Exit Irman Bolduc
Hier vendredi, Irman Bolduc a pris sa retraite. Après une dernière journée de travail, il a quitté son bureau, sans bruit, fidèle à la philosophie de gestion qu’il avait appliquée durant ses 32 ans à la direction de la Fédération de Camping et de Caravaning. Véritable géant dans le développement de l’industrie du camping au Québec, il aurait été normal de sortir les trompettes pour que tous connaissent et mesurent l’ampleur de ses réalisations.
Aux commandes de la FQCC depuis sa création, en 1976, cet homme laisse aujourd’hui une fédération prospère avec plus de 45 000 familles membres, un siège social tout neuf et des services aussi variés que nombreux. Des circuits caravanes organisés qui mènent aussi loin que l’Alaska, le Mexique ou le sud-ouest des États-Unis à une école où les caravaniers peuvent apprendre les rudiments de la conduite et de l’entretien des véhicules récréatifs, en passant par de nombreux rabais réservés aux membres, la liste de ses réalisations est fort longue.
Tout au long de sa carrière, Irman s’est appliqué à développer et à concrétiser sa vision de ce vers quoi devait évoluer la FQCC. Calme, affable, pondéré et conciliant, il peut aujourd’hui, en regardant « son bébé », être fier de ce que celui-ci est devenu. Le connaissant fort bien, je doute cependant qu’il puisse déclarer « mission accomplie ». Dans sa tête, la FQCC était et demeure un concept dynamique en évolution constante.
Bien sûr, lorsque l’on assume de telles responsabilités, et ce, durant tant d’années, on ne se fait pas que des amis. Gérer une organisation impliquant une armée de bénévole n’est pas de tout repos. Il faut savoir assumer des décisions qui, sur le coup, peuvent ne pas être populaires. Il faut aussi ménager les susceptibilités et les égos à fleur de peau qui pourraient s’en trouver écorchés.
Cela, il le faisait à merveille. À force de persuasion et de patience, il réussissait chaque fois à traverser la tempête tout en gardant le cap. Il lui aura fallu toute une réserve de convictions pour y arriver.
Comme la majorité de membres fiers de leur fédération, ce départ n’est pas sans m’attrister. Je reconnais qu’il s’agit là d’un sentiment imprégné d’un certain égoïsme qui s’attarde à ce que nous perdons et qui oublie qu’Irman Bolduc a, pour une fois, décidé pour lui-même. Dans cette perspective, la tristesse doit céder le pas à la reconnaissance.
Irman, au nom de tous les lecteurs de ce magazine dont tu as été l’initiateur, je te remercie et te souhaite de penser à toi et de t’amuser. Puis-je, en terminant, te suggérer le caravaning comme loisir ? Et, si jamais tu as des questions à ce sujet, téléphone à la Fédé – pardon, à ta Fédé -, nous sommes de bon conseil.
Tiens, un peu de couleurs et un code de sécurité. C’est bien, ça commence à ressembler à un vrai blogue!!!!! En espérant que ça vous apporte quelques lecteurs de plus.
Quelques liens de temps à autre, je pense que Google aime bien.
Bonjour M. Laquerre
Je vous félicite pour votre chronique, elle est très intéressante.
Je me sers de cette celle-ci pour vous faire le commentaire suivant. J’ai passé mon hiver en Arizona et j’ai utilisé comme vous nous l’aviez suggéré le code 55555 ou zip code local du camping pour l’achat d’essence avec ma carte de crédit lorsqu’on me le demandait.
Cela n’a pas fonctionné, car on dirait que l’ordinateur de la
pompe d’essence reconnaît le zip code 55555 ou le zip code local du camping mais ne faisant pas le lien avec ma carte de crédit du Québec…et empêche la transaction.
La corrélation ne se fait pas..
Avez-vous d’autres suggestions ??? car c’est très incommodant
de faire la file pour payer à la station de service…..
Merci à l’avance de prendre le temps de me répondre
Pierre Papineau