Entreposage et pneus
Mardi matin, j’ai eu, une fois de plus, l’occasion de participer à la formation de conduite en hiver élaborée par Michelin. Comme l’an dernier, celle-ci se déroulait sur un stationnement de l’île Sainte-Hélène où malgré la douceur de la température, une piste spéciale recréait certaines conditions hivernales. Parmi celles-ci, une membrane, constitué du même matériau que celui utilisé pour les bandes des plusieurs patinoires d’aréna, était fréquemment arrosée pour simuler une chaussée glacée. Le résultat était à s’y méprendre.
Profitant du fait que je côtoyais des experts en matière de pneumatiques, j’en ai profité pour obtenir certaines précisions qui pourraient m’être utiles autant qu’à vous.
Dans moins de trois semaines, vous le savez, je partirai pour plusieurs mois à bord de mon nouveau véhicule récréatif. En plus de favoriser les déplacements, sa faible dimension me dispense de l’obligation de traîner un youyou comme c’était le cas pour mon VR précédent. Conséquemment, durant toute la durée de notre périple hivernal, ma voiture attendra sagement mon retour dans le garage sous-terrain de notre appartement.
J’avais déjà noté qu’immobilisés durant une longue période, les pneus d’une automobile avaient tendance à s’écraser. Lorsque l’on recommandait à utiliser l’auto, cela créait la désagréable impression que les roues étaient carrées.
Il n’en fallait pas plus pour que demande aux spécialistes de Michelin si soulever la voiture de quelques centimètres pour diminuer la pression constamment exercée sur une faible partie de la semelle pouvait s’avérer une mesure permettant de prévenir un tel problème. La réponse fut positive.
Soulever un tant soit peu l’auto, sans qu’il pour autant requis nécessaire que les roues ne touchent plus le sol, permet effectivement d’accorder un répit salutaire à la semelle du pneu et d’en préserver le confort de roulement. L’expert me suggéra également deux autres points à considérer.
Le premier concerne le fait que, durant l’hiver, mes pneus reposeront sur du béton. Or, le béton contient et dégage beaucoup d’humidité. Sur une période prolongée, celle-ci a tendance à s’infiltrer dans le caoutchouc des pneus par la partie continuellement en contact avec le béton. Une corrosion des filins de métal insérés dans la carcasse du pneu pour en assurer la robustesse pourrait alors en résulter, causant ainsi une diminution sensible de la résistance des pneus.
Ainsi affaiblis, les pneus pourraient plus être plus vulnérables aux crevaisons. Il est toutefois une mesure très simple à prendre pour contrer ce problème. Il suffit simplement de placer un objet, feuille de plastique, planche de bois… sous les roues, ce qui aura pour effet de bloquer tout transfert de l’humidité.
L’expert m’a également suggéré de laver l’extérieur des pneus lors du remisage en utilisant le même savon utilisé pour automobile. Attention cependant à ne pas utiliser de savon à vaisselle. Même si ceux-ci sont généralement très doux, certains contiennent des sulfates qui peuvent s’avérer dommageables aux pneus comme à la peinture de la carrosserie de l’automobile. Laver soigneusement les pneus préviendra que la saleté ne s’imprègne davantage sur leur surface, devenant autrement très difficile à déloger par la suite. Il n’est pas obligatoire de laver le flanc du pneu situé sous la voiture, car le côté moins visible du pneu est beaucoup moins exposé aux rayons nocifs du soleil que celui extérieur.
Finalement, il faut éviter d’abaisser la pression d’air dans les pneumatiques lors d’un entreposage prolongé et la laisser au niveau recommandé par le manufacturier. Le simple fait que la voiture soit soulevée de quelques centimètres suffira à prévenir l’écrasement des pneus tandis qu’une pression d’air adéquate contribuera à maintenir leur rondeur originale.
La semaine prochaine, je vous parlerai de ma solution 2014 en matière de cellulaire et d’internet en voyage.
Note : Une adresse courriel a été créée pour permettre à ceux qui souhaitent me soumettre des commentaires ou soulever des point n’ayant pas rapport avec le billet en titre. N’hésitez pas à vous en servir si cela vous convient: plaquerre@campingcaravaningmag.ca
Intéressent que vous rappeliez cette consigne d’entreposage car ce n’est pas nouveau. Ayant déjà travaillé il y a fort longtemps chez un concessionnaire auto, on m’avait appris de ne jamais entreposer les pneus directement sur une surface de béton car il y avait une interaction qui abimait le caoutchou des pneus.
Et pour l’autre partie au sujet de soulager les pneus du poids, c’est valabe aussi pour la suspension du véhicule ou de la caravane.
Toujours intéressants vos sujets.
Bravo
La semaine prochaine…
… et pourquoi la solution 2014 n’est plus le iPhone,
si c’est le cas.
À mon avis, la technonologie avance si rapidement qu’en 2014 les choix sont plus nombreux qu’en 2013 et chacun son choix…
Je suis toujours avec une antiquité de tél. cellulaire USA Trackfone à $100./année pour 1400 minutes pour les urgences et pour commander des pizzas, pas besoin de tél. intelligent pour ces fonctions !
J’utilise un carte MI-FI à $55./mois pour l’internet lors de mes déplacements et je trouve du service Internet local à $35/mois lorsque je suis stationnaire pour quelques mois.
Aux USA, le coût de ces services est beaucoup moindre qu’au Québec !
Je constate que le sujet de la semaine prochaine sera très lu.