La panne et pire encore
Même si l’on prend bien soin de son véhicule récréatif et de son entretien tant esthétique que mécanique, partir au loin comporte toujours un facteur de risque plus important que de simplement rouler sur les routes du Québec. Je ne fais pas allusion à un accident qui pourrait arriver en chemin, mais plutôt d’une panne majeure de la bête.
Certes, même au Québec, un tel incident n’est pas sans causer de soucis de taille. Par contre, chez nous, nous sommes toujours à l’intérieur d’une géographie ou règne des valeurs dans lesquelles on baigne depuis notre enfance, ne serait-ce que sur le plan de la langue. S’ajoute au fait d’être en territoire connu, une plus grande facilité à dénicher des ressources pour trouver une solution à imprévu de taille.
Lorsque nous roulons à l’étranger, dans une autre province, mais surtout aux États-Unis, alors là, les choses deviennent plus compliquées. Nos repères si précieux et réconfortants au Québec s’évanouissent d’un trait et, pour la grande majorité d’entre nous, se retrouver dans un environnement anglophone ajoute à la difficulté. Même si, d’une façon générale, on réussit assez bien à s’en tirer dans le quotidien en parlant ce que j’appelle un anglais de survivance, les difficultés peuvent devenir énormes lorsque la situation nous amène de façon imprévue sur la patinoire des termes techniques. Dans un tel moment, le stress émotif causé par le véhicule qui tombe en panne réduit encore plus notre fluidité à s’exprimer dans la langue de Shakespeare. C’est à ce moment que l’on prend conscience que commander un hamburger et un cola au restaurant est infiniment plus simple que d’entamer une discussion avec le conseiller technique d’un concessionnaire automobile qui vous explique l’origine du problème de votre voiture, comment il pourra ou non le réparer, les pièces qu’il lui faudra changer et du temps à consacrer pour le faire. Veut, veut pas, à ce moment les pensées se bousculent dans notre tête et pour plusieurs d’entre nous, la seule question qui nous préoccupe vraiment est le montant que cela va nous coûter.
J’ai vécu un tel moment à la fin de mars dernier, dans l’extrême sud de la Floride, le matin même où nous reprenions la route du nord pour être à la maison à la mi-avril. À peine venions-nous de nous engager sur la Florida’s Turnpike que Michelle me dit « C’est quoi la fumée blanche que je vois dans mon miroir de côté ? ».
Immédiatement, mon cerveau se met en mode urgence, un coup d’œil dans mon propre miroir de côté me permet de voir la boucane blanche. Sur le champ j’élimine une première cause potentielle. Si un nouveau pape avait été choisi, il me semble que j’en aurais entendu parler. Passons à du plus sérieux !
Au tableau de bord, je vois que le témoin lumineux « check engine » est viré à l’orange mais que la température du moteur est toujours normale. Cela me rassure un peu. Habituellement dans une voiture Mercedes, cette alarme témoigne d’un mauvais fonctionnement du système antipollution. Souvent sans gravité, par exemple le bouchon du réservoir de carburant mal fermé, visser correctement le bouchon permet de corriger la situation. Puisque j’avais fait le plein la veille au soir, peut-être qu’une petite distraction de ma part. Pourtant…
Je me range sur l’accotement, coupe le moteur, allume les clignotants d’urgence et sors de la voiture. Pouach, une forte odeur d’ammoniaque me monte aux narines. Par acquit de conscience et par prudence, je fais le tour de l’auto avant de revenir à l’intérieur. Michelle avait déjà le nez dans le manuel du propriétaire pour tenter d’en apprendre plus sur la fonction du témoin lumineux orange.
De mon côté, j’appelle mon concessionnaire à Boucherville pour lui expliquer le problème et m’enquérir sur ce que je dois faire. Bien que cela soit le fruit de mon imagination, lorsque je lui mentionné l’odeur d’ammoniaque qui sortait des deux pots d’échappement, je suis à peu près certain l’avoir entendu s’étouffer — non, non, pas de rire, mais d’asphyxie. Reprenant son souffle, il me dit qu’il est très difficile de poser un diagnostic à distance et me suggère de rendre visite au concessionnaire le plus près. Heureusement, il s’en trouve un à moins de dix kilomètres d’où nous sommes. Puisque le moteur tourne rondement et ne semble pas manquer de puissance, il m’annonce que je peux sans doute éviter un coûteux remorquage (tracteur et remorque) en m’y rendant prudemment, ce que je fais.
