Encore mieux que les festivals
Les festivals qui pullulent au Québec durant l’été constituent une destination privilégiée pour un très grand nombre de caravaniers. À preuve, ce dernier week-end, un festival western se tenait à Longueuil. Des centaines de caravaniers ont profité de l’événement pour envahir un vaste terrain vague mis à leur disposition par la ville, juste sur la rive du Saint-Laurent. Que demander de mieux, ambiance et panorama au même endroit.
Plusieurs villes ont compris que de permettre aux caravaniers d’avoir un accès direct aux festivals à partir de leur véhicule récréatif représentait une façon très efficace non seulement d’augmenter l’achalandage à leur événement mais aussi de s’assurer que ces visiteurs demeurent sur place plusieurs jours.
Ainsi, à Longueuil, dès lundi dernier, les premiers caravaniers se pointaient sur place. Ce matin encore, quelques dizaines d’entre eux s’attardaient sur les lieux, profitant de la vue exceptionnelle du site.
Cette attitude d’ouverture aux caravaniers profite grandement aux villes. Quant aux caravaniers, ils y trouvent un moyen peu dispendieux de participer à un événement qui les intéresse. Je suis prêt à parier que la plupart d’entre eux n’auraient pas assisté aux trois jours qu’à duré le festival s’il n’avaient pu y venir avec leur caravane.
Les villes ont toutefois un autre pas à franchir, celui de transformer leur accueil temporaire en accueil permanent. Ce pas, certaines l’ont déjà fait. Pensons à Gatineau, à Chicoutimi qui même en dehors de tout événement, procurent aux caravaniers une halte ou séjourner quelques jours, le temps de découvrir et d’apprécier leur ville.
Bien sûr lors d’un festival, ils sont des centaines de caravaniers à la fois et cela signifie beaucoup d’argent dans les coffres des commerçants et de la ville. Or, par définition, un événement, un festival durent un temps très limité. La saison du caravaning dure près de six mois. Les municipalités auraient intérêt à faire ce simple calcul. Deux cents caravaniers présents trois jours donnent 600 jours à dépenser en ville. Une moyenne de cinq caravanes durant les 180 jours de la saison de caravaning donne 900 jours de revenus pour la ville. CQFD
Par contre, je ne suis pas sur que cela amène de la richesse aux proprios de terrains de camping environnants si on a une halte gratuite dans chaque ville.
Porbablement que nous verrions certains bougons envahir ces places comme certaines grandes surfaces l’ont vécu.
Et les proprios de vr se retrouveraient avec une réputation peu enviable.