Intermède
Au moment où je m’attelle à la rédaction de mon billet qui devra être en ligne demain matin, à 8 h 30, je suis à Sherbrooke, à foire du VR ou encore aujourd’hui en fin d’avant-midi, je prononcerai des conférences sur deux sujets reliés de près au monde du caravaning. Hier, après midi, j’ai assisté à une autre conférence donnée par des contrôleurs routiers qui abordaient les règles de sécurité pour les caravaniers.
En les écoutant, mes cheveux — du moins le peu qu’il me reste sur le crâne — se sont hérissés tellement ce qu’ils affirmaient me semblait loin de la réglementation et du bon sens. Certains renseignements touchant le propane à bord des VR et les systèmes de freinage auxiliaires sur les remorques et les youyous m’ont presque jeté par terre. Aussi, aujourd’hui, plutôt que de piquer une crise sur mon blogue, j’ai choisi de me calmer un peu et de prendre un certain recul pour revenir sur le sujet la semaine prochaine. D’ici là, j’aurai le temps de vérifier auprès de mes contacts au ministère des Transports pour clarifier la situation. N’ayez crainte, ce n’est que partie remise.
Avec les années, j’ai pris l’habitude, à mon retour chaque printemps, de tracer un portrait sommaire de ce que mon voyage hivernal dans le sud a signifié en termes de dépenses. Je sais que plusieurs d’entre vous s’interrogent souvent sur ce que peut coûter la vie en véhicule récréatif.
Dans notre cas (Michelle et moi), nous avons toujours constaté qu’un voyage de plusieurs mois aux États-Unis s’avérait moins onéreux comparativement à ce qu’il nous en coûtait de rester au Québec. Lorsque nous sommes sur la route, nous avons un meilleur contrôle de nos dépenses sur au moins deux éléments importants.
Primo, nous exerçons un meilleur contrôle sur notre agenda social. Lorsque nous résidons au Québec, chaque semaine nous sollicitons ou sommes sollicités par des amis et des connaissances à faire une sortie, au restaurant ou ailleurs. À deux ou trois fois par semaine, même si elles sont toujours agréables, ces activités ont une forte incidence sur nos dépenses. En voyage, ces rencontres se font beaucoup plus rares.
L’autre élément majeur contribuant à la diminution de notre rythme de dépense s’explique par le faible volume d’un véhicule récréatif. Le manque d’espace intérieur force en effet à limiter les achats de toutes sortes que l’on fait généralement si l’on est à domicile. Il y a tout de même des limites à ce que l’on peut ranger dans un VR. Dépenses plus ou moins utiles et d’activités sociales, voilà deux postes budgétaires dont le profil et l’importance prennent une tout autre dimension en voyage.
La saison froide qui vient de se terminer n’a pas fait mentir cette règle. Tout au plus, ai-je constaté une certaine variation dans la comparaison des principales dépenses liées au voyage.
Jusqu’à maintenant, j’avais l’habitude de séparer en quatre postes importants ce qu’il m’en coûtait. Chacun d’eux — hébergement, restaurants, carburant et épicerie — se partageait à peu de choses près une proportion égale de nos coûts. Or cette année présenta quelques différences.
Ainsi, après un périple de 138 jours, notre moyenne totale quotidienne s’est située à 69,63 USD, ce qui, n’eût été l’anémie du dollar canadien, aurait représenté un record depuis que l’on voyage aux États-Unis. Et n’allez pas croire que nous avons lésiné sur quoi que ce soit.
Je dois souligner que la baisse du prix du carburant a beaucoup contribué à diminuer nos dépenses. Ce facteur n’est cependant pas le seul puisque, comparativement à l’an dernier, ma consommation a chuté de 13,65 l/100 à 8,9 l/100. Pourtant, à notre départ du Québec, notre Sprinter tout neuf affichait seulement 450 km au compteur alors que l’an dernier, notre Promaster de même dimension en comptait 5 000 de plus. Avec autant de kilomètres, le rodage du moteur à essence du Promaster était déjà complété alors que le diesel du Sprinter était de très loin encore a venir. En termes monétaires, l’an dernier a représenté un déboursé de 1 378 $ en carburant alors que notre dernier voyage a bloqué à 581 $. Les terrains de camping en légère hausse ont compté pour 3 191 $, l’épicerie pour 3 003 et les restos pour 2 668 $. Les autres dépenses, propane, péages, etc., furent négligeables.