En arrivant chez le concessionnaire, un premier employé me demande de placer ma caravane dans le stationnement pour visiteurs, de lui ramener la voiture, mais surtout de couper le moteur. Un conseiller technique ouvre alors un dossier et m’indique qu’un des techniciens va vérifier la nature du problème, une tâche d’environ 90 longues, très longues minutes. N’ayant d’autre choix, je lui remets les clés et lui permets de procéder. Je retourne vers Michelle faire du camping autonome dans le stationnement.
Deux heures plus le type frappe à la porte pour me demander de le suivre à son bureau. Il m’apprend alors qu’un capteur d’azote a fait défaut et cessé de fonctionner, entrainant une réaction en chaîne qui a détruit deux ou trois autres capteurs — à ce moment, je n’écoutais déjà plus, obsédé par la calculatrice budgétaire qui paniquait dans mon cerveau — et obstrué les deux convertisseurs calatytiques qui avaient brulé. Bref, il ajoute que mon problème représentait la plus onéreuse des réparations sur une Mercedes. Selon lui, la facture allait se chiffrer aux environs de 9 500 $. Très fort le bonhomme, puisque le réel ne sera différent que de 31 $. Comme nous parlions alors en dollars américains, j’avoue que j’étais plutôt heureux d’être assis.
Sans doute pour me faire digérer la nouvelle, il me dit être en mesure de recevoir les pièces dès le lendemain matin et qu’après y avoir travaillé toute la journée, la voiture serait probablement prête en fin d’après midi. Cependant, afin de respecter ce délai, il me fallait prendre une décision sur le champ pour que ses mécanos commencent immédiatement à démonter les pièces défectueuses. Comment dire non à une telle offre ?
De retour dans la caravane, j’apprends la nouvelle à Michelle en lui spécifiant que nous avons dépassé les limites de temps et de kilomètres autorisés par la garantie de base. Par contre, avant que celle-ci se termine, j’avais souscrit à une prolongation valide jusqu’à 160 000 km, offerte par Mercedes.
Nouveau coup de fil à mon concessionnaire pour lui faire part du diagnostic et des impacts. Lorsque je lui demande si cette réparation sera couverte par la garantie, il me répond que ce sera probablement le cas, mais que ce n’est pas lui qui prendra la décision finale. Toutefois, puisque cette garantie a été contractée au Canada, il me faudra acquitter la facture et, par la suite la soumettre à Mercedes Canada. Ce que je fis dès la réparation effectuée, avant même de quitter le stationnement du concessionnaire floridien. Dans les jours qui suivirent notre retour au pays, un chèque nous parvint par la poste, juste à temps pour que je puisse ramener le solde de ma carte de crédit à zéro, sans devoir payer d’intérêt.
Mais l’histoire ne finit pas là. De retour au pays, je constate que des cristaux se sont formés à la sortie des pots d’échappement. Je me rends donc chez mon concessionnaire qui, après inspection de la voiture et avoir lu les documents relatant la réparation, m’apprend que le concessionnaire de la Floride a bien changé la tubulure d’échappement, mais s’est arrêté juste après les convertisseurs catalytiques. Il fallait donc terminer le travail jusqu’à l’extrémité arrière du véhicule. Heureusement, le travail effectué sous garantie, ce qui m’a évité près de 2 000 $ de dépenses supplémentaires. Depuis ce temps, ma voiture ronronne de plaisir, tout comme moi d’ailleurs.
Si j’ai pensé à vous raconter cette mésaventure, c’est qu’un de mes amis a vécu une aventure similaire alors qu’il quittait le John Prince Park, lundi dernier, pour revenir au Québec à temps pour les Fêtes. Son VR, un Promaster à moteur diesel et transmission manuelle automatisée lui a posé problème. Le diagnostic du concessionnaire fut que sa transmission avait lâché. Selon l’éventualité où elle sera réparable ou non, la facture totale oscillera entre 4 000 et 8 000 $, tout un cadeau de Noël. De plus son véhicule récréatif, hors garantie, ne lui sera rendu que vendredi prochain. Entretemps, lui et sa femme ont réussi à louer un studio dans lequel ils ont transporté leurs effets personnels et la nourriture du frigo. Consolation, derrière leur petit VR, ils remorquaient un petit youyou et n’ont pas eu à se louer une voiture.
