Exit les résolutions, place à la planification
Le début d’une nouvelle année est propice aux remises en question. Bien sûr, il y a les fameuses résolutions que l’on prend et qui, après une semaine, sont déjà aux oubliettes. Au-delà de ces réactions de culpabilité souvent dictées par un tour de taille qui ne cesse de croître, par une sédentarité en voie de devenir chronique ou par un manque d’exercice flagrant, c’est davantage un autre aspect lié au changement de calendrier qui m’intéresse.
Comme la fin d’un exercice financier, décembre est le mois des bilans. En corollaire, janvier, si l’on oublie la phase de résolutions, s’ouvre sur une phase de planification. Je connais plusieurs caravaniers qui, dès que l’année bascule, commencent déjà à esquisser ce qu’ils feront durant la saison estivale. Or, avant même de tracer ses itinéraires et d’effectuer des réservations, il faut d’abord identifier nos attentes et cerner les contraintes qui viendront les baliser.
Depuis quelques semaines déjà, presque tous les chroniqueurs états-uniens tentent de prédire la couleur que prendra le caravaning en 2023. Plusieurs d’entre eux ont sondé leurs lecteurs sur les irritants qu’ils anticipent pour les prochains mois et les conséquences que ceux-ci auront sur leur pratique de ce loisir.
Parmi les principaux désagréments exacerbés par la récente pandémie, on note des réponses comme le prix du carburant, la difficulté de dénicher un emplacement de camping, la croissance de comportements impatients, grossiers et irrespectueux par les caravaniers ou même certains gestionnaires de camping et, bien sûr l’insécurité quasi paranoïaque qui s’installe partout.
Sont aussi souvent également mentionnés comme très irritants, la pénurie de se procurer un véhicule récréatif, la flambée des prix demandés pour des VR de piètre qualité et la hausse exagérée facturée pour un emplacement de camping. Pour en ajouter une couche, on déplore aussi le phénomène des « no-show » — un raccourci comme seul nos voisins savent en créer qui pourrait se traduire par « ceux qui ne se montrent pas » — . Autrement dit, des caravaniers qui réservent à de multiples endroits en même temps pour se garder un plus grand éventail de choix en fonction de la température ou de leur propre humeur au moment du départ. Bien sûr, ils omettent d’annuler les réservations non retenues.
Évidemment, tout cela se passe au pays de la polarisation, de la dégradation politique, des médias sociaux où tout et son contraire peut être dits dans une même phrase commençant et finissant par le même « F…ng » mot. Oui, oui, ces phénomènes sont également observables chez nous, mais dans une moindre mesure et surtout, leurs impacts ne véhiculent pas l’intensité de ceux qui prévalent aux États-Unis.
L’effet le plus néfaste que cette situation engendre est qu’un nombre de plus en plus grand de caravaniers états-uniens remet en question leur pratique du caravaning, plusieurs songeant même à tout abandonner. À toutes les raisons que j’ai énumérées ci-haut, ces personnes, souvent d’un âge vénérable et comptant des dizaines d’années de fidélité au caravaning, déplorent ne plus se reconnaître dans la pratique actuelle du caravaning.
La raison qui émerge le plus souvent pour justifier leur retraite met en cause le phénomène « Vanlife », une pratique qui connait une croissance exponentielle. Cette tendance attire de nombreux néophytes du caravaning qui, n’ayant aucune expérience de ce que cette activité implique, y recherche une liberté totale nullement soutenue par le souci d’une quelconque éthique de sa pratique. Encore une fois, souvenons-nous des débordements en Gaspésie à l’été 2020.
Et vous, vous retrouvez-vous encore dans ce que devient le caravaning du deuxième millénaire ? Vos projets vous semblent-ils aussi emballants et attirants qu’avant ? Dans quelle mesure cela affectera-t-il vos voyages de l’année ? Quelles mesures ou compromis envisagez-vous pour diminuer les effets négatifs, du prix du carburant et des emplacements de camping ?
Ce que je trouve le plus difficile, c’est maintenant de devoir tout réserver à l’avance. Sinon, je dois me rabattre sur les endroits que je ne fréquentais pas, sauf exceptions, tels les Walmart, Flyng J et autres.
Avec l’augmentation du nombre de caravaniers, on peut régulièrement lire que près des 3/4 des nuitées voyages se passent dans ces endroits afin de sauver sur les coûts.
Les campings sont pleins ainsi que les cours de WM. Cela fera un temps et je crois que le tout se rétablira d’ici quelques années. D’ici là cela demandera de la patience.
Disons que j’ai l’impression que l’été 2023 sera un copié-collé des 3 derniers étés. Des réservations de campings de 3-4 jours, histoire de faire des sorties avec les petits-enfants. Quant à nous, des escapades en dehors de la saison où on allie SEPAQ, campings privés et haltes VR. Pour les SEPAQ, effectivement, faut réserver. Nous ne sommes pas retournés camper aux USA depuis 2020, pourtant, nous sommes collés sur la frontière. Nous partons maintenant automne et printemps, de 2 à 4 semaines en avion et Airbnb. On peut aller plus loin et ça ne coûte pas plus cher que de partir en caravaning plusieurs semaines. À l’inverse des gens qui auront découvert le camping pendant la pandémie, nous, ce sera une autre façon de voyager que nous aurons adoptée.
Pour nous le camping ici au Quebec c’est terminé où presque. Malheureusement les SEPAQ sont maintenant inaccessibles (faut reserver 1 an d’avance) et les prix sont exagérés. La SEPAP n’est pas un service privé mais bien gouvernemental, comme les States Park aux US.
La Floride n’est plus une destination de choix pour nous aussi, hors prix et les places sont rares.
Nous avons adopté l’Ouest américain depuis cinq ans et nous adorons mais il fait aimer les déserts .
Les aliments sont abordables et toujours de la place dans les resorts où les LTVA/BLM
Pour l’essence aux states et bien le diesel (dans la notre cas) est loin du prix demandé au Quebec. En ce moment aux US les prix varient entre 1,30$ et 1,45$ du litre échange inclus. Pour l’essence ordinaire environ 0,99$ litre.
L’essence est l’un des problèmes pour les caravaniers nomades, il y a aussi la disponibilité des sites, le prix des accessoires VR qui ont explosés, sans parler des taux horaires de la m-o à l’entretien de ces joujoux. Il faut réserver presque partout 2-3 nuits min. Personnellement en 2022 pour la 1èr fois de notre vie de caravaniers, nous avons vécu l’expérience de saisonnier à St Michel de Bellechasse à 30 min. de notre condo dans un magnifique parc (Société en commandite) sur le bord du fleuve St-Laurent. Tous propriétaires de nos terrains et la plupart des propriétaires ont des roulottes de parc. C’est un parc privé bien aménagé, bien administré avec plein de services et d’activités. Nous avons hâte à la saison 2023. Nous avons vendu notre VR en Floride l’hiver passé et nous y retournerons comme ailleurs mais autrement qu’en VR.
Comme le dit Estelle, ça va probablement faire son temps. Toutefois, c’est bien dommage qu’il y ait une hausse sans nécessairement que les services ou la qualité des emplacements suivent. Je me demande moi aussi si nous ne passeront pas à autre chose car comme SylviePierrôt l’a écrit,nous sommes allé dans un tout inclus en novembre au Mexique pour moins chers que nos vacances estivales 2022 en Gaspésie. C’est quand même dommage que vouloir encourager notre économie nous coûte tellement cher que nous voulions aller ailleurs ;-(
A part les comportements délinquants de certains caravaniers qui sont très mauvais pour l’image de l’activité, il faut comprendre que les fournisseurs de services sont aussi confrontés à des coûts qui ont augmentés. Pour ceux qui sont nombreux à avoir des revenus qui augmentent peu ou pas les choix se font par eux-même. On coupe dans le gras si on en trouve. 2023 annonce une récession probable, ce qui invite à la prudence budgétaire. Le pendule des dépenses changera de direction.
Nous sommes retraités et voyageons avec un motorisé B+ de 26 pieds. Nous passons cette semaine dans un State Park en Alabama, les deux prochaines dans un autre à Nouvelle Orleans, ensuite 2 autres à Rockport au Texas. Tout a été réservé il y a deux semaines et les prix sont raisonnables. L’essence est cher mais nous avons sauvé 3 motels et 3 jours de repas au resto pendant le voyage ce qui rend le coût de déplacement très raisonnable. Les Wal-Mart, Flying J et Crocker Barrels le long de la 81 sont accessibles et sécuritaires.
Moi j’ai acheté une roulotte Grand Design 2019 Momentum cargo 21G neuve. Je m’en suis servi 3 fois en 3 ans. je pensais aimé faire du camping en terrain de camping, mais je trouve que c’est plus pour les familles avec enfants et souvent trop plein. Je pense à coeur serré de la vendre car trop compliqué pour les réservations et pour le prix payé($64,000), sa reviens cher pour le peu de fois que je m’en sert.