Encore la Floride
Depuis que nous avons fait l’acquisition de notre Montecarlo Transit LXT, en septembre dernier, il ne se passe pas une semaine sans que je reçoive un ou deux courriels s’enquérant de notre degré de satisfaction. À chaque fois, dans la réponse que je leur adresse, l’expression lune de miel revient souvent. Bien sûr, je ne m’en tiens pas à cet aspect fleur bleue en ajoutant des exemples concrets, moins romantiques et plus techniques, pour justifier mon appréciation.
Mais je ne vous parlerai pas de ce sujet ce matin puisque, dans la prochaine édition de Camping Caravaning, vous pourrez lire un article où je présente ce véhicule. De toute l’histoire du magazine, ce sera le plus long essai routier jamais réalisé. Cinq mois d’utilisation et plus de 7 500 km au moment où je l’ai écrit (ce matin, le compteur indique 2 000 km de plus alors que le retour vers le Québec n’est même pas amorcé).
Comme plusieurs lecteurs ont manifesté un grand intérêt pour mes chroniques de voyages – quatre depuis le 26 décembre – j’ai décidé d’en rajouter une couche et de revenir sur notre séjour au Lithia Springs County Park (Hillsborough County). Ce sera sans doute une des dernières, puisque nous avons, ce matin même, arrêté la date de notre retour au bercail, au 18 qui vient.
Après deux jours à faire le pied de grue, un emplacement s’étant libéré le 15 mars, il nous fut possible d’entrer au Lithia Springs. Depuis trop longtemps retraités, il nous arrive d’oublier le calendrier scolaire et ses semaines de relâche. Or, à la mi-mars, c’était justement le cas pour les écoles du comté d’Hillsborough. Les emplacements se libéraient donc au compte goute et il y avait longtemps qu’il n’avait pas plu.
Comme tous les parcs de ce comté, une fois un emplacement accordé, on peut, chaque matin, choisir de renouveler pour une journée ou plus. Après 30 jours, il faut quitter et attendre un mois avant d’y revenir. Toutefois, rien n’empêche les amateurs de cette formule de se présenter à un autre des trois parcs relevant de la même administration. À chacun, il faudra cependant faire la file et attendre qu’un emplacement se libère puisque les réservations ne sont pas autorisées; premier arrivé, premier servi.
Comme plusieurs des parcs gouvernementaux, seulement deux services sont offerts aux emplacements, eau et électricité (20, 30 et quelques-uns à 50 A). Pour la vidange des eaux grises et noires, il faut se déplacer vers le lieu désigné à cet effet.
Grands emplacements séparés par des arbres et arbustes et dont certains bordent la rivière Alafia, la plupart d’entre eux procurent beaucoup d’intimité. D’ailleurs, rares se font les voisins osant mettre le pied sur votre emplacement pour, au besoin, se rendre aux sanitaires. Quant à la lessive, il faudra repasser ou, à défaut, laver ses vêtements à la main dans l’évier du VR. Mais, c’est là un moindre inconvénient comparativement à la tranquillité des lieux.
À quelques centaines de mètres à l’est du camping, un grand étang alimenté par une source – d’où le nom donné au parc – accueille les visiteurs d’un jour souhaitant se tremper les orteils à l’eau. Évidemment, en dehors des congés scolaires et les weekends, l’achalandage est beaucoup moindre. L’accès au parc est gratuit, mais les visiteurs doivent, pour 2 $ par personne, obtenir un bracelet donnant droit à la baignade. Privilégiés, pour le même montant, les campeurs conservent et utilisent le même bracelet pour toute la durée de leur séjour.
Au sud, à gauche, près de l’entrée, une barrière absente dans la clôture délimitant la frontière du parc donne accès à une magnifique piste cyclable de quelques dizaines de kilomètres serpente entre de nombreux étangs et quartiers bordés de résidences cossues. Découvrant de nouveaux embranchements à chacune de nos randonnée, nous avons finalement renouvelé notre emplacement pendant 15 jours
On pourrait penser que la beauté de ce parc, avec son étang et ses 45 magnifiques emplacements doit être dispendieux. Non, il n’en est rien. Le tarif régulier est de 24 $ par jour pour un équipage d’un maximum de 8 personnes. Mieux encore, lorsque dans le groupe, se trouve une personne de plus de 55 ans, le prix baisse à 18 $ et si, une personne de plus de 65 ans résidant dans le comté de Hillsborough est présente, le déboursé requis est de 12 $.
Quel plaisir ce serait si au Québec et au Canada, nous avions droit à une tarification préférentielle accordant un rabais aux citoyens qui, contrairement aux visiteurs étrangers, financent par leurs impôts et taxes toutes ces installations avant même d’acquitter des frais de séjour identiques. En clair, cela signifie qu’un Québécois fréquentant ses parcs nationaux paie plus cher qu’une personne venant d’ailleurs.
On en a déjà débattu de ce sujet et je crois comme vous qu’on paie avec nos impôts et ensuite avec les frais demandés pour accéder à la SEPAQ, donc en double, ce que le visiteur de l’Ontario, par exemple, ne fera pas. Mais je peux comprendre que le visiteur d’ailleur, fait entrer de l’argent neuf dans notre économie, surtout s’il vient outre-frontière, ce qui n’est pas à négliger dans la balance du PIB. En obligeant les visiteurs externe à payer un montant plus élevé, on pourrait diminuer de 20,40, ou 60% les entrés d’argent dans les coffres. On pourrait se tirer dans le pied, oui le Québec c’est beau mais c’est pas la panacée. Si la Gaspésie avait le même attrait que la Côte d’Azur ou de de la Baya California, on pourrait sûrement charger le double aux visiteurs et la liste d’attente serait quand même remplie, mais ce n’est pas le cas.
Je me souviens également d’un très beau séjour au Lithia Springs, de magnifiques randonnées de vélo et la baignade en fin de journée! Nous avions un agenda de réservations dans les State Park mais la FDS de Pâques, impossible de trouver une place, nous avions donc été chanceux d’y avoir un emplacement! Que dire du prix, c’est incroyable! C’est la même chose dans le comté d’Orange, de petits prix quand on atteint le 3e âge!
Et que dire de ceux qui ne fréquentent pas les pacs de la Sépaq et dont les impôts servent tout autant à faire rouler cette grosse machine. Certains subventionnent les usagés de nos parcs et sont subventionnés ds d’autre services requis. Choix de société comme ils disent…
Oui la SEPAQ pourrait être moins dispendieux …mais ils ont choisi de ne pas faire compétition aux campings privé et rester dans la même palette de prix ,mais offrir une expérience différente des campings privé ….surement une expérience rechercher car toujours complet avant même le début de la saison ….bonne saison à tous