Deux exemples qui présentent beaucoup de similarités : imprévisibilité, coûts très élevés, retard de voyage et dans un cas nécessité de louer une autre forme d’hébergement. Plusieurs caravaniers ont déjà été confrontés à des problèmes de cette ampleur, sans doute s’en trouve-t-il même parmi les lecteurs ce blogue. Si c’est le cas, pourquoi ne pas nous en faire part et nous en indiquer le dénouement ?
Je sais, avec un texte aussi long, j’ai sans doute abusé de votre temps, mais, que voulez-vous, j’avais envie d’aborder ce sujet.
Bonjour M. Laquerre.
Vous vous en êtes bien tiré finalement haha.
J’avais un Ram 2012 de 4,000 km et fifth wheel 36′ derrière. Knoxville (TN) I-40 O. 17h30 en plein trafic la lumière « check engine » s’allume en jaune. Je prends immédiatement la sortie suivante et vérifie le manuel du propriétaire et quand c’est jaune pas de panique quand c’est rouge..ça va mal à la shop. Vérification sur le GPS un concessionaire Ram est à 2 min. d’où je me trouve. Je my rends et ils me prennent tout de suite en charge. C’était seulement un senseur d’oxygène qui faisait des siennes. Super service. mais quand ça arrive on se demande comment ça va finir même si je savais mon Ram sur la garantie mais quel « taponnage » nous attend, on ne le sais pas… haha.
Un été au camping le Ranch du Fjord à Baie Ste-Catherine un attelage pick up fifth wheel se retrouve dans le fond de l’allée des sites presque à l’entrée des randonnées équestres. En reculant et en cassant trop, arrive ce qui devait arriver la fifth wheel accote sur le camion et la vitre arrière éclate en éclat. Imaginant comment le pauvre gars se sentait désemparé loin de chez lui et ne connaissant pas nos commerces pour ce genre de réparations je lui ai offert de faire les démarches pour lui. Appel chez Lebeau et Vitro Plus pour prendre rendez vous pour lui le lendemain à l’endroit le plus prêt.. Il était bien content le Monsieur haha,
Pour faire suite à votre expérience (coûts) avec votre Mercedes j’ai également un VUS allemand (Porsche) avec une garantie pare-choc à pare-choc sans limite de km et jamais je ne garderai ce véhicule avec une garantie expirée. C’est super agréable avoir un véhicule comme ça mais ça coûte la peau des fesses de 3 personnes faire réparer ça hahaha.
Dans mon message précédent j’ai oublié de mentionner que le pauvre type à la fifh wheel était du Manitoba.
En voyage dans l’ouest canadien avec mon premier motorisé sur base sprinter 5 cylindres….le résonateur du turbo a fendu….perte de pouvoir…imaginez dans les montagnes, l’enfer à me faire dépasser dans les montées par les vans…J’ai réussis avec l’aide d’internet de me faire livrer la pièce pour réparer dans un camping au États-Unis pour le lendemain….et trouvé également un garage pour la faire installer. Je vous dis pas le soulagement loin de chez moi de réussir à faire réparer le véhicule. Parler la langue du pays ne peut pas nuire lors de ce genre de problème.
Disons que nous avons beaucoup, beaucoup donné dans la panne fortuite quand nous roulions en Westfalia! Heureusement que Pierrôt est très, très bilingue, qu’il s’y connait en mécanique car effectivement, ça aurait été un stress de plus! J’avais pris l’habitude de me trouver un coin d’ombre, assise avec mon chapeau et un livre, histoire d’attendre. La pire fois, nous avons sauté le moteur en Caroline du nord. Nous avons ramené le tout au QC en louant un cube U-Haul et un trailer. L’année d’après, moteur remis à neuf, nous repartions et encore des problèmes mécaniques. Je nous revois dans la conurbation de Washington, pas capable de rouler plus de 50 miles à l’heure, sortie d’urgence, Pierrôt les deux mains dans l’huile chaude, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Après 16 ans, nous sommes passés à autre chose!
Depuis 8 ans, nous avons un Classe C freightliner qui est une mécanique Mercédes. Nous allons dans des garages de camions. Une seule fois nous sommes allés chez un concessionnaire Mercédes, plus jamais!
