Ce week-end, j’ai quelque peu dérogé à mon habitude de rédiger mon carnet dominical. Ayant annoncé dimanche dernier que mon texte d’aujourd’hui témoignerait de mes impressions de la journée de sécurité routière se tenant à Sherbrooke samedi, il me fallait donc attendre que celle-ci soit du passé avant d’écrire une seule ligne.
Cependant, même si je savais que je devais y prononcer deux petites conférences d’une heure, j’avais sous-estimé deux choses. La première reposait sur une contrainte de temps.
En plus d’amener mon VR au contrôle de poids, de hauteur et de vérification des pneus, je ne pouvais manquer d’aller saluer les nombreux exposants de la foire du VR organisée en marge de la journée de sécurité routière. De toute façon, les exposants sur places étaient presque tous des personnes que je connaissais de longue date.
Il y avait aussi les membres de l’association régionale estrienne de la FQCC venus sur place pour marquer le lancement de la saison de camping. Plusieurs d’entre eux, au hasard d’une rencontre, tenaient à me souligner leur satisfaction et leur fierté du magazine Camping Caravaning. D’autres en profitaient pour formuler un commentaire ou me poser une question. De mon côté, ces contacts chaleureux, souvent trop bref, me ramenaient à l’essentiel du caravaning, cette quasi-fraternité qui unit tous ceux qui partagent cette passion.
L’autre chose que j’avais mise en veilleuse, c’était l’énergie requise par une journée aussi remplie. Résultat, au retour d’un souper avec un des précieux collaborateurs de Camping Caravaning, Roger Laroche et Rolande, son épouse, je me suis retrouvé très fatigué. Cela, même si l’horloge n’indiquait même pas 22 h. Tel le petit lapin rose n’ayant plus d’énergie pour frapper sur ses tambours, la seule pensée de tambouriner sur le clavier me semblait trop pénible. J’ai donc piqué du nez dans la couchette en souhaitant avoir le temps de rabattre les couvertures avant de m’endormir. En conséquence à la journée d’hier, ce matin, j’assiste au lever du soleil assis devant mon ordinateur.
Après un si long préambule, venons en maintenant au sujet annoncé de ce billet. Deux mots pour résumer la journée de sécurité routière qui se tenait à Sherbrooke pour la première fois : succès et cordialité. Il faut cependant avouer que la journée débuta par un pépin. Comme la pesée se déroulait à l’intérieur du Centre des foires, les organisateurs ont reçu la visite des pompiers de la ville inquiets de voir autant de véhicules circuler dans un bâtiment public. Ses derniers taient sutout préoccupé par les gaz d’échappement sortant des VR en marche dans un espace clôs.
Après discussion, il fut convenu d’apporter de légères modifications à la ligne de circulation des VR et de laisser les portes d’entrée et de sortie ouvertes afin de laisser les gaz s’échapper vers l’extérieur. Un pompier demeura quand même sur place tout l’avant midi avec un appareil qui lui permit de prendre plusieurs lectures du niveau de CO2 et de s’assurer que tout était sécuritaire.
Il me faut souligner la patience des caravaniers qui durent attendre de très longues minutes coincés dans la longue file de VR. Aucun d’entre eux ne perdit sa bonne humeur malgré le retard imprévu. Plusieurs sortaient de leur véhicule et entamaient la conversation avec leurs compagnons d’infortune.

Ce caractère bon enfant semble d’ailleurs devenir une constante des journées de sécurité. Voilà maintenant quatre ans que la FQCC organise cet événement annuel et chaque fois, c’est pareil.
Pour avoir participé à chacune de ces journées, je crois que ce qui contribue à la bonne humeur des gens est d’abord, pour plusieurs d’entre eux, le plaisir reprendre le volant de leur leur VR après un long hiver. Vient ensuite le sentiment que cette activité est conçue pour le rendre service et organisée par des bénévoles qui sont là pour les aider, les renseigner, augmenter leurs connaissances techniques.
Ajoutons que la tenue de ces journées de sécurité en dehors des grands centres que sont Montréal et Québec témoigne que la FQCC est aussi présente dans les régions. Et lorsqu’en plus, le soleil se met de la partie, alors là, le plaisir est complet.
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