La conclusion qui ressort de cette brève analyse démontre que, malgré tous les préjugés sur les coûts du caravaning, rien ne vaut un long voyage en VR pour rétablir la santé d’un budget familial.
N’oubliez pas l’adresse à utiliser pour me joindre pour toute question ou commentaire s’éloignant du sujet du jour : plaquerre@campingcaravaningmag.ca.
Ce calcul dépend bien de notre vie personnelle à chacun de nous tous; nous concernant, en voyage pour quelques mois hivernaux, nous allons au resto beaucoup plus souvent que durant la saison estivale au Québec et je parcours beaucoup plus de millage avec le youyou à visiter que je le fais durant l’été au Québec.
Tout le contraire de votre couple, notre budget hivernal nous apparaît beaucouyp plus élevé que celui de la saison estivale au Québec.
Bien d’accord avec vous au sujet de baisser certains poste de dépenses quand on voyage. Dans notre cas c’est surtout celui de l’épicerie, n’étant pas à la maison il est difficile d’avoir de la visite…
Notre bilan cette année ressemble beaucoup au votre, sur une plus courte période par contre (39 jours). Donc, 68.98$us/jour incluant 853.95$us d’essence (7503kms à 22.5L/100kms), 1049.28$us de campings et 810.51$us d’épicerie et restos combinés.
Comme quoi ce n’est pas si pire que ça le caravaning.
Petite question comme ça: pourquoi 8h30 le dimanche pour la publication de votre billet. Je déjeune autour de 7h30 – 8h00, je vous manque donc et ce n’est souvent que le lendemain dans mon agrégateur que je vous retrouve. À moins que j’y pense dans la journée…
Quant à nos dépenses en camping versus celles où nous sommes à la maison: même chose pour l’épicerie. En ce qui concerne les restaurants, on ne dépasse pas 1,000$ dans toute l’année. Cette année, moins pour l’essence mais plus pour les campings.
Vous n’incluez pas l’achat et la dépréciation de votre vr dans vos calculs.
Sinon, il est sur que notre façon de prendre des vacances est loin d’être la moins dispendiese.
Bye
J’ai fait une erreur de typographie dans mon autre message.. Il est écrit: dispendiese alors que j’aurais dû écrire dispendieuse.
Désolé.
On avait compris Gilles !
Je ne calcul pas les dépenses de voyage aussi précis que vous, je calcul seulement comment m’a couté au total le carburant et les campings. Pour ce qui est des autres dépenses resto et épicerie, il faut bien manger en voyage ou pas.
De toute façon je n’étais pas bon en mathématique
Bonne été
Nous avons fait 15 674 km en 101 jours. Le maximum de kilomètre que nous avons fait dans une journée fut 814 km sur la route de retour à la maison en avril.
Nous avons utilisé 3 409 litres d’essences à un coût moyen de $0.163/litre donc un coût total de $2 553 ou $0.163 par km. L’essence la moins chère était $0.511/litre et la plus chère était $1.157/litre. Notre camion a fait en moyenne 21.6 litres/100 km ou 13.1 MPG (IMP).
Le camping était à un coût moyen de $36.86 et à un coût total de $3 686. Le camping le moins cher était $0 à 6 soirs et le plus dispendieux à $67 à Tampa. Nous avons fait 13 jours de camping sans services.
http://rvingaveclessaumure2016.blogspot.ca/
Naturellement, notre dernier séjour de 5 mois aux USA nous à coûté plus que celui de l’an dernier dû à la dévaluation du $ canadien.
Par contre, une fois revenu au Québec, faire le plein de notre petit youyou nous a coûté $34. au lieu de $14. CAN lors du dernier plein aux USA, une méchante différence de coûts lorsque vous voyagez à bord d’un ivrogne de motorisé comme le nôtre.
Entièrement d’accord avec vous! La vie est beaucoup moins dispendieuse en voyage en VR qu’à la maison. Cette année, nous avons coupé sur le magasinage. Ce n’était pas trop difficile car la région visitée n’offrait pas tellement d’opportunités en ce sens.