Et ben nous l’année dernière ce fut notre moteur Ford Triton 6.8l dans notre classe A 2007.
À notre retour de Californie nous étions rendus en Albama et le moteur commença à claquer pas mal. Pas de check engine, pas de boucanes, pas de perte de puissance mais un claquement continuelle. J’ai communiqué avec la FQCC pour avoir une recommandation d’un garage Ford qui pouvait recevoir des Vr de classe A. Arrivé au garage recommandé il estimait que le moteur était en train de rende l’âme et remettre un nouveau me coûterait environ 19000$/us avec un temps d’attentes de deux semaines. Ce fut un peu pas mal la panique. J’ai refusé la proposition et options pour un retour le plus vite possible au Quebec. Quatre jours d’angoisse et de prières nous attendaient. Mission réussie.
Conclusion: Le filtre à l’huile était remplie de copeaux d’acier . J’avais deux choix sortir et ouvrir le moteur pour trouver la où les causes et réparer où sortir le moteur et le remplacer. Donc après 176000km j’ai remplacé le moteur par un flambant neuf pour un peu moins de 13000$/can. et une semaine chez mon garagiste à Drummondville. Tant qu’a y être j’ai fait remettre à neuf l’alternateur et le démarreur pour moins de 225$ chez un spécialiste.
Voilà, nous repartons pour une nouvelle aventure en décembre.
C’est vrai que ca peut etre angoissant quand notre vehicule fait defaut et qu’on s’y connait peu en mecanique, encore plus avec une mecanique diesel. Mon experience de la sorte fut la perte du liquide de « power steering » lors d’un voyage au Mexique avec un classe C de GM au gas. Par chance il me restait le « power bras » pour me rendre au village le plus pres et le tout fut repare pour $60 incluant les 2 heures de main-d’oeuvre. Une economie de quelques centaines de dollars compare aux meme travaux au Quebec. La mecanique preventive ne suffit pas toujours. Je conduis maintenant un camion Toyota d’une dizaine d’annees et il m’a ete fidele l’ete dernier pour couvrir les 18000 km aller retour en Alaska. Mais il s’en est fallu de peu car des mon retour un « bearing » de roue avant a du etre change. A force de suivre les groupes de discussion sur different modeles de vehicule, il apparait que tous ont un defaut de conception ou de fabrication a en vouloir lancer la serviette. J’ai bien hate de voir si la « mecanique » des futur camions electriques sera plus previsible et peut etre fiable. Ou bien sera-t-on encore devant l’obsolescense planifiee?
Et cela sans parler des risques d’arnaque comme nous venons de le vivre ce matin. Nous avions un jack hydraulique HWH 2 ressorts. Il descendait au sol, mais ne voulait plus remonter. Ici au camping on m’a recommandé
RV Mobiles Solutions de Stuart. Il est venu, examiné et à conclu que les 2 ressorts étaient trop mous. Je lui ai demandé s’il était certain de cela à au moins 2 reprises. Donc, commande de ressorts + le call 150$. Ce matin, il est revenu pour poser les ressorts. Conclusion: ce n’est pas les ressorts. Facturation de 1,5 heure + ressorts + tx + un autre déplacement pour une 2e facture cette fois à 450$.
Mon problème n’est pas réglé. Et là il veut me poser un jack neuf… Il peu aller se faire voir. Et je n’ai à peu près pas de recour sauf de lui avoir envoyé il y quelques minutes une belle lettre d’appréciation ou je lui mentionne l’impression d’avoir été arnaqué par un incompétent. J
Salut Estelle,
Lui as-tu mentionné que c’est le camping qui te l’avait recommandé, que tu vas les aviser de ne plus recommander ce « réparateur » parce qu’il est incompétent, que tu es sur des forums de camping que tu vas leur faire une mauvaise publicité sur le camping et les forums etc…etc…?
C’est ce que j’avais fait il y a quelques années pour un chauffe-eau et qu’ils étaient venu deux fois sans trouver le problème. J’avais payé la 1ère fois mais pas la 2e. Je me suis rendu à leur bureau pour leur payer la traite et ils m’ont même remboursé la facture de la 1ère fois.
Pourquoi je payerais vous n’avez rien réglé que je leur disait..
Je n’ai encore jamais eu de panne qui nous a causé un problème majeur , sauf un chauffage qui ne voulais pu fonctionné mais on s’est trouvé une chaufferette électrique (pas majeur comme panne hahaha) .
Nous on débute dans nos sortie a l’extérieur du Québec et beaucoup de chose nous inquiète , la langue est le pire (on possède l’anglais de survie) , et on a plein d’autre inquiétude mais étant mécanicien , celui de la panne est asser bas dans le décompte , nous n’avons pas un véhicule neuf , un classe A 2011 de 60000 km avec une mécanique Ford qui est très commune dans plusieurs produit , cube – pick up – motorisé donc qu’on peut faire réparer presque n’importe ou.
Avec mon Tahoe 2007, je craignais la panne parce que j’approchais le 200000 kms.
Il n’était plus garanti, et je n’aurais pas fait comme Monsieur Laquerre s’il se retrouvait avec une réparation de 9000 pesos. J’Avais pris arrangement avec ma banque pour pouvoir faire transférer rapidement 40000 pesos si le camion niaisait aux USA pour pouvoir le changer comme « dret là ». J’ai eu un un problème avec lui avant d’Arriver à Lumberton, un centre de roue avant était plus chaud que les 3 autres. Le problème s’est transformé assez vite en une sorte de grincement strident, mais j’ai réussi à me rendre chez le concessionnaire GM à Lumberton. Heureusement, il y a des concessionnaires GM partout. Nous sommes le vendredi vers 11heures am. Ils me disent de détacherla roulotte dans le stationnement et de leur amener le camion pour 13heures, ce que je fis.
Mais tout de suite, pendant qu’ils inspectaient mon Tahoe, nous sommes allés dans la cour avec un vendeur our choisir le prochain Tahoe si la réparation était trop élevée à mon gout ou s’ils n’avaient pas la pièce pour réparer.
Chanceux, le technicien m’annonce que c’Est juste le « hub assembly » et qu’il l’avait en stock. Pouvez-vous me changer ça cet après-midi? bien sur, mais je ne sais pas le prix exact, c’est dans les environ de 700$. Go, change it! Oui mais vous ne savez pas le prix exact…. Pas de prob, du moment que nous ne passons pas la fin de semaine ici.
Et j’ai commandé le Tahoe pour remplacer le mien dès mon retour au Canada.
Mais là, ça fait 3 ans que nous ne pouvons aller nulle part, à cause de la santé de moi-même.
Bye
En route vers l’ouest canadien, nous sommes rendus à Sault Ste-Marie, Michigan. Ayant un Dodge Ram diesel assez bruyant (1998, 12 valves), j’arrête le moteur au poste de péage. Au démarrage, avec plusieurs voitures en arrière de moi, le moteur ne démarre pas du premier coup. Je reprends rapidement, trop vite et l’engrenage du démarreur reste engagé et se sépare du démarreur. Bruit bizarre pour finalement avoir l’engrenage du démarreur qui défonce le boitier de transmission (section sèche de la transmission) et se retrouve sur le sol. J’ai pu me rendre à un petit garage le soir même sans bien sûr arrêter le moteur. Le propriétaire, ayant sa maison à côté du garage, vient voir le problème et me dit de détacher ma roulotte à sellette dans la cour, de rentrer mon camion dans le garage et nous allons chez lui afin qu’il fasse quelques téléphones. Finalement, il fait venir un démarreur neuf le soir même et un mécanicien pour installer le nouveau démarreur. Le coût, pour le démarreur, coût normal mais pour le mécanicien, $150 us pour environ 45 minutes de travail (ce qui n’est pas dramatique compte tenu que le travail se fait le soir même). Cependant, sous la recommandation du mécanicien, pas question de continuer notre route dans l’ouest mais plutôt de reprendre la route vers la maison. Le propriétaire du garage de campagne me permet avec plaisir de rester pour la nuit dans la cour du garage. Le lendemain matin 5h, nous reprenons la retour vers la maison, 1400 km dans la même journée pour arriver vers minuit chez nous. Bref, finalement, chanceux dans notre malchance et voyage à reprendre possiblement cet été pour l’ouest canadien.
M. Laquerre, la garantie prolongée, elle vous a coûté combien ?
Les cristaux blancs dans la sortie d’échappement étaient de l’urée (ammoniaque) séché. Rien de grave. Tout ce qui reste après le convertisseur catalytique, c’est un bout de tuyau, le silencieux et l’embout de sortie « tail pipe ». Ils vous l’ont changé, tant mieux puisque c’est couvert par la garantie mais avoir été à votre place et si j’avais eu à payer le $2,000 supplémentaire, je vous assure que j’aurais conservé ces pièces.
Tout ce qui est allemand coute une beurrée à réparer. J’aime bien les voitures allemandes mais je me satisfait de ma Ford Mustang cabriolet et mon VUS Acura RDX… Entretien peu dispendieux.
@ 48remi
Bien, tout est relatif ! À date, je n’ai éprouvé aucun problème avec mon Touareg 2013 TDI (turbo-diesel) qui cumule 105,000 km. Je n’ai même pas fais les freins à date. Et avec le “dieselgate”, VW ont modifié le véhicule pour le rendre conforme aux normes anti-pollution, m’ont donné une garantie supplémentaire de 100,000km sur le moteur, les système d’alimentation de carburant et tout le système anti-pollution. Et la cerise sur le gâteau, j’ai reçu un chèque de $6,500 pour “my pain and suffering” ou encore “sorry money” ! 🙂
J’oubliais… pour mes voyages en Floride ou Terre-Neuve cet été, avec ma caravane (23’), j’obtiens une moyenne de 13,5 L/100 (combiné pour l’ensemble des voyages).
Claude B : C’est tres impressionant comme consommation. Est-ce que vous tractez une Airstream? Un moteur diesel est plus difficile a justifier en ce moment etant donne le prix eleve de ce carburant depuis quelque temps. Au moins VW vous ont bien servi ce qui n’est pas toujours le cas de tous les manufacturiers. J’ai ete bien servi par Toyota pour ma part. Il s’agit des 2 plus gros manufacturiers sur la planete alors sans doute qu’ils ont les poches plus profondes. Bon voyage a Terre-Neuve . On a bien aime passer par le Labrador pour y aller. Les gens etaient tres accueillants et contrairement a ce que je croyais il y a de bonnes cotes a grimper.
Marc, ma caravane est une Gulf Stream Visa 2013. Elle est quand même assez profilée mais jamais autant qu’une Airstream. Oui, le diesel est plus coûteux l’hiver en raison de la demande en huile à chauffage mais au printemps et à l’été, vous remarquerez que le diesel est au même prix que l’essence régulière.
Bonjour Paul,
Votre histoire et celle de vos lecteurs me rappellent une bien mauvaise expérience. À l’époque, je conduisais un camion GMC Sierra de l’année 2003, équipé d’un moteur diesel. Le moteur Duramax qui équipait les camions GM à cette époque avait un problème d’injecteurs, qu’il fallait un jour ou l’autre remplacer. Le manufacturier avait même offert aux propriétaires une garantie prolongée pour couvrir le problème amplement reconnu.
J’avais remarqué une petite fumée blanche à la sortie du silencieux de mon camion. Comme nous partions pour la Floride avec une caravane à sellette de 34 pieds, je n’ai voulu prendre aucun risque et je l’ai fait inspecter par le concessionnaire situé près de chez-nous. On me rassure en me disant que tout était normal en me souhaitant bon voyage.
Ce qui devait arriver arriva. Nous étions en Georgie. La fumée blanche était beaucoup plus dense, au point ou je me demandais si nous allions nous rendre à notre camping, situé près d’Orlando. Un contact me confirme que je n’aurai pas de problème mais que la consommation d’essence de mon camion en souffrira.
Arrivé à destination, je me rends chez un concessionnaire local, qui me confirme sans même l’avoir inspecté, que les injecteurs devaient être remplacés. La réparation a pris plus d’une semaine, les pièces n’étant pas disponibles immédiatement. Nous avons donc dû louer une auto pour nos déplacements et annuler certains déplacements prévus à l’agenda. Heureusement, nous avons pu prolonger notre séjour au camping sans obligation de déménager la caravane.
La réparation du camion a été couverte par la garantie. De plus, mon concessionnaire local a remboursé le coût de location de l’auto et a même ajouté une petite prime pour compenser les problèmes vécus. Il reste cependant que nous aurions de loin préféré éviter cette aventure.
J’imagine que tous les campeurs vivent une expérience désagréable un jour ou l’autre. Je suis content qu’elle soit derrière moi.
Michel Jean
Ste-Julie