Erreur de débutant
Il m’arrive encore de faire des erreurs dont on pourrait penser qu’elles sont réservées aux débutants. Ainsi, il y a quelques semaines, cela s’est encore produit alors que nous venions d’arriver sur un camping à Page, Arizona, fatigués, après de nombreuses heures de route.
Je venais tout juste de stationner la caravane sur un emplacement plus ou moins de niveau. Pour rétablir un équilibre acceptable, j’avais placé une rampe triangulaire sur laquelle j’avais fait monter la roue du côté conducteur. Je descends de voiture, place les roues jumelées sous la béquille supportant le timon, soulève ce dernier pour libérer la boule et débranche le branchement électrique reliant la caravane à l’auto.
Avant d’enlever les chaines de sécurité, je jette un dernier coup d’œil à la caravane pour constater qu’il manque encore quelques degrés pour que tout soit parfait. Pas de problème, me dis-je, le pneu de la caravane peut encore grimper d’environ une douzaine de centimètres sur sa rampe, ce qui devrait suffire à ramener le tout au niveau. Plutôt que de remettre le timon sur la boule, je décide d’avancer l’auto lentement et de me servir des chaînes pour traîner l’Alto. Après tout, je n’ai à avancer de quelques centimètres.
Mal m’en prit, car le point de repère que je me fixe en regardant dans le miroir de ma porte m’induit en erreur. J’avance d’un centimètre de trop et le pneu bascule au bout de la rampe. Bang, l’Alto vient percuter le parechoc arrière de la voiture et fait une entaille. Le couteau le mieux affuté qui soit n’aurait pas fait mieux. Pas question de faire réparer cette bourde avant de revenir au Québec. Durant toute la suite du voyage, chaque fois que j’avais à soulever le hayon arrière pour y prendre un quelconque objet, une cicatrice longue de six centimètres sur le pare choc me rappelait ma maladresse, pour ma plus grande honte.
Revenu au pays, je me suis souvenu d’un article que j’avais pondu sur ce blogue dans lequel je parlais d’une entreprise de Victoriaville spécialisé dans la réparation des plastiques et autres matériaux composites. À ce moment, j’avais été soufflé de la qualité du travail exécuté. Ma mésaventure me fournissait donc une excellente occasion de vérifier ce que cela donnerait sur ma GLK 250. L’espoir que cette entreprise pourrait réparer mon parechoc me plaisait d’autant plus que je savais qu’il ne serait sans doute pas nécessaire de remplacer ce dernier et qu’ainsi, je faisais un petit geste pour diminuer les plastiques devant se retrouver au dépotoir.
Je savais que Soudure Plastique Québec avait des unités mobiles pouvant se rendre chez le client pour une réparation mineure. En cherchant les coordonnées de SPQ, je découvre qu’ils ont depuis peu un atelier à Longueuil, à dix minutes de chez moi. Je m’y rends donc pour vérifier leur capacité à corriger la blessure.
Pas de problème qu’on me répond, on prend tout en charge et nous pouvons même vous trouver une de location à tarif réduit pour les deux ou trois jours que l’auto sera dans notre atelier. Vendredi matin, je récupère ma voiture dont le parechoc est aussi parfait qu’à sortie du concessionnaire au moment de son achat.
Ne voulant pas que vous me croyiez sur parole, je joins une photo sur laquelle j’ai collé la marque qu’avait laissée la bordure du timon sur le parechoc. Vous remarquerez que la plaie était située juste sous un pli du parechoc. Juste sous cette insertion, il est facile de voir que tout est revenu comme neuf. Ma voiture a retrouvé son parechoc et moi mon sourire.
C’est toujours irritant de briser par mégarde nos équipements. Cela se produit généralement lorsque nous sommes fatigués et voulons couper court dans certains travaux de routine. Cependant, lorsque nous sommes fatigués, on dirait que notre jugement en est affecté. Par ce blogue, vous nous rappelez de rouler un peu moins et savoir s’arrêter avant que la fatigue nous affecte. Tous les campeurs et caravaniers ont eu un jour des bris qui auraient pu être évités.
Bonjour Paul,
Ce fut un grand plaisir de faire les travaux de réparation de plastique sur ton véhicule. Oui effectivement, le fait de réparer les pièces de plastique et de composite ( non pas le fibre de verre) enlèvera un pare-chocs de nos dépotoirs mais également un autre pare-chocs ne sera pas produit en utilisant nos ressources naturelles.
Tous les amoureux de la nature qui possèdent un équipement récréatif peuvent utiliser nous services pour réparer les réservoirs d’eau grise,noir et blanc, tous les ailes, certains panneaux latéraux, les tableaux de bord, les dômes de roulottes et j’en passe…
La façon la plus simple et gratuite afin de recevoir une estimation, envoyez des photos avec votre code postal ainsi que la marque,modèle et année à : info@soudureplastiquequebec.ca
Voilà !!! avec cette solution…passez de belles vacances
C’est ce que j’appelle de la belle PUB gratuite… 🙂
C’est quand on s’ambitionne sur la distance que l’on commet des erreurs, on a toujours visé pour arrêter vers 1600 heures, le temps de s’installer et savourer une bonne bière avant de souper…
Belle publicité mais bien méritée – je ne vois rien de mal a »ploguer » » une entreprise qui fait du beau travail!
Ca vaut la peine de leur faire de la pub car en plus d’être plus écologique que de jeter tout ce plastique ils font une belle job. Il y a deux ans j’ai fait réparer mon réservoir d’eau noire (job agréable en partant) et le technicien a fait le travail dans ma cour en une heure-trente. C’est rien a comparé du travail que ca aurait demandé pour remplacer le réservoir.
Certes que sur une Mercedes j’aurais aussi fais cette réparation mais sur ma Odyssée 2009 je collectionne les « scratch »!
Et moi aussi j’apprécie cette entreprise, sans toute fois avoir utilisé/évalué leur travail.
Bon voyage à tous.