La semaine qui s’achève s’est avérée passablement chargée. Bien que nous soyons toujours demeurés dans le même State Park, le Wekiwa Springs, il nous a fallu changer trois fois d’emplacements afin de nous adapter à ceux disponibles. De toute façon, il nous aurait fallu aller faire la vidange de notre réservoir septique. Même en utilisant l’eau avec parcimonie, après trois jours, il menace de déborder.
En discutant avec le « campground host », j’ai appris que, dans les prochains mois, le camping de Wekiwa Springs sera temporairement fermé. La raison de cette fermeture n’a aucun lien avec la situation économique difficile, bien au contraire. La direction des parcs d’état floridiens a décidé d’installer un égout collecteur reliant les 60 emplacements du camping.
En soi, cela constitue une excellente nouvelle. Je pense particulièrement à mes compatriotes qui souhaitent trouver un camping dans la nature, offrant les trois services de base, mais à proximité des nombreuses attractions se trouvant à Orlando. L’installation d’un réseau d’égout créera cependant un effet secondaire désagréable. Une fois les travaux réalisés, le parc va connaitre une popularité encore plus grande. Conséquemment, il deviendra encore plus difficile d’y trouver un emplacement disponible. Une réservation faite longtemps à l’avance risque de devenir la norme.
Rassurez-vous, changer trois fois d’emplacements ne fut toutefois pas la tâche la plus importante à laquelle j’ai occupé mon temps. La première quinzaine de décembre est toujours très chargée pour moi. C’est en effet à ce moment que l’équipe de production finalise le numéro mars-avril de Camping Caravaning, notre plus volumineux de l’année.
En plus de relire tous les articles qui seront publiés, il me faut aussi écrire mes propres textes, notamment ceux qui traiteront du salon de Louisville. Vous n’avez aucune idée de la documentation que je peux rapporter de cette visite. Il me faut des jours pour passer à travers et en extraire les éléments qui intéresseront nos lecteurs avant d’écrire un seul mot
Pour me compliquer la vie encore plus, mon ordinateur a choisi ce moment pour m’avertir que son disque dur était corrompu. Ces derniers jours, j’avais bien remarqué sa lenteur à télécharger mes nombreuses photos prises à Louisville. Au début, j’attribuais cette paresse au poids important de chaque photo, environ deux mégaoctets chacune, sans doute ralentie par une connection wi-fi de piètre qualité, mais il n’en était rien. Heureusement, j’ai pu transférer photos et textes sur une clé USB et me servir de l’ordinateur de Michelle pour les acheminer à Boucherville. Encore du temps de perdu!
Ce soir, samedi, après le souper, j’ai pris conscience que le carnet que vous lisez actuellement n’étais pas encore écrit. Heureusement, il me restait encore la soirée pour me rattrapper. Cependant, la seule pensée de prendre d’avoir à prendre l’auto pour me rendre à un « hot spot », probablement un McDonald, suffisait à me décourager.
Je me suis donc rabattu sur mon iPad et sa connectivité 3G. Évidemment, taper un texte avec deux doigts seulement n’est pas des plus rapide, mais pour qui est trop paresseux pour se déplacer, c’est mieux que rien. Il est probable que ce texte contiendra plus de coquilles que d’habitude, mais je mise sur votre compréhension et votre indulgence.
1- J’aurais pu vous aider à corriger le numéro de mars!
2- Je ne comprends pas en quoi votre connexion peut ralentir le transfert de vos photos de votre appareil-photo à votre ordi???
3- Comme ça, un Mac, ce n’est pas parfait! hihi. Qu’avez-vous fait pour nettoyer votre disque dur?
Si je n’ai pas l’occasion de vous taquiner à nouveau avant le 25, je vous souhaite à tous les deux de très belles fêtes, où que vous soyez.
Rassurez-vous, je n’ai pas vu plus de coquilles qu’à l’habitude M. Laquerre! J’espère que cette semaine sera moins mouvementée pour vous que la semaine dernière.