En route, enfin !
Un départ qui n’en finit pas d’arriver, voilà un peu l’impression qui m’a habité ces dernières semaines. Alors que nous étions tout fiers de prendre possession de notre nouvelle Alto le 12 avril, depuis nous n’avons cessé, jour après jour, de reporter la date de son périple inaugural.
Il est en effet difficile de comprendre que, depuis le 12, tout près de 4 000 km se soient ajoutés à l’odomètre de ma GLK 250. Pourtant, j’ai la nette impression de n’avoir fait que du sur place. À deux reprises, il ma fallu ramener la caravane à l’usine pour y apporter des modifications et ajouter des accessoires que nous avions oublié de mentionner au moment de la commande initiale. Comme chaque fois, je devais la laisser à l’usine, à eux seuls, ces quatre aller-retour ont représenté 2 400 km. Je passe sous silence de nombreuses visites à Laval pour installer différents équipements dont j’ai parlé ces dernières semaines.
Chaque jour, je voyais avec désespoir le calendrier égrener ses dates. Heureusement, ce matin, alors que vous lisez ce billet, je viens tout juste d’arrimer l’Alto à son tracteur et nous avons finalement pris la route. Je ne peux prédire où, ni à quelle heure, nous franchirons la frontière puisque je n’ai pas encore décidé du poste-frontière où nous présenterons. D’ailleurs, pendant que vous sirotez votre premier café dominical, Michelle et moi sommes probablement encore à discuter de la route à prendre.
Comme vous le voyez, malgré toute l’expérience acquise de la vie nomade, l’improvisation arrive toujours au premier plan quand il est question d’itinéraire. Hier, alors que j’étais assis sur une chaise de barbier à me faire raccourcir le peu de cheveux qu’il me reste, à la coiffeuse qui m’interrogeait sur les étapes de notre périple j’ai du demander de patienter jusqu’à mon retour pour obtenir une réponse vraiment précise. En ce samedi après-midi, la seule chose vraiment claire était notre intention de mettre le cap vers le Pacifique.
Depuis que nous ne sommes plus caravaniers à plein temps, les départs et leurs préparatifs sont devenus une corvée. D’ailleurs, en débutant ce billet, j’avais l’impression de revivre un événement connu, comme dans le film Le jour de la marmotte. Ne voulant pas répéter des propos déjà tenus, j’ai fouillé dans la colonne archive et relu mon billet du 2 novembre 2014. Il me sembla tellement d’actualité que j’aurais pu l’écrire à nouveau.
Il est toutefois un élément nouveau dans ce départ. Dans toute notre carrière de caravanier, c’est la toute première que nous entreprenons un voyage printanier. Habituellement, à ce moment de l’année nous avons plutôt l’habitude de rentrer au pays et de renouer avec nos racines. Cette fois, c’est différent.
Les états du Nord-ouest américain où nous nous rendrons demandent à être visités entre la fin du printemps et la mi-automne. En dehors de cet intervalle, les visiteurs peuvent s’attendre à de la neige, beaucoup de neige. Il est de notoriété publique que l’altitude des Rocheuses réserve beaucoup de surprises à cet égard.
Puisqu’il faut également composer avec des normes devenues strictes concernant la durée de séjour aux États-Unis, les Québécois et les Canadiens doivent donc calculer rigoureusement chacune des journées passées au pays de l’Oncle Sam. À moins d’obtenir une permission spéciale, il nous est interdit d’y rester plus de six mois, consécutifs ou non, par période de douze. Ayant traversé la frontière le 26 novembre 2017, nous sommes revenus au Québec le 17 janvier, ce qui fait 47 jours. Le voyage qui s’amorce devrait ajouter un maximum de 70 jours aux États-Unis, ce qui, jusqu’au 25 novembre inclusivement, nous laissera une banque de 63 jours. Selon ce calcul, notre prochain périple hivernal pourrait débuter aussi tôt que le 26 septembre.
Je vous laisse là-dessus pour aller dormir. Nous devons nous lever tôt demain matin pour partir.
Bonne route Paul, comme je vous l’ai mentionné dernièrement, je prendrai possession de mon Alto F2114 mercredi le 2 mai sois un mois plus vite que prévue. Ha ha.
Comme l’être humain a toujours hâte au futur, qui nous fait vieillir, je suis bien heureux quand même.
André Turmel
Bon voyage et bons reportages
Pas de presse M. Laquerre. Partis de Longueuil depuis le 7 avril, nous avons traversé le Missouri et le Kansas, poussés vers l’ouest par les vents froids ! C’est au sud du Colorado, deux semaines plus tard, que nous avons enfin rencontré Galarneau ! Nous voilà à Moab, Ut, depuis quelques jours, une oasis de chaleur, ENFIN !!!
Mais nous allons monter au nord vers Salt Lake City puis Grand Teton et Yellowstone, où une alerte météo annonce refroidissement et neige….
Profitons donc bien de cette belle chaleur pour encore deux jours et croisons les doigts pour que le 9 mai à Salt Lake City, date où notre fille viendra se joindre à nous pour un mois avec ses deux petits, elle y trouve un climat enchanteur loin du Québec maussade qui grelotte encore !
Pour avoir été propriétaires d’un SafariCondo durant 5 ans, nous portons encore cette compagnie dans notre coeur et vous lirons avec grand intérêt ! Bonne route !
Demain je reprends la route de l’Arizona vers le QC. ± le 10 mai je serai de retour au QC car je ne suis pas du tout pressé d’y arriver car la majorité des terrains de camping du QC n’ouvrent qu’à la mi-mai !
Bon voyage et bonne route, je suivrai avec grand intérêt vos reportages sur ce voyage de même que la performance des différentes technologies mises à l’essai durant votre voyage.
M.Paul, Merci de me faire encore voyager bien assis dans mon fauteuil!
Merci maestro Paul.
J’en suis au préparatifs vers Vancouver et vos propos me rassurent.
Bonne route
Bonne route,
Nous commençons à planifier un périple dans l’ouest américain pour l’automne prochain. Départ le 16 septembre, durée 6 semaines. En gros : Mont Rushmore, Yellowstone, Grand Teton, Salt Lake City, Arches, Bryce, Zion, Grand Canyon, Monument Valley, Mesa Verde, Wite Sand, Carlsbad Caverns, et enfin retour à Montréal.
Vous parlez de la corvée que représente la préparation du voyage et d’improvisation dans l’itinéraire. Ça m’interpelle, car on nous dit que même à cette période de l’année il est nécessaire de réserver le plus possible les campings, surtout dans les grands parcs. Je trouve ça compliqué et contraignant.
Avec votre expérience, qu’en pensez-vous? Peut-on se permettre d’improviser?
J’ai oublié de mentionner qu’on serait 2 véhicules. Un VR classe C, 24 pieds et une caravane à sellette de 25 pieds remorquée par un camion F150.
Donald, vous ne ferez que manger de l’asphalte car 6 semaines est beaucoup trop court !
Merci Grenou2009.
A première vue, ça peut paraître beaucoup comme trajet de 6 semaines. Mais, et c’est justement l’idée de l’improvisation, on va s’ajuster en cours de route.
Pour André Turmel, là tu as acheté avec les bons équipements comparé à l’achat de notre expert de ce blogue !
Félicitations !
Grenou, c’est quoi l’idée de toujours attaquer l’auteur de ce bloque. Je n’ai aucun plaisir à vous lire comme probablement plusieurs lecteurs de ce bloque. Je croyais que l’idée du coin à commentaire était de commenter le sujet du blogue!!!
Je commente sur le sujet et j’en donne mon opinion, rien de plus. que ça vous plaise ou pas.Plusieurs se posent la question du pourquoi acheter un produit si dispendieux sans au moins y avoir fait installer un A.C…
Grenou, la jalousie ne vous mènera nulle part….