Gaspésie, le retour
Et voilà, après15 jours de cavale, nous voici de retour au bercail. Que dire de ce voyage, sinon qu’il fut magnifique en tout point, tant du côté de la température et du temps que des lieux visités.
On dit souvent que les vacances servent à nous régénérer. Bien que dans notre cas, étant retraités, il devient difficile de parler de vacances, le processus de ressourcement agit quand même. Je crois que cela se produit, parce qu’en quittant la maison nous nous coupons également du quotidien routinier, des distractions et occasions qui accaparent notre attention et notre temps.
Partir est donc non seulement bénéfique pour l’individu, mais il l’est également pour le couple. Sorti de ses habitudes, il devient beaucoup plus facile de ce centrer sur l’autre, de prendre le temps de se parler, de se voir ou de regarder dans la même direction. Bref, je ne sais pas si cela fonctionne pour vous, mais pour Michelle et moi, ces escapades nous ont toujours réussi.
Fini la psycho à cinq cents, je reviens à certaines observations faites lors de notre périple. Tout d’abord, le réseau routier, du moins sur notre parcours, nous a semblé nettement amélioré comparativement à ce qu’il était il y a quelques années. Tellement peu de chantiers, qu’il serait exagéré de parler de ralentissement du débit de la circulation.
Alors que, la faiblesse du dollar aidant, je m’attendais à une hausse vraiment importante du nombre de caravaniers dans les campings, à chaque porte où nous avons frappé, nous avons réussi à trouver un emplacement sans avoir réservé. Même les parcs nationaux du Canada, qui en cette période de l’année affichent habituellement complet, disposaient encore de quelques emplacements lors de notre arrivée. Ce fut le cas pour Forillon, en Gaspésie, Kouchibouguac sur la côte acadienne du Nouveau-Brunswick et même Cavendish, à l’île du Prince-Edward. Surprenant, n’est-ce pas, en pleines vacances de la construction ?
Parlant de ces parcs, j’ai noté que les caravaniers aux véhicules de fort gabarit s’y faisaient plutôt rares. Pourtant, tous les parcs mentionnés disposent d’emplacement pouvant satisfaire les plus gros (je parle ici des véhicules récréatifs et non de leurs occupants).
Sans doute parce nous sommes au plus fort des vacances, j’ai été surpris de toutes les tentes s’y retrouvant. À voir tous ces abris de toile prenant d’assaut les terrains de camping des parcs nationaux, il devenait difficile de penser que le camping au sol est en régression. Beaucoup de tentes-caravanes, de petites roulottes et de véhicules récréatifs de faible gabarit également. À en juger par l’âge plutôt jeune de leurs occupants, il était clair que nous étions dans la saison des vacances familiales des travailleurs. Voilà qui tranche avec l’univers des snowbirds avec lequel je suis plus familier.
Bref, je suis revenu de ce voyage reposé, détendu, prêt à reprendre le collier. Tiens-moi qui disait que je n’avais pas droit aux vacances, on dirait que je viens de me contredire. Après tout, ce voyage était peut-être des vacances.
Je reviens sur ce que je disais il y a deux semaines concernant le fait de nommer avec précisions le lieu où l’on habite. J’ai maintenant une raison de plus de nommer le village d’où je viens et d’en être fier, Saint-Casimir.
Comme il s’en trouve dans tous les villages de France, on vient d’y créer un petit parc où les véhicules récréatifs peuvent s’arrêter pour passer la nuit. Enfin, les haltes pour camping-cars débarquent en Amérique. Quelle belle façon d’attirer de nouveaux visiteurs !
Situé en plein village, près d’un cours d’eau, un panneau à l’entrée parc prévient le visiteur qu’il ne s’agit pas d’un terrain de camping et que seuls les véhicules autonomes y sont admis. Je crois bien que je vais adresser une lettre au maire pour le féliciter de cette initiative… en souhaitant que d’autres villages fassent de même.
Pour ceux qui s’y rendront, ne manquez pas d’aller visiter l’église du village. Je ne suis pas croyant, mais celle-ci est magnifique. C’est là où, dans ma jeunesse, j’ai servi la messe et chanté dans la chorale aux Vêpres du dimanche.
Je vous rappelle l’adresse à utiliser pour me joindre pour toute question ou commentaire s’éloignant du sujet du jour : plaquerre@campingcaravaningmag.ca.
Je suis nostalgique quand je me souviens de l’epoque ou les parcs provinciaux et federaux mettaient l’emphase sur la conservation plutot que l’exploitation des aires naturelles. Les campings y etaient plus rustiques les services au minimun et les tarifs etaient abordables pour les moins nantis. L’experience nature etait moins axee sur l’equipement et sa consommation. Mais on a fait du progres que de moins en moins parmi nous peuvent se prevaloir.
À Terre-Neuve, les parcs provinciaux coutent 11,90$ par nuit (sans service), il y a aussi des terrains avec l’électricité dans certains parcs pour 8$ de plus. Il y a un bloc sanitaire complet avec toilette, douche (gratuite) et buandrie, et des toilettes sèches pour couvrir le reste du terrain. La passe annuelle pour le véhicule, et non pour les individus, coutent 13$. Les prix correspondent au prix « sénior « , sinon c’est 35% de plus. C’est quand même pas mal moins cher que notre SEPAQ.
Ici au QC, tout ce qui est service gouvernemental touristique n’est pas donné et tous les propriétaires de terrains de camping suivent leur exemple en nous chargeant un prix de fous pour passer une nuit avec ± de services.
C’est une des raisons pourquoi il y a autant de vr de stationner dans de grands stationnements tels que les Wall Mart ou en « boondocking » !
j imagine que vous connaissez aussi la halte de leclerville sur la 132…superbe de bel place…avec meme un bloc sanitaire ..avec douche,toilette et laveuse secheuse …et vu sur le fleuve et une riviere…et ce pour une contribution de 10.00 la nuit….schutt….