Essais routiers
Ces derniers temps, je m’étais fait plutôt discret dans le domaine des essais routiers. Après en avoir essayé de toutes sortes pendant des années, j’avais comme atteint un degré de saturation. Cette fatigue avait comme effet de rendre plus difficile la perception des nuances et particularités fines des VR essayés. Aussi, plutôt que d’avoir l’impression de répéter toujours les mêmes choses, j’avais jugé prudent de prendre une certaine distance.
Il semble que cette retraite me fut salutaire puisque le goût m’est revenu de reprendre le collier et passer de nouveau à l’action. Voilà pourquoi, mes prochaines semaines seront pour le moins mouvementées et diversifiées. Ainsi, jeudi, j’ai débuté une série de trois essais de VR fort différents qui se dérouleront de façon très serrée. En fait, au moment où un essai se terminera, je devrai transférer au même moment mes bagages dans un second véhicule, puis un troisième.
Ce qui m’avait fatigué dans la réalisation des essais découlait en grande partie du fait que ceux-ci me semblaient toujours trop courts pour vraiment « sentir » un véhicule récréatif dans diverses conditions d’utilisation. Vivant à plein temps dans un VR, un simple routier de quelques kilomètres s’avérait insatisfaisant, comme un coït interrompu. Pour ne pas devenir frustré, j’avais opté pour l’abstinence.
C’est l’an dernier que tout s’est replacé dans ma tête. Lors d’un essai exceptionnel long d’un mois et de 5 000 kilomètres, j’ai compris l’importance de bien m’imprégner de la bête. Cela m’a redonné le goût de récidiver. Bien sûr, mes nouveaux essais ne dureront pas aussi longtemps que celui du Westfalia en Allemagne et en France, mais s’étalant environ sur une semaine chacun, ils me permettront d’apprivoiser ces nouveaux environnements. Évidemment, comme à chaque fois, Michelle m’accompagnera, apportant sa perception féminine à certains détails qui auraient sans doute échappé à mon œil masculin. Après tout, les personnes qui voyagent en VR vivent souvent en couple et chacune doit y trouver son compte.
Mes… euh ! je veux dire, nos premiers essais mettront en cause trois types de VR plutôt diversifiés. Le premier nous fera remonter le temps. Il s’agira d’un véhicule européen, un Karmann, à moteur diesel Mercedes, vieux de vingt anné, ce qui, avec plus de 210 000 kilomètres au compteur, en fait presque une antiquité dans le monde du VR.
J’avais déjà parlé, dans une chronique antérieure, de ces véhicules quelque peu anachroniques, importés et vendus à Sainte-Thérèse. D’abord intrigué par la garantie exceptionnelle supérieure à bien des véhicules neufs, dont ils étaient coiffés (3 ans ou 60 000 km d’un parechoc à l’autre), je m’étais passé la remarque que l’importateur Dominique Papieau devait avoir une confiance à toute épreuve dans ses véhicules pour oser une telle garantie.
J’ai donc décidé d’en avoir le cœur net et de voir ce que ces véhicules avaient dans le ventre. En même temps, cet essai me fournira d’intéressants points de comparaison avec ce qui se fait aujourd’hui sur le continent américain.
Les deux VR qui suivront seront de production canadienne. D’abord, un de classe B+, fabriqué par Pleasure Way, sur châssis Mercedes Sprinter et nommé Pursuit.
Quant au troisième, il s’écartera lui aussi de l’ordinaire. En fait il s’agira d’une caravane de la même marque qu’une autre dans laquelle j’ai vécu deux ans. Une Alto à toit fixe que j’ai découverte au Salon de Montréal 2013 et qui m’a séduit entre autres par une fenêstration abondante et un volume intérieur peu commun pour une caravane d’à peine 5,41 mètres dont la masse à vide n’est que de 722 kg.
Une simple caravane, rien de vraiment exceptionnel, direz-vous. Lisez la suite. Pour remorquer ce petit VR, le tracteur que j’ai choisi sera une Mercedes-Benz GLK-250. Ce petit VUS doté d’un moteur diesel de 2,1 litres à double turbo affiche un couple impressionnant. Mais là où il fracasse tout, c’est sur le plan de la consommation: 5,9 L/100 sur la route et 7,3 en ville pour une voiture à traction intégrale. J’ai très hâte de voir comment il se comportera avec une Alto aux fesses.
Il est également possible que deux ou trois autres essais se succèdent après ceux-ci. Comme il me reste encore des fils à attacher, je préfère attendre avant d’en parler. À suivre donc…
Monsieur Laquerre
Les commentaires sont rares parce que nous attendons les résultats de vos essais. Pour ma part j’ai entièrement confiance à vos évaluations je suis très anxieux de vous lire.
Jatur
Moi aussi, j’ai très hâte de voir le résultat de l’essai du Poursuit. Cet été, nous somme allés à Saskatoon.
Nous avons été chez Pleasure Way et nous avons visité l’usine. Au printemps, nous avons acheté un Plateau TS, le Poursuit nous intéressait mais nous trouvions le dossier de la banquette trop court. C’est un très beau véhicule, la qualité est présenté. Il se prépare à mettre sur le marché un poursuit avec une extension.
Bonjour Mr. Laquerre
J’aimerais avoir votre opinion, j’aimerais faire l’acquisition d’un vr de type b ou b+, le unity twin bed de leisure travel vans m’intéresse particulièrement j’aime sa finition intérieur son look et son espace de rangement le seul inconvénient je trouve que dans la cuisine ils auraient due prévoir une hotte au-dessus du poêle et une genre de plaque pour empêcher les éclaboussures de la cuisson de se retrouver sur les divans en cuire, ça c’est mon humble opinion pour le reste il me semble être un excellent vr, moteur diesel et de construction et de fabrication supérieur à d’autre modèle de même dimension.
Je ne sais pas si vous avez déjà fait un essai d’un véhicule de marque unity mais si oui j’aimerais bien avoir votre commentaire sur ce modèle.
J’ai très hâte de vous lire.
Merci