j’attachais le trépied bien serré après celui-ci
Ça fait plusieurs années que j’attendais pour m’acheter l’antenne automatique, j’ai toujours hésiter mais cette année avec le nouveau motorisé j’étais prêt. Mais la je ne suis vraiment plus certain, combien de temps cela va durer que nous pourrons avoir la télé en Floride ou ailleurs disons aux USA. Je suis avec Vidéotron a Qc, avec Cogeco en Gaspésie. Je me demande en achetant un bon hotspot et m’abonnant a une compagnie qui me fournirait une connexion internet illimité sans ralentissement dépassant une certaine quantité de GO il me semble que cela ferait l’affaire.
En suivant le blogue de Prêt pour la route, ils ont cette connexion qui reste stable. Donc avec mon VPN je pourrais avoir les émissions que je veux.
M. Paul je n’ai pas trouvé votre chronique Testé par Paul, avez vous le lien s.v.p…
Bonne chance a tous!!!
Bonjour
Grand merci pour ces éclaircissements précis sur ce dossier des paraboliques.
Auriez vous un lien à me conseiller pour télécharger l’appli « satfinder » sur une tablette Microsoft Surface? Merci Rialta 2002
Ça été tout un sujet de grand intérêt… au prochain